Publié chez les
éditions de l’Homme le 22 mars 2023
Lu en format
papier
240 pages
4e
de couverture
Apparition d'un ovni au-dessus de l'hôtel Bonaventure
Enlèvement et chasse à l'homme au motel Raphaël
Suicides en série à l'hôtel Richelieu
Emblématiques ou noyés dans le paysage urbain, les hôtels et les motels
fourmillent d'histoires qui ne demandent qu'à être racontées.
Annie Richard, alias la dépoussiéreuse de crimes, et son acolyte
d'enquête, Jean-Philippe Rousseau, nous entraînent dans une dizaine
d'établissements québécois qui ont été le théâtre d'événements insolites. Avec
minutie, ils déterrent les faits et méfaits survenus dans ces lieux qui sont
loin d'être synonymes de repos.
Du prestigieux Château Frontenac aux motels en bordure d'autoroute, au détour
d'un corridor ou dans la quiétude d'une chambre feutrée, ils nous rappellent
que tout peut survenir pendant notre sommeil… même le pire.
Mon avis
Si vous êtes amateur d'histoires mystérieuses, je vous le
recommande. C’est un livre qui se parcourt bien et je le suggère aussi si vous
éprouvez de la difficulté à vous concentrer puisqu’il s’agit de 12 anecdotes différentes,
alors vous pouvez en terminer une et poursuivre votre lecture plus tard sans
perdre le fil. Bien que j’aurais aimé découvrir des péripéties qui se déroulent
dans ma ville, j’ai apprécié en apprendre davantage sur plusieurs
établissements de Montréal, de Québec ou ailleurs dans la province. Les récits décrivent
des événements sans y ajouter trop de détails pour faire perdre l’intérêt du
lecteur.
Je donne une étoile pour l’anecdote du Thomas Cream en lien
avec l’Hôtel Blanchard de Québec. Je ne
vous en dévoilerais pas plus, mais cela à un lien avec un meurtrier célèbre de
Londres. Comme j’adore le True Crimes, j’ai apprécié chacune des lignes de ce
chapitre.
Les récits sont divers et puisque l’histoire est un de mes
intérêts, j’ai adoré les retours dans le temps et la majorité des événements se
déroulent il y a plus de 100 ans. Certains sont sombres comme des meurtres, des
suicides ou celui de Cream qui m’a le plus marquée, ma curiosité m’a poussé à
presque lire le bouquin d’un seul trait. Si vous avez aimé la série Dans ta rue
d’Annie Richard, vous allez apprécier cet ouvrage qui contient des similarités avec
le retour dans le passé des hôtels et motels.
Extraits
Une chose est certaine par contre, c’est que, si ces
documents étaient tombés entre de mauvaises mains, l’issue de la Seconde Guerre
mondiale aurait pu être bien différente. (p.38)
Ey il y a eu cette phrase, ou plutôt ce début de phrase que
Thomas Cream aurait prononcé au moment de son exécution : ….. Mais la corde qui se tendait au même
instant ne lui a pas permis de prononcer d’autres mots. (p.94)
Sur les visas d’Élisabeth et de Georges, les deux enfants du
couple, la mention Filiaçao (nom
du père et de la mère) indique le nom de Denise, mais celui du père nous
surprend, car il s’agit d’un certain Jacques. Qui est Jacques? Et, surtout,
comment se fait-il que le nom d’Israël ne soit mentionné nulle part et que nous
ne soyons pas parvenus à trouver un visa à son nom, alors qu’il accompagnait sa
famille jusqu’au Brésil? (p.125)
Bercovitz se rappelle que le journaliste avait été gravement
blessé à la tête et que cette agression avait été rapportée dans les journaux
le lendemain. Il s’agit d’Albert Plouffe qui, selon Bercovitz, était un
intermédiaire entre Maurice Duplessis et la pègre, probablement pour rapporter
des faits. (p.138)
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