La première
version a été publiée le 15 juillet 2015
291 pages
Lu en format papier
4e
de couverture
En quelques
heures, la vie de Charlotte a basculé. Alors qu'elle est sur le point
d'annoncer à son fiancé qu'elle est enceinte, il se tue dans un accident de
moto. Elle est désormais seule avec ses interrogations, le vide immense qu'Alex
laisse derrière lui, et cette décision impossible à prendre ? garder ou non
l'enfant.
Dans la
tourmente, Charlotte fait de son mieux pour accueillir la famille endeuillée
d'Alex : sa mère et son frère, tout juste débarqués d'Angleterre. Très vite,
Brenda et Carl gagnent la confiance de la jeune femme, et lorsqu'ils apprennent
ce qu'elle essayait désespérément de leur cacher, ils se montrent d'un soutien
inébranlable. Charlotte acceptera-t-elle cette nouvelle chance de bonheur qui
s'offre à elle ?
Mon avis
Je commence cette
chronique en mentionnant que l’auteure y est allée fort avec ce roman. Je
croyais que rien ne dépasserait Les pages de notre amour ou Une promenade
inoubliable, mais ce livre va aussi loin. La 4e de couverture
mentionne l’événement principal, mais Charlotte vit que le début des péripéties
et je le souhaiterais à personne. Heureusement que les Evans l'aident à
traverser les épreuves.
J’ai remarqué des
commentaires négatifs concernant le rapport à l’argent dans l’œuvre. Peut-être
parce que je le lis avec les yeux d’une femme de 2023 et que la vie coûte très
cher, je dirais que c’est réaliste. Je suis contente qu’elle ait accepté l’aide
de sa belle-famille. Est-ce que l’idée du faux mariage était exagérée ?
Possible, mais cela ajoute un peu de roman à l’histoire. D’ailleurs, les seuls
moments heureux dans cette histoire, ce sont les scènes entre Charlotte et Carl.
Je donne mon
étoile du match à Brenda, la mère d’Alex et Carl qui apporte de la lumière et
qui est une battante. Je vous laisse découvrir la raison, car elle ne l’a pas
eu facile elle non plus. Plusieurs événements sombres lui arrivent.
Heureusement, l’histoire se déroule sur plusieurs mois (et même année).
J’ai bien aimé
Carl, mais je trouve qu’il passe trop rapidement dans le roman surtout au
commencement, alors qu’il joue un rôle important dans la vie de Charlotte. Je
comprends que c’est du point de vue de la protagoniste, mais je souhaiterais le
connaître davantage. Les informations arrivent au compte-gouttes au fil des
chapitres.
L’écriture est
fluide et intense, j’ai presque dû retenir mes larmes. J’ai souri à quelques
reprises surtout en repensant à la relation entre Charlotte et Carl qui est
comme un baume dans cette histoire triste. Je suggère de le lire à tête
reposée. Si vous cherchez à vous détendre et rire, l’auteure a plusieurs autres
bouquins à son actif. Dans ce cas précis, je recommanderais davantage Un cadeau
du ciel. Par contre, si vous aimez les romans de Nicholas Sparks ou si vous
ressentez le besoin de pleurer un bon coup, Après l'orage est un excellent
choix. C’est vraiment touchant et je me suis attachée à Charlotte, j’espérais que
la vie soit plus douce avec elle.
Extraits
Eux, ils n’ont
pas connu Alex, ces dernières années. Ils ne savent rien de sa vie ici, à
Montréal. Ils ignorent qui sont ses amis, ce qu’il vivait avec moi ou même la fierté
qu’il ressentait d’avoir monté sa boutique de motos. Eux. Ils ne reconnaissent
plus l’homme qu’ils viennent pleurer. Alex était devenu un étranger pour sa
propre famille. (p.14)
Carl sort un
guide touristique, me pointe des endroits encerclés au crayon : le jardin
botanique, le quartier chinois, le Vieux-Port. J’en oublie la raison de ma
venue alors que nous discutons de tout et de rien, de la ville et des endroits
à y voir, dans une atmosphère conviviale. (p.36)
Je lui parle de
cette soirée karaoké improvisée ou il a tenu à chanter We belong de Pat
Benatar. Une fois la chanson terminée, il est resté sur scène, s’est mis à
genoux et m’a demandé de l’épouser devant tout le monde. (p. 73)
Sur toutes les
pages, le petit Carl n’a que des vêtements de Superman : pyjama, T-shirt
et le costume officiel qu’il arbore fièrement.
- Ça te
va bien, les collants, je reprends en pointant une image de lui.
- D’accord,
j’aimais Superman. Ce n’est pas un crime ! rumine-t-il. ( p.149)
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