Publié chez les
éditeurs Réunis le 2 mai 2023
376 pages
Lu en format
numérique
4e
de couverture
Août 1792. Après avoir été prise en chasse par des
révolutionnaires en furie, la famille de Grandmaison quitte la France in
extremis, laissant derrière elle ses terres, sa fortune et ses titres de
noblesse. Fuyant à bord d’un bateau de marchandise, elle arrive quelques
semaines plus tard à Québec, avant de finalement élire domicile à l’île
d’Orléans.
Pour
Anne-Françoise, c’est un soulagement de se retrouver loin du monde qu’elle a
connu, croyant enfin avoir échappé au mariage arrangé par son père avec l’infâme
Ludovic Clifford.
Mon avis
Un mélange
parfait de suspense, de romance, d’histoire, le lecteur n’aura pas le temps de
s’ennuyer. Chaque chapitre apporte un plus au livre et vous fera vivre des
émotions en montagnes russes. Le premier chapitre commence fort en mentionnant
que Anne-Françoise et sa famille fuient la France qui fait face à une
révolution qui a des conséquences pour les bourgeois.
Si vous avez déjà
lu des romans de l’auteure, vous allez remarquer des ressemblances avec ses
autres œuvres, mais elle a réussi à tourner le récit d’une façon originale. Je
donne mon étoile du match à Anne-Françoise qui n’a pas eu une vie facile depuis
qu’elle a mis le pied sur l’île d’Orléans. Son père l’oblige à se fiancer à un
homme détestable à un point inimaginable, elle vit des péripéties que je ne
souhaiterais à personne, mais elle ressort plus forte de ses épreuves. Pour
cette raison, elle mérite mon admiration.
La seconde va à
Gauvin Lebrun, le nouveau voisin des Grandmaison. Un moment, il n’a pas pris
une bonne décision, mais sans sa présence, Anne-Françoise n’aurait peut-être
pas survécu. Il a fait de son mieux pour demeurer à ses côtés, malgré
l’entêtement de la protagoniste. Il n’est pas un noble, mais c’est exactement
le genre de personnage que j’aime retrouver dans la romance. J’apprécie aussi
que sa relation avec Anne-Françoise prenne du temps à se développer et j'ai
douté jusqu'à la fin.
On mentionne que
Ludovic Clifford est infâme dans la quatrième de couverture, ce n’est pas
euphémisme. Toutefois, j’ai aimé son évolution. On devinait qu’il n’était pas
un gentil homme. Le frère d’Anne-Françoise et elle-même se méfient de lui lors
du voyage et c’était loin de ce que je m’étais imaginée. Je crois que les
lecteurs vont aimer le détester, ce qui est mon cas. Je ne souhaiterais pas le
rencontrer, mais il ajoute de l’action et sans lui, Anne-Françoise n’aurait pas
évolué de la même manière. Je vous avoue que je ne suis pas une grande adepte
du père de la protagoniste qui allait presque la forcer à se marier à ce
monstre.
Si vous cherchez
une romance historique pour les vacances ou que vous aimez déjà l’écriture de
l’auteure, je vous le recommande. Il se parcourt presque d’un seul trait et
contient assez de détails pour garder le lecteur captiver jusqu’à la dernière
ligne.
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