Publié chez les
éditions De Mortagne le 26 avril 2023
328 pages
Lu en format
papier
4e
de couverture
« Vous êtes en épuisement professionnel. En d’autres mots, vous faites
un burn out parental. »
Le diagnostic tombé, je me suis rendue à l’évidence : maman à la maison, mariée
à un homme de carrière, en statu quo depuis dix ans… Il n’y a pas
mille solutions ! J’ai choisi de me séparer. Mais le jour où j’ai voulu
l’annoncer à mon mari, on a gagné un voyage sur un méga yacht de luxe !!!
Mon plan venait de changer : dormir à volonté, profiter du soleil en compagnie
de mon mari, savourer des mocktails et (giga fantasme de mère) écouter le
silence.
Allô la dolce vita !
Sauf que je n’avais pas prévu de rencontrer une gang de filles friandes
d’aventures ni de vivre une révolution sexuelle. De Miami à Key West, le
mouvement #FreeSophie a pris tellement d’ampleur que j’ai dû jouer le
tout pour le tout. Je prendrai une décision à mon retour : partir ou rester ?
Mon avis
Après avoir discuté avec l’auteure et avoir assisté à son entrevue au salon du livre de l’Outaouais, j’ai eu envie de découvrir son écriture. Il s’agit d’une trilogie, mais on peut lire les bouquins séparément sans perdre le fil.
Je le recommande surtout aux amatrices de chicklit, car vous allez y retrouver plusieurs éléments qu’on remarque dans les autres romans de ce genre littéraire. À part les scènes où l’alcool coulait à flots, j’ai bien aimé l’histoire dans son ensemble, car je me suis reconnue dans certains aspects de la protagoniste.
Sophie est une mère de 4 enfants et même si je n’en ai pas, je me suis reconnue quand elle mentionne son ennui dans la routine et qu’elle avait l’impression d’être seule à devoir tout gérer. L’ennui peut produire un effet négatif sur la santé mentale. Je suis contente que l’auteure ait abordé ce sujet. Bien que Sophie vienne en deuxième position pour mes personnages préférés, j’adore son sens de l’humour et les efforts qu’elle investit pour se sortir de sa dépression. J’admire les personnes qui sont assez courageuses pour le faire. D’ailleurs, j’ai bien aimé la mention #FreeSophie. Cela me donne envie de profiter de chaque moment de #FreeAny
Mon étoile du match va à Anna, la meilleure amie de Sophie. Je souhaiterais avoir une amie comme elle dans la vraie vie et elle ajoute une seconde touche d’humour à l’histoire. Si jamais, l’auteure veut écrire des hors-séries, j'espère pouvoir connaître davantage ses aventures, je ne crois pas qu'on va s’ennuyer.
Louis vient en troisième position, il n’est pas parfait et vit des problèmes de communication. Toutefois, je pense que plusieurs femmes aimeraient avoir un mari comme lui surtout pendant les temps difficiles. Je le trouvais un peu égoïste au commencement, mais j’ai changé d’avis pendant ma lecture. Quand on apprend son point de vue et comment Sophie agit avec lui, on comprend mieux les circonstances. Je vous laisse découvrir si les choses s’améliorent par la suite.
C’est un livre léger qui vous fera passer un bon moment. Je vivais une période stressante cette semaine et il m’a aidé à la traverser. Je remercie l’auteure pour cela. Par contre, j’ai noté quelques anglicismes et j’avais l’impression que je visionnais une vidéo du voyage de Sophie.
Extraits
Aujourd’hui, j’entends ces hurlements et mes poils se hérissent sur mes bras, sur ma nuque. Zéro patience. Zéro bonheur. Ni à jouer avec eux, ni à les entendre se chamailler. (p.9)
La vie a plus m’offrir qu’un mercredi soir à l’épicerie pour « vivre » en liberté. Son commentaire me heurte de plein fouet. (p.16)
Honnêtement, je pense que je pourrais passer dix jours dans une chambre de motel crasseux à ne rien faire et ça me rendrait heureuse, ou encore branchée sur un lit d’hôpital à me faire gaver et torcher..Au point où j’en suis. Je ne veux juste plus. Rien. Faire. (p.25)
Dé-dé-dé, décrissée ! C’est ce que j’aurais scandé hier soir. J’ai bien ta version soft. Merci. (p.32)
Geri Halliwell. J’ai exactement le même look.
Tout est permis à Miami, me dit Gill en souriant.
Spice up your night, girl! Crie Anna. (p.94)
Je la comprends de vouloir son café. Quand je rencontre une mère qui n’en boit pas, je me demande toujours quel est son problème. Ne pas manger de sucre, Ok. Ne pas boire d’alcool, super. Mais pas de café? Pour moi, ça équivaut à pas de patience, pas de vocabulaire et pas de motivation. P.119)
La vérité, Louis, c’est que de
faire des tâches ménagères toute la journée, c’est incroyablement boring. C’est
zéro stimulant. Je suis pas juste en burn-out, je suis en bore-out. Je suis
écœurée à en avoir physiquement mal au cœur. (p,246)
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