Publié chez De Mortagne le 30 juin 2021
376 pages
4e de couverture
Pour toutes celles qui, comme moi, se sont déjà plaintes que la vie allait trop
vite et que ce serait donc le fun de s'arrêter…
Un mot : PANDEMIE.
La prochaine fois, gang, soyons plus précises dans nos demandes à l'Univers?!
A l'époque précovid, quand mes trois enfants avaient trente-quatre activités
parascolaires par semaine, mon couple était loin dans ma liste de priorités.
Mon cerveau s'était même convaincu que remplacer le sexe par Netflix était tout
à fait normal.
Maintenant, grâce à ce merveilleux temps de qualité en famille imposé, je ne
peux plus juste longer les murs pour fuir nos problèmes conjugaux. Et que dire
de l'arrivée dans notre bulle de Lucie-Fer, ma belle-mère...
Ça va bien aller ! (S'il y a un dessin d'arc-en-ciel décoloré qui l'affirme,
dans ma fenêtre, ça doit être vrai?!?) En cas de doute, rappelons-nous que la
SAQ est un service essentiel et qu'un verre entre amies, même à distance, ça
fait toujours un bien fou?!
Mon avis
Je sais que je risque de répéter la même chose que
les autres blogueuses, mais j’adore l’écriture de Geneviève Cloutier. Un
week-end sur 2 est tombé dans ma vie juste avant la pandémie et cela m’a aidé à
conserver ma santé mentale. Julia demeure en 2e position dans
la série Veuve de chasse.
C’est la première fois que je chronique un de ses
livres, mais j’ai lu toute sa bibliographie et Geneviève Cloutier fait partie
de ma liste de mes auteurs favoris. Ce n'est pas à cause des mentions de mon
groupe préféré dans presque chacun de ses bouquins, mais bien pour ses personnages
attachants, elle a un excellent sens de l’humour et on note une bonne évolution
de l’histoire du premier chapitre jusqu’au dernier.
Je ne vous cacherais pas que j’étais un peu
frileuse à parcourir un roman qui se passe pendant la pandémie, j’essaie de
l’oublier lorsque je tente de m’évader. Cependant, l’auteure l’utilise
seulement comme contexte pour décrire la vie de couple aux ralentie de Mélanie
de Greg. Je n’ai pas du tout pensé à ce que l’on voit aux nouvelles et il y a
même certains moments cocasses qui auraient pu se dérouler dans la vie réelle.
Je conseille de lire la trilogie Un week-end sur 2
avant d’entamer celui-ci, car on y retrouve certaines allusions sans
divulgâcheurs. Je le suggère seulement pour pouvoir apprécier l’histoire
davantage.
On en découvre plus sur Mélanie, une des meilleures
amies de Caroline. Elle m’avait bien fait rire dans la trilogie. Cette fois-ci,
on en apprend plus son côté un peu plus sérieux lorsque vient le temps de
régler des problèmes familiaux. Ne vous inquiètez pas, elle garde son humour.
J’ai bien aimé que Greg apporte un point de vue masculin face à certaines
situations. Même si le roman est surtout à propos de Mélanie, son conjoint
prend une place importante.
Quant à l’antagoniste Lucie-Fer, j’ai aimé la
détester. Je n’ai pas encore de belle-mère, mais je ne souhaite pas qu'elle
soit comme elle. J’ai quand même commencé à l'apprécier au fil de ma lecture,
car elle dévoile pourquoi elle agit de la sorte et ses commentaires sont très
drôles. J’ai adoré les flèches qu’elle lance à Mélanie.
Le bouquin contient un peu de romance puisqu'on
parle beaucoup de la relation entre Mélanie et Greg qui n’est pas toujours rose
et en plus, ils doivent être ensemble presque tout le temps à cause du
confinement, ce qui fait que les problèmes conjugaux ressortent plus. La
famille vient en second lieux puisque la belle-mère aménage et leurs enfants ne
prennent pas mal de place. Sans trop se creuser la tête, on voit que les
protagonistes tentent de différencier la ligne entre être un couple et être un
parent. Caro et Béatrice sont aussi présentes et j’aime le fait que Mélanie
peut compter sur ses amies malgré la séparation due à la pandémie. D’ailleurs,
je souhaite que le prochain roman de l’auteure aille Béatrice comme
protagoniste.
Certaines chick-lit me déçoivent parfois, mais pas
cette fois-ci. L’écrivaine dose bien les différents aspects de l’histoire et
l’évolution des personnages fait en sorte qu’on veut poursuivre notre lecture
jusqu’à la fin. Elle a le don de s’inspirer des événements de la vie de tous
les jours en y ajoutant une pointe d’humour sans exagérer et que cela ressemble
aux clichés qu’on retrouve dans ce genre littéraire.
Extraits
- - C’est la faute de Disney aussi, on s’est fait dire
depuis qu’on est petites que ça prenait absolument un prince pour arriver à «
Ils vécurent heureux », m’appuie Caroline
- -Fuck Disney! Vous vous rendez compte que la
seule princesse à pas avoir trouvé son prince, c’est comme par hasard la reine
des frigides? Subtil comme sous-texte! (p.167)
- -Ce n’est pas un nom!
- - Venant de la plus grande fan des Backstreet Boys,
je suis un peu déçu! (p.302)
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