Publié chez les
éditions Édito le 17 octobre 2022
4e
de couverture
On n’est jamais
une soeur sans l’Autre. De naissance ou de coeur, nous sommes toutes unies par
un lien de transmission et d’échange qui nous transforme. C’est dans cet esprit
de sororité que nous avons eu envie d’aborder un thème essentiel à nos yeux :
la recherche d’un bien-être, d’un équilibre de vie où le corps, le coeur et
l’esprit vibrent en harmonie.
Mon avis
Lorsque j’étais
enfant, j’étais une admiratrice de Mitsou au point que c’était devenu mon
surnom et il fallait éviter de me déranger pendant que je regardais son
émission. J’ai continué à suivre sa carrière et je n’ai pas hésité à me
procurer le livre de bien-être qu’elle a écrit avec ses deux sœurs. Cela fait
un moment que je n’en avais pas lu et je vous confie que j’en avais besoin.
Cette lecture m’a remonté le moral.
J’ai souvent dit
que les œuvres publiées chez Edito avaient de magnifiques couvertures, c’est aussi le cas pour celle-ci sans oublier les photos à l'intérieur. Chaque image reflétait le thème
discuté et faisait ressentir une sensation positive au lecteur. Le bouquin
parle de trois sujets en particulier : le corps, le cœur et l’esprit. Les
auteures mentionnent plusieurs astuces que vous avez probablement remarquées
dans d’autres livres de bien-être, mais j’ai aimé découvrir leurs expériences
et points de vue.
Je connaissais
peu la danse extatique que présente Abeille et j’ai été ravie d’en apprendre
plus sur le sujet. J’en ai fait qu’une seule fois pour célébrer le nouvel an.
Je vais comprendre davantage lorsque je vais réessayer.
Vous allez aussi
trouver des exemples de recettes, quelques poses de yoga et des récits de vie
juste assez courts pour capter votre attention. C’est un livre qui se parcourt
rapidement, mais très bien divisé et pratique si vous souhaitez y retourner
plus tard. Chaque section peut se lire séparément. Vous trouverez cela utile, si
vous éprouvez de la difficulté à vous concentrer. Mon passage favori est celui
sur l’amitié, cela m’a fait réfléchir, car j’ai vécu plusieurs changements sur
ce plan depuis les dernières années.
Je cherche
toujours des moyens pour améliorer la gestion de mon anxiété et cette œuvre
accomplit sa mission. Je vous le recommande si vous souhaitez traverser la
grisaille de l’automne sans trop déprimer.
Extraits
Mais quelle
serait donc la plus grande cause de distraction ? Eh bien, à 90%, ce
serait notre inconfort. Des sentiments comme l’insécurité, l’ennui, la peine ou
la solitude déclencheraient en nous ce besoin d’aller voir ailleurs, pour se
libérer de ce mal-être. (p.22)
Entamer notre shadow work , c’est d’abord reconnaître
que ces parts d’ombre font partie de nous. C’est choisir d’y faire face et
d’aller à la rencontre des doutes et des peurs qui nous limitent. C’est
déterminer les éléments de notre vie qui génèrent stress, souffrance, mais que
l’on a choisi d’ignorer, en leur donnant l’espace nécessaire pour les
comprendre et peut-être faire la paix avec eux. (p.55)
Je rumine dans ma position du chien tête en bas et
j’obsède : est-ce qu’on peut tout leur mettre sur le dos, à ces christie
d’hormones? Si mes enfants et mon chum m’irritent, est-ce vraiment juste la
faute de mes hormones? (p.146)
En effet, les amitiés se transforment avec le temps. C’est
normal, et il se peut qu’une relation amicale que nous entretenons depuis
longtemps ne nous convienne plus et que ce sentiment soit mutuel. Quand c’est
le cas, la coupure se fait naturellement. Les chemins se séparent sans heurts
et chacun continue sa route. C’est quand on ne partage pas le même sentiment
que ça se corse. (p.209)
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