mardi 1 novembre 2022

Confidences d’une coiffeuse (encore plus exaspérée !) de Marie-Krystel Gendron

 

Publié chez les éditeurs Réunis le 23 mai 2017

383 pages

4e de couverture

Toujours aux prises avec son ennemie jurée, Maria doit se rendre à l'évidence : la voie de la sagesse n'a pas fait ses preuves pour déjouer les manigances de Bianca, la propriétaire du salon d'en face. Fini la gestion de crise, il lui faut désormais contre-attaquer ! Pour rétablir sa réputation, la colorée coiffeuse compte bien emprunter les mêmes méthodes que sa rivale et engager les hostilités. Épaulée par ses fidèles amies, dans ses complots comme dans ses angoisses, Maria sollicite les conseils d'une psy afin de mieux gérer les situations délicates découlant de ce crêpage de chignon.

Heureusement, elle peut également s'appuyer sur son amoureux, Jean-Christophe, dont la présence est si apaisante. Mais alors qu'ils dressent tous deux des projets d'avenir, des soupçons commencent à planer sur celui qu'elle croyait être l'homme de sa vie... Entre la fourrure de ses animaux de compagnie et les chevelures de ses clients, la jeune femme tentera de se cisailler un chemin vers le bonheur. Malgré toute sa bonne volonté, aucun fixatif ne pourra cependant empêcher les imprévus de chambarder ses plans. De quoi devenir... encore plus exaspérée !

Mon avis

Je remercie l’auteure de m’avoir envoyé ce deuxième tome qui manquait à ma collection. J’avais passé un bon moment en lisant le premier bouquin et ce fut aussi le cas pour celui-ci. Si vous cherchez un roman qui se parcourt rapidement et qui vous fera du bien, je vous le recommande. Vous ne verrez plus le métier de coiffeuse de la même manière.

Je donne mon étoile du match à Jean-Christophe, car malheureusement je suis d’accord avec lui. Je souhaiterais que Maria soit un peu plus mature. Bien qu’elle ait 28 ans, j’avais parfois l’impression qu’elle était au secondaire quand elle devait affronter ses problèmes avec Bianca. J’ai apprécié le fait que son conjoint soit la voix de la raison, qu’il n’a pas peur de s’engager et il peut être romantique à l'occasion.

J’ai choisi ce livre, car je souhaitais rire un peu et je trouve que c’est le point positif de Maria. Elle m’a fait sourire plusieurs fois. Si vous aimez la chicklit, vous allez apprécier ce type de personnage. On en retrouve dans ce genre littéraire, mais c’est la première coiffeuse que je rencontrais. C’est ce qui la différencie des autres romans. D’ailleurs, à la fin, j’ai moins envie de prendre un rendez-vous au mois de décembre. Je vous laisse deviner pourquoi.

La haine de Bianca envers la protagoniste demeurait un mystère à la fin du premier bouquin précédent et depuis ce temps j’étais curieuse d’obtenir une réponse à cet événement. J’ai dû patienter jusqu’aux derniers chapitres de ce livre pour le découvrir. Marie-Krystel a fait du bon travail pour garder le suspense. J’avais un léger doute seulement.

L’écriture est fluide, les chapitres se terminent de façon à ce qu’on veuille connaître la suite. C’est un roman qui fait du bien et vous vous éviterez de vous creuser la tête. Avec le temps des fêtes qui arrive, les mots de l’auteure vous remonteront le moral. Si vous désirez lire, mais ressentez de la fatigue, c’est un bouquin que je suggérais.

Extraits

Ce que je donnerais pour retourner à l’école, moi ! J’aurais beaucoup plus de vacances en un seul mois qu’en une année entière. Bon, j’exagère peut-être un peu. Mais pas tant que ça ! Me semble qu’ils ont juste ça, des congés, ces enfants-là ! (p.10)

Avant, j’aimais beaucoup venir chez la coiffeuse. Je prenais soin de ma peau, je m’achetais tous les mois des nouveaux vêtements. Mais à cause de..Enfin. Je me suis laissée aller. J’ai pris beaucoup de poids, les dix dernières années. Je ne me maquille pas non plus. (p.26)

« Y a rien qui bat le bonheur de savoir qu’un petit être se pointera le bout du nez dans quelques mois », et patati ! et patata ! Je suis au courant. Mais arrêtez de me reprocher de n’être jamais aussi occupée que tous ces parents qui ont des marmots. Ce n’est pas vrai. Et n’allez surtout pas me dire que parce que je ne suis pas encore maman, ma vie est vide de sens. (p.99)

Si j’ai un problème ? Mets-en que j’en ai un ! Je souffre d’anxiété généralisée. Et si vous vous posez la question, oui, c’est difficile à vivre. S’inquiéter de ce que les gens pensent de nous, avoir peur de passer pour ce qu’on n’est pas, craindre la maladie sans même l’avoir connue, angoisser à l’idée de perdre un être cher (tout ça quand il n’y a aucun danger potentiel)… ça finit par être éreintant. (p.190)

Mon entrevue avec l'auteure 

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