lundi 11 octobre 2021

Entrevue avec Annie-Claude Larocque

 


Biographie :

Diplômée en graphisme et artiste dans l’âme, Annie-Claude Larocque, la présidente d’ÉdiLigne, a travaillé plusieurs années dans une imprimerie locale. Passionnée par les romans, elle ouvre sa propre compagnie d’impression de livres en 2003.

En 2012, la forte demande pour les impressions de roman fera en sorte qu’elle décidera de suivre des cours en édition. Réalisant son rêve, c’est en 2016, suivant les conseils de l’ANEL, qu’elle décide d’incorporer la maison d’édition qui sera : Les éditions ÉdiLigne inc.

Maintenant, la ME compte 105 titres de 29 différents auteurs. Plus de 6 750 personnes suivent maintenant la page Facebook. Ils sont présents dans 12 Salons du Livre à travers le Québec. Distribuée et diffusée par les messageries A.D.P. Et, nouvellement, ÉdiLigne lance sa division, Hors-Ligne, afin de séparer les livres jeunesse des livres pour adulte.

Notre force : les couvertures attirantes, des livres adaptés pour le bon groupe d’âge avec un bon public cible. Reste à les faire connaître partout!



Questions

D’où t’est venue l’idée de créer la maison d’édition Édiligne ?

Quand je travaillais dans mon imprimerie, des auteurs qui s’autoéditaient venaient me voir pour que je travaille sur leur projet. À l’occasion, je voyais passer des super bons romans, mais ceux-ci restaient inconnus de tous. Je trouvais ça dommage que ces romans ne soient pas distribués en librairie. J’ai donc décidé de suivre des cours en édition pour faire connaître ces romans.

Quels conseils donnerais-tu à une personne qui souhaiterait se lancer dans l’édition ?

D’être persévérant. Le domaine de l’édition est super difficile, on rencontre plusieurs obstacles qui ne sont pas montrés dans les formations. Il faut aussi s’entourer de personnes qui connaissent déjà le milieu du livre. 

Selon toi, quelles sont les qualités d’un bon éditeur ?

Il doit être à l’écoute de ses auteurs et de ses lecteurs. Il faut aussi comprendre le milieu du marketing, un bon éditeur ce n’est pas nécessairement celui qui édite le meilleur texte, c’est aussi celui qui fera en sorte de le faire connaître. Et c’est tout un défi!

Quels défis as-tu rencontrés au début de ta carrière ?

Bien entendu, on peut parler de la mise de fonds qu’un éditeur doit débourser pour la correction, la révision, les montages, l’impression, etc., et ce, avant de savoir si le livre va se vendre. Mais, pour ma part, le plus gros obstacle était de trouver un bon distributeur/diffuseur. Lorsque j’ai commencé, je faisais affaire avec les presses Benjamin. Dès que mon premier titre est sorti en librairie, ce distributeur a fait faillite. Énormément d’éditeurs ont eu des problèmes financiers, et de la difficulté à se trouver un nouveau distributeur. On se rappellera de la Courte-Échelle, un emblème pour la jeunesse au Québec…

Quels livres suggérerais-tu à un lecteur qui vient de découvrir Édiligne ?

Chaque lecteur à ses goûts et ses styles personnels. Habituellement, quand un lecteur passe dans mon kiosque, ou a mon bureau, je lui demande ce qu’il préfère comme style ou comme grosseur de livre ; romance ou non ; et bien entendu, l’âge à beaucoup d’importance 😉. Chaque auteur à son style et tous nos auteurs ont du talent. Je dirais que nos livres sont addictifs.

Quels sont tes prochains projets ?

On en a pleins ! La nouvelle branche Hors-Ligne en est un gros. On refait le site Web pour avoir une apparence plus adulte avec ÉdiLigne et plus jeune avec Hors-Ligne. On a des beaux projets de BD et de romans, on a plusieurs nouveaux auteurs à vous faire découvrir, tous des coups de cœur de notre comité de lecture !


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