mercredi 30 mars 2022

Entrevue avec Daniel Gélinas

 


Crédits : Communications du Salon international du livre de Québec 

Questions

D’où vous vient votre amour pour la littérature ?

J’ai vraiment découvert la lecture autour de la vingtaine. C’est avec « Le cercle bleu des Matarèse » de Robert Ludlum que j’ai vraiment compris comment un roman peut te faire voyager, rêver et décrocher complètement de la réalité quotidienne.  La littérature possède cette magie et depuis ce temps je continue à rechercher cette sensation à travers toutes les œuvres que je parcours.

Selon vous, quelles sont les qualités d’un bon directeur-général d’un Salon du livre ?

Les qualités d’un bon directeur général pour la gestion d’un événement sont sensiblement les mêmes pour l’ensemble de cette « industrie ». Pour avoir dirigé un festival de cinéma (Festival de cinéma des 3 Amériques), des festivals de musique dont le Festival d’été de Québec et les fêtes du 400e anniversaire de la ville de Québec, les principales qualités sont :

-          Bonne connaissance du produit,

-          Bonne capacité de planification,

-          Avoir une bonne sensibilité pour les attentes du client,

-          Bonne capacité de rassembleur,

-          Être novateur et créatif,

-          Et surtout, obtenir le succès de l’événement comme seule option…

Quel est votre parcours avant de devenir directeur général du Salon international du livre de Québec ?

Toute ma vie professionnelle a, étrangement, été marquée par le fait que j’ai toujours été DG, tout comme les initiales de mon nom. Les voici :

DG, Corporation de Développement économique de la région de Maskinongé

DG, Orchestre symphonique de Trois-Rivières,

DG, Festival de Trois-Rivières

DG, Festival de cinéma des 3 Amériques

DG, Festival international d’été de Québec

DG, 400e anniversaire de la ville de Québec

DG, finalement du SILQ!!!

Quels défis avez-vous rencontrés avec cette édition après une longue pause ?

Ouf, beaucoup de réflexions, de recherches, d’analyses et de consultations. Le défi a été de visualiser quelles seraient les meilleures options pour revenir en force. Pas facile avec une pandémie qui ne cessait de nous apporter des obstacles, mais nous les avons affrontés.

Le défi de cette édition a été de convaincre l’industrie de revenir et de réaliser cette édition dans un laps de temps hors du commun.

Pour l’instant la réussite à cet égard est palpable, maintenant nous attendons notre public !!!

Quels sont vos souhaits pour le salon de cette année ?

Un public satisfait, heureux et souriant. C’est pour cela que nous le faisons.

Que notre nouvelle innovation « Auteur.e Studio » soit couronnée de succès par la qualité du produit et des auteurs et autrices qui en feront partie.

Et notre souhait le plus cher est que la RENCONTRE entre les auteurs-autrices et le public se concrétise comme deux âmes se retrouvant après une séparation douloureuse. 

Quelle est votre vision pour le SILQ 2023 ?

Un SILQ qui réunit, non seulement les artisans d’ici, mais aussi les auteurs et autrices venant de l’international, marque importante de son ADN.

Quelles sont vos suggestions littéraires pour un lecteur qui désire découvrir la littérature québécoise ?

Il y en aurait beaucoup, mais s’il y a encore des gens qui n’ont pas découvert David Goudeault et bien lisez « La bête intégrale », mon coup de cœur des dernières années.

À mes yeux c’est exceptionnel ! Une œuvre coup de point truffée d’expressions et d’images renversantes.

 

 


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