Publié chez les
éditeurs réunis le 17 mai 2023
334 pages
Lu en format
papier
4e
de couverture
Alors qu’elle
achève ses études universitaires, Alice vit sa première peine d’amour. Celle
qui nous fait tout remettre en question. Dans son cas, son malheur la conduit
surtout à enchaîner une série de mauvaises décisions. Aventures d’une nuit,
sites de rencontres et soirées trop arrosées: tous les moyens sont bons pour
tenter d’oublier son ex. Peine perdue, car Charles lui colle encore à la peau.
Épuisée de vivre
mille et une déceptions et ne trouvant pas de réconfort auprès de sa coloc,
elle abandonne ses cours sur un coup de tête et part rejoindre sa mère au
Mexique. C’est pendant ce séjour qu’Alice réalise que, pour être heureuse, elle
devra faire du ménage dans sa vie. Son retour chez elle est donc marqué par un
ardent désir de se reprendre en main.
Les choses se
compliquent quand elle rencontre Thomas, un garçon charmant qui a tout de
l’homme idéal. Mais est-ce vraiment ce dont Alice a besoin? Parfois, il vaut
mieux arrêter de suivre le plan établi… surtout lorsque celui-ci ne mène nulle
part !
Mon avis
Pour un premier roman, je trouve que l’auteure a fait un
magnifique travail. Je m’attendais à ce que la protagoniste évolue grâce à son
voyage au Mexique, mais ce n’est pas le cas à 100%. Toutefois, le résumé mentionne
qu’elle réalise qu’elle doit faire du ménage dans sa vie et c’est effectivement
après ce voyage qu’elle prendra les décisions qui l'aideront ou pas. Je vais
vous laisser le découvrir puisque c’est ce qui créer la beauté du récit.
Normalement, je n’apprécie pas les personnages qui passent
leur temps à boire et à fêter et qui ignorent ce qui va mal. Je m’y étais préparé
et Alice est dans la vingtaine, c’est l'occasion d'expérimenter. J’ai bien aimé
son évolution, sa relation avec Charles la rendue plus mature et mon avis sur
elle n’était plus le même au début du livre qu’à la fin. Pour cette raison, je
suis heureuse d'avoir continué ma lecture.
Je donne mon étoile du match à Steph, la meilleure amied’Alice.
Bien que la science ne soit pas un de mes intérêts, je me suis reconnue en elle
pour son côté sérieux et qui travaille trop fort pour atteindre ses buts. Elle
peut sembler fade en premier lieu, mais elle cache un côté festif que l’on
découvre surtout vers la fin.
Bien que la relation entre Charles et Alice prend une place
importante, plusieurs thèmes sont abordés comme l’amitié et la vie
professionnelle. Je crois qu’on a tous vécu des passages à vide semblables et
plusieurs lecteurs pourront s’y reconnaître.
Mon second personnage favori est Thomas, il ne prend pas la
place que je souhaiterais dans la vie de la protagoniste, mais c’est le
personnage masculin qui a le plus de charme. Disons que je l’ai apprécié autant
que j’ai aimé détester Charles.
D’ailleurs, j’ai ri un peu quand Alice rencontre les parents
de ce dernier. Il y a quelques mentions de noms de la famille royale et avec le
recul, je trouve que l’auteure a bien choisi.
Si vous vivez une période de changement ou que vous
souhaitez passer un bon moment de lecture, je vous le recommande surtout pour
l’humour. Je vous avise que vous allez voir quelques phrases en anglais dans le
livre spécialement dans le chapitre où elle travaille dans un bar. Cela ajoute
une touche de réalisme puisque cela risque de se produire dans ce secteur de
Montréal.
Extraits
On a toujours dit de moi que j’étais une personne passionnée
et déterminée. Le problème, c’est qu’en ce moment, je ne suis pas certaine de
savoir ce que je veux dans ma vie. Résultat, j’ai l’impression d’aller nulle
part, mais j’y vais avec passion et détermination. (p.18)
Si je n’étais pas autant rebutée par les piscines publiques,
j’irais nager au parc. Sauf que tremper dans les microbes et l’urine de je ne
sais qui, non merci. Je vous l’ai dit, il y a trop de monde au pied carré,
Aussi je pense qu’elles sont déjà fermées en septembre. C’est quoi l’idée
d’avoir encore des canicules à ce temps-ci de l’année? (p.25)
Ça me prend toutes mes forces, mais j’arrive à la supprimer.
Ça ne me sert pas à grand-chose de la garder. Juste ressasser des souvenirs qui
font mal. Je pense que le pire, c’est de ne pas savoir. Ne pas savoir pourquoi
ça ne fonctionnait pas pour lui. Pourquoi il n’a pas réussi à m’aimer comme moi
je l’ai aimé? (p.140)
Chaque moment passé avec lui, je devais me surveiller. Me
retenir d’être trop ou pas assez. C’est maintenant que je me rends compte à
quel point c’était épuisant. Si c’était épuisant aussi épuisant pour moi, ça
l’était peut-être autant pour Charles. Si j’avais pu me permettre d’être
imparfaite avec lui, peut-être serait-on encore ensemble, aujourd’hui (p.175)
Je pense qu’on est brisées à cause des comédies romantiques
et des films de Disney (p.190)
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