Biographie
Née à Winnipeg au
Manitoba, d’une mère enseignante et d’un père journaliste, Nathalie D’Amours
fait ses études secondaires et collégiales, sur la Rive-Sud de Montréal.
Enseignante au primaire, elle partage son temps entre sa vie de famille à
Boucherville et l’écriture. La dernière fois est son quatrième roman.
Crédit : Auteur Nathalie D’Amours |
Robert Laffont Canada
Questions
Quelles
astuces utilises-tu pour jongler avec l’écriture, ta famille et ton travail à
temps plein ?
Ouf ! C’est
difficile par moments. Ce qui m’aide le plus, ce sont les habitudes de travail
et la routine. Je fais ma journée à l’école, je reviens à la maison entre 5h et
5h30, je parle avec mes enfants, prépare le souper, fais les trucs de maison.
(Je corrige rarement le soir, je fais ça le dimanche.) Ensuite, je prends ma
douche et idéalement, je commence à écrire vers 9h30 ou 10h, jusqu’à ce qu’il
soit trop tard. Et je fais ça tous les jours (ou presque, je m’accorde parfois
le vendredi). Si je saute une journée d’écriture, je ne suis pas fière de moi
et ça se ressent dans mon humeur. Et s’il y a une nouvelle série vraiment
chouette sur Netflix (pas trop souvent), je me limite à un épisode et repousse
un peu l’heure d’écriture.
Quelles sont
tes principales sources d’inspiration ?
Elles sont assez
variées. Même si j’écris des romans somme toute légers, j’aime quand même y
aborder des thèmes qui sont des préoccupations pour moi comme la justice
sociale, la dépression ou l’égalité homme-femme. Je le fais en douceur dans
l’histoire. Mes idées viennent de mon vécu, de l’actualité, de chansons que
j’écoute, d’une image ou d’une phrase dans un livre. J’ai eu l’idée pour La
dernière fois en voyant une publicité dans un abribus. Une chanson de Coldplay
a inspiré un chapitre dans Le Royaume, La prophétie.
Qu’est-ce qui
t’a attiré vers la romance ? Prévois-tu de te lancer dans un autre
genre ?
Je change souvent
de genre. Mes deux premiers romans étaient du fantasy, ensuite une romance,
ensuite un polar, un roman jeunesse, la trilogie À bout de souffle est une
romance, et je travaille sur d’autres genres en ce moment. Cependant, le livre
jeunesse mis à part, l’amour est un élément central dans chacune de mes
histoires. Pour moi, c’est impossible de faire autrement. L’amour, c’est un
besoin essentiel dans la vie. Tout le monde l’expérimente. L’amour nous fait
rêver, nous fait pleurer, il a été à l’origine de grandes réalisations et a
provoqué des guerres. Certaines personnes échaudées le renient, d’autres ne
vivent que pour lui. Chose certaine, on ne peut pas vraiment parler de la vie
sans parler d’amour.
Quels conseils
donnerais-tu à un nouvel écrivain ?
D’écrire et de
réécrire, encore et encore, et de persévérer. Demander à ses amis de lire et de
commenter honnêtement. De ne pas se fâcher si les commentaires ne nous plaisent
pas mais de nous questionner puis de décider si on garde ça tel quel ou si on
modifie. De se relire souvent. C’est difficile de se faire publier. C’est
difficile de se faire dire non une fois, deux fois, trois ou quatre fois, mais
il ne faut pas abandonner. D’ailleurs, il ne faut pas le faire juste pour se
faire publier, il faut le faire d’abord pour soi. Pour le plaisir, pour
s’améliorer, pour avoir un sentiment de satisfaction une fois qu’on a écrit ce
que l’on voulait dire. Le reste viendra.
Lequel de tes
romans conseillerais-tu à un nouveau lecteur ?
Ça dépendrait de
la personnalité de l’auteur. J’aurais tendance à conseiller les plus récents,
ne serait-ce parce que je les trouve mieux écrits (je me suis améliorée avec le
temps, enfin je trouve ! Hi ! Hi !), mais s’il préfère le
fantasy, je serais heureuse de lui présenter mes deux premiers.
Quels sont tes
prochains projets ?
J’achève une
duologie qui relève plus du drame (mais dans lequel une magnifique histoire
d’amour finit par se développer) et je travaille aussi sur un projet top
secret. Quelque chose de complètement différent qui me sort de ma zone de
confort. C’est un défi très emballant et stimulant dont j’ai hâte de pouvoir
parler… éventuellement !
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