dimanche 4 juillet 2021

Death Note Tome 1 de Tsugami Ohba et Takeshi Obata

 


Publié chez les éditions Kana en avril 2007

210 pages

4e de couverture

Light, un brillant lycéen, découvre le carnet d’un dieu de la Mort. Tous ceux dont le nom y est inscrit sont condamnés à mourir! Un duel sans merci s’engage entre Light, le justicier, et L, un mystérieux enquêteur.

Mon avis

Avant de débuter cette chronique, je précise que je conseille ce manga aux gens de 16 ans et plus à cause de son contenu. Je suis rarement tombé sur un manga qui fait autant réfléchir que celui-ci. Je l’ai découvert lorsque j’ai commencé à lire ce genre de livre et j’ai immédiatement adhéré à l’univers de Light, Ryûk, Misa et L. Je crois qu’on s’est déjà tous posé la question si certains criminels devaient demeurer en prison ou mériter la peine de mort. Light n’a pas hésité longtemps pour répondre à cette question et c’est pour cela que L part à sa poursuivre sans nécessairement savoir sa véritable identité.

Les deux protagonistes sont hors de l’ordinaire. Light semble un gentil garçon, mais il tombe rapidement dans le côté obscur face aux injustices causées par les êtres humains. L, est un enquêteur associable qui préfère les pâtisseries aux gens, mais il fait tout en son pouvoir pour résoudre l’affaire Kira. Je préfère L même s’il est loin d’être parfait. Je trouve Light intéressant, car même s’il est machiavélique, on finit par comprendre son raisonnement au fil de la série.

Elle compte 12 tomes et elle est assez rythmée avec un temps mort vers le milieu. J’ai parcouru le premier en seulement une heure, car il introduit un monde obscur et intrigant. Je n’ai rien de négatif à écrire sur le commencement. Je le suggère si vous aimez les univers sombres qui portent à réfléchir. Ce n’est pas un manga à lire pour se changer les idées. Il aborde des thèmes importants malgré qui contient une bonne dose d’humour. Ryûk me donne froid dans le dos, mais c’est le personnage qui m’a le fait plus rire. L a son propre sens de l’humour, il est beaucoup plus ironique.

On voit peu de personnage féminin à l’exception de la mère et de la sœur de Light dans ce tome-ci. Heureusement, cela change au fil de la série. Les dessins sont magnifiques et plairont à ceux qui apprécient le style gothique. J’avais oublié les passages qui se déroulent dans le royaume des dieux de la Mort et ils sont extraordinaires. L’illustrateur a dû prendre un temps fou pour créer ce livre.

Ce que j’aime du début est que chacun des protagonistes tente de découvrir qui est l’autre. Je vous laisse vous le procurer pour savoir s’ils obtiennent des réponses à leurs questions. Les deux sont très intelligents et selon Google, L l’est davantage. Si vous avez vu la série, je souhaite connaître votre avis, car je suis encore indécise à ce sujet. J’aimerais être en accord, mais j’ai des réserves. J’ai toujours eu un faible pour les hommes plus intelligents que la moyenne, c’est peut-être pour cela que j’ai une préférence pour l’enquêteur.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

La nuit de ta disparition de Victoria Charlton et Alexandre Soublière

  Publié chez les éditions de l’homme le 25 septembre 296 pages Lu en format papier 4 e de couverture Un roman policier aux frontiè...