Publié chez les
éditeurs Réunis le 23 mai 2017
383 pages
4e
de couverture
Toujours aux
prises avec son ennemie jurée, Maria doit se rendre à l'évidence : la voie de
la sagesse n'a pas fait ses preuves pour déjouer les manigances de Bianca, la
propriétaire du salon d'en face. Fini la gestion de crise, il lui faut
désormais contre-attaquer ! Pour rétablir sa réputation, la colorée coiffeuse
compte bien emprunter les mêmes méthodes que sa rivale et engager les
hostilités. Épaulée par ses fidèles amies, dans ses complots comme dans ses
angoisses, Maria sollicite les conseils d'une psy afin de mieux gérer les
situations délicates découlant de ce crêpage de chignon.
Heureusement,
elle peut également s'appuyer sur son amoureux, Jean-Christophe, dont la
présence est si apaisante. Mais alors qu'ils dressent tous deux des projets
d'avenir, des soupçons commencent à planer sur celui qu'elle croyait être
l'homme de sa vie... Entre la fourrure de ses animaux de compagnie et les
chevelures de ses clients, la jeune femme tentera de se cisailler un chemin
vers le bonheur. Malgré toute sa bonne volonté, aucun fixatif ne pourra
cependant empêcher les imprévus de chambarder ses plans. De quoi devenir...
encore plus exaspérée !
Mon avis
Je remercie
l’auteure de m’avoir envoyé ce deuxième tome qui manquait à ma collection.
J’avais passé un bon moment en lisant le premier bouquin et ce fut aussi le cas
pour celui-ci. Si vous cherchez un roman qui se parcourt rapidement et qui vous
fera du bien, je vous le recommande. Vous ne verrez plus le métier de
coiffeuse de la même manière.
Je donne mon
étoile du match à Jean-Christophe, car malheureusement je suis d’accord avec
lui. Je souhaiterais que Maria soit un peu plus mature. Bien qu’elle ait 28
ans, j’avais parfois l’impression qu’elle était au secondaire quand elle devait
affronter ses problèmes avec Bianca. J’ai apprécié le fait que son conjoint
soit la voix de la raison, qu’il n’a pas peur de s’engager et il peut être
romantique à l'occasion.
J’ai choisi ce
livre, car je souhaitais rire un peu et je trouve que c’est le point positif de
Maria. Elle m’a fait sourire plusieurs fois. Si vous aimez la chicklit, vous
allez apprécier ce type de personnage. On en retrouve dans ce genre littéraire,
mais c’est la première coiffeuse que je rencontrais. C’est ce qui la
différencie des autres romans. D’ailleurs, à la fin, j’ai moins envie de
prendre un rendez-vous au mois de décembre. Je vous laisse deviner pourquoi.
La haine de
Bianca envers la protagoniste demeurait un mystère à la fin du premier bouquin
précédent et depuis ce temps j’étais curieuse d’obtenir une réponse à cet
événement. J’ai dû patienter jusqu’aux derniers chapitres de ce livre pour le
découvrir. Marie-Krystel a fait du bon travail pour garder le suspense. J’avais
un léger doute seulement.
L’écriture est
fluide, les chapitres se terminent de façon à ce qu’on veuille connaître la
suite. C’est un roman qui fait du bien et vous vous éviterez de vous creuser la
tête. Avec le temps des fêtes qui arrive, les mots de l’auteure vous
remonteront le moral. Si vous désirez lire, mais ressentez de la fatigue, c’est
un bouquin que je suggérais.
Extraits
Ce que je
donnerais pour retourner à l’école, moi ! J’aurais beaucoup plus de
vacances en un seul mois qu’en une année entière. Bon, j’exagère peut-être un
peu. Mais pas tant que ça ! Me semble qu’ils ont juste ça, des congés, ces
enfants-là ! (p.10)
Avant, j’aimais
beaucoup venir chez la coiffeuse. Je prenais soin de ma peau, je m’achetais
tous les mois des nouveaux vêtements. Mais à cause de..Enfin. Je me suis
laissée aller. J’ai pris beaucoup de poids, les dix dernières années. Je ne me
maquille pas non plus. (p.26)
« Y a rien qui bat le bonheur de savoir qu’un petit
être se pointera le bout du nez dans quelques mois », et patati ! et
patata ! Je suis au courant. Mais arrêtez de me reprocher de n’être jamais
aussi occupée que tous ces parents qui ont des marmots. Ce n’est pas vrai. Et
n’allez surtout pas me dire que parce que je ne suis pas encore maman, ma vie
est vide de sens. (p.99)
Si j’ai un
problème ? Mets-en que j’en ai un ! Je souffre d’anxiété généralisée.
Et si vous vous posez la question, oui, c’est difficile à vivre. S’inquiéter de
ce que les gens pensent de nous, avoir peur de passer pour ce qu’on n’est pas,
craindre la maladie sans même l’avoir connue, angoisser à l’idée de perdre un
être cher (tout ça quand il n’y a aucun danger potentiel)… ça finit par être
éreintant. (p.190)
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