Publié chez les
éditions de l’Homme le 28 septembre 2022
224 pages
4e
de couverture
Après avoir passé
687 jours les yeux levés vers la planète rouge, Farah Alibay partage
ses découvertes fabuleuses. Le 18 février 2021, l'astromobile Perseverance atterrit
sur Mars après avoir parcouru 471 millions de kilomètres. Au même moment
débarque sur nos écrans une jeune femme à la chevelure écarlate et à la joie de
vivre contagieuse. Au fur et à mesure que s'accumulent les prouesses
scientifiques de la mission Mars 2020, le monde entier apprend à connaître
cette scientifique pas comme les autres. Dans cet ouvrage rédigé pendant ces
mois frénétiques, Farah révèle sa propre conquête de l'espace, des rues
tranquilles de Joliette aux installations futuristes du Jet Propulsion
Laboratory. La réussite et l'échec, les défis, la place des femmes dans un
univers traditionnellement masculin, la diversité, l'anxiété de performance, le
sport, le savoir et l'ambition : elle aborde ces questions avec franchise et
lucidité. Car Mars n'est qu'une étape dans le parcours de cette rock star de
l'ingénierie spatiale; qui sait où la science et l'imagination la mèneront? Une
inspiration pour des générations de rêveurs.
Mon avis
J’ai entendu parler
de l’auteure lors de son passage à Infoman lorsqu’elle travaillait sur le
projet avec Perseverance et j’ai trouvé son enthousiasme
contagieux. Quand Maps m’a appris qu’elle allait publier un livre, j’ai voulu
connaître davantage son histoire et ce bouquin atteint parfaitement ce but. Vous
n’avez pas besoin d’être passionné d’aérospatial pour apprécier l’œuvre . Certains
chapitres décrivent son expérience à la NASA, mais aussi des récits des membres
de sa famille.
Les chapitres
sont indépendants et courts. Si vous éprouvez de la difficulté à vous
concentrer ou vous ressentez de la fatigue, c’est un livre que je vous
recommanderais. Vous pouvez terminer un chapitre et continuer avec le prochain
quelques jours plus tard sans à avoir à relire le précédent pour comprendre la
suite.
J’ai bien aimé
voir son évolution et d’où vient son intérêt pour l’ingénierie. J’ai aussi
grandi avec Passe-Partout et vécu de l’intimidation au secondaire. C’est les
deux points que j’ai pu connecter avec l’auteure. Elle mentionne ses échecs et
qu’elle a dû persévérer plus d’une fois pour atteindre ses buts. Comme je travaille
aussi dans un domaine atypique, j’ai été inspirée par son histoire. On connaît
tous des moments de découragement et je le recommande chaudement à ceux qui
vivent une passe de questionnement. Peut-être que ce livre pour motivera à
trouver des réponses.
J’ai été touché
par son opinion sur les études. J’ai terminé les miennes en 2009, mais je n’ai
jamais cessé d’apprendre que cela soit en lisant, en regardant des
documentaires ou en suivant des cours les week-ends. Je crois que c’est une
bonne base pour pouvoir atteindre ses buts. Bien que son parcours soit hors de
l’ordinaire, je trouve que Farah Alibay est une femme terre à terre et plusieurs
d’entre nous pourront se retrouver dans
ses mots même si nous n’espérons pas voyager à travers les étoiles.
Extraits
Mes parents ont
toujours économisé pour pouvoir payer nos droits de scolarité. « Ils
peuvent prendre votre argent, votre maison et votre pays, mais ils ne peuvent
pas prendre votre éducation. C’est donc le cadeau que nous vous offrons. ».
(p.39)
Quand je n’étais
pas dehors en train de jouer ou faire du sport, je passais mes journées dans
les livres. Ces livres me permettaient de visiter mille et un mondes différents
et de voyager avec mon imagination. (p.57))
A mes yeux,
toutes ces facettes de moi-même n’étaient pas des contradictions, c’était
simplement ce qui constituait mon identité : j’étais une fille qui pouvait
s’intéresser à tout. (p.65)
En réalité chacun
sait de quoi il est capable ; il suffit d’écouter son cœur et de foncer
vers ses buts, sans avoir peur et sans écouter les opinions des autres. Ça ne
garantit pas la réussite, bien sûr mais c’est un sacrilège que de ne pas au
moins tenter le coup parce que quelqu’un d’autre ne croit pas en nous. (p.70)
Les oui ont
défini ma carrière, tandis que les non m’ont appris la persévérance,
l’importance de ne pas perdre espoir et de se relever quand on tombe. (p.99)
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