Biographie
En 2015, douze mois après sa découverte inespérée, voire maladive, de la
littérature adulte, Joannie cesse enfin de vouloir modifier chaque livre qui
lui tombe sur la main et se lance plutôt dans l’écriture. Six mois plus tard,
son tout premier roman voit le jour et l’année suivante, Rien de trop beau
pour mes 18 ans ! est publié aux éditions de Mortagne. En 2019, l’auteure
signe Victime collatérale dans la populaire collection Tabou, puis Jusqu’à
lui, une romance jeune adulte. En 2020, Joannie participe au collectif pour
ados #sanstabou, avant de nous offrir Celle de trop.
Questions
Qu’est-ce qui t’a inspiré pour écrire Celle de
trop ?
En grande partie, de mes amies d’enfance, elles-mêmes jumelles identiques.
Et de ce lien unique, indestructible, qui les liera toute leur vie, malgré ces injustices
passées au sein de leur famille.
Je désirais créer une histoire entourant des jumelles depuis un moment, mais
je ne trouvais pas la bonne approche. Puis, on m’a proposé de contribuer à la
collection Tabou, et le déclic s’est fait lorsque j’ai terminé l’écriture de Victime
collatérale. Le thème serait l’enfant préféré ! Et la pauvre Éléonore
trouverait du réconfort auprès d’un tuteur quasi parfait et d’un homme-garçon original.
L’inspiration première pour Timothée vient d’un jeune client (de mon ancien
magasin d’aliments en vrac), qui, malgré sa déficience intellectuelle, souriait
constamment et me répétait à chaque visite : Tu es belle.
Impossible de ne pas tomber sous son charme !
Est-ce qu’il y a un sujet que tu n’oserais pas écrire et
pourquoi ?
Je crois que je vais plutôt répondre au sens large et dire : tout sujet
trop violent ou trop gore. Voyez-vous, j’ai un cœur sensible (qui a parfois
peur de son ombre !), et j’écris ce que j’adore lire ou visionner à la
télé, soit des histoires dramatiques et romantiques qui se terminent bien...
Alors, ouais, on est bien loin du sanglant. Hi ! Hi !
Est-ce que tu lis d’autre genre littéraire que le jeune
adulte ?
Très peu, je l’avoue. J’ai lu de la romance pour adulte et pour adolescent,
ainsi que de la science-fiction et du fantastique. Récemment, j’ai osé
explorer les albums jeunesse, les mangas (le talent des illustrateurs,
wow !), puis les thrillers. Je n’ai pas eu de coup de cœur. Mais je vais
continuer d’élargir mes horizons, c’est certain ! Qui sait, une autre
révélation m’attend peut-être ?
Si un lecteur vient de te découvrir, lequel de tes romans
lui conseillerais-tu ?
Hum... J’ai envie de dire mon premier roman : Rien de trop beau
pour mes 18 ans!, simplement pour lui permettre d’observer l’évolution
croissante de ma plume en tant qu’auteure.
As-tu toujours eu l’habitude de vouloir réécrire les
livres que tu lisais ?
Oh que oui ! Je le mentionne même dans ma biographie. :) En fait,
ma tendance à réinventer chaque lecture est ce qui m’a menée à rédiger ma
première histoire (L’amour, le destin, et moi dans tout ça ? alias Rien
de trop beau pour mes 18 ans!). Fatiguée de m’entendre commenter, ma sœur m’a
mise au défi de pondre l’histoire parfaite à l’automne 2015. Et bien, défi
lancé, défi relevé !
Est-ce que tu as déjà écrit une fanfic à l’époque ?
Si oui, sur quel thème ?
Non. Lorsque j’étais adolescente, l’écriture se résumait aux gribouillis
dans mon journal intime et aux poèmes sur l’amour de ma vie, cachés sous
mon lit ! Ha ! Ha ! Cela dit, peut-être qu’un jour je me
prêterai au jeu de la fanfiction, pour mon propre plaisir.
Qu’est-ce qui t’inspire le plus lorsque tu écris ?
La vie en générale, le quotidien, les documentaires, les films, les séries
télés et les nouvelles troublantes sur le net. D’ailleurs, c’est après avoir visionné
l’entrevue d’une jeune américaine victime d’un grave accident de la route
qu’est née Emilia, le personnage principal dans Jusqu’à lui. La cause, les
circonstances, les conséquences de ce tragique événement ainsi que la
résilience dont a fait preuve cette jeune femme m’ont grandement servi dans mon
processus créatif.
Quels conseils donnerais-tu à un nouvel auteur ?
Crois en toi, outille-toi, n’aie pas peur de demander conseil, persévère
autant de fois que tu désespères, et SUTOUT, n’essaie pas d’imiter le style
d’écriture de tes auteurs préférés. Car, comme l’a dit Sacha Sperling, un
écrivain français : Il faut être comme personne si l’on veut être
quelqu’un... Alors, trouve ta propre couleur. <3
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