Biographie
Née en 1972 à Pont-Rouge, Sandra Dussault est enseignante. Elle est l'autrice de plusieurs romans pour la jeunesse, dont Direction Saint-Creux-des-Meuh-Meuh (Québec Amérique, 2014), finaliste au Prix littéraire du Gouverneur général.
Questions
1- Si un lecteur venait tout juste de te découvrir, par lequel de tes romans lui conseillerais-tu de commencer?
Ça dépend de son âge et de son style de lectures habituelles. S’il a moins de 12 ans, je lui conseillerais la série Justin et les Malcommodes (Boréal). Si c’est une jeune adulte qui aime la romance, je lui dirais de lire Oser pour soi (Luzerne Rousse). Si c’est un adolescent qui recherche les sensations fortes, je le dirigerais vers La Cache ou Le Programme (Québec Amérique). J’en ai pour tous les goûts !
2- Pourquoi avoir choisi d’écrire des romans dans différents styles littéraires?
Parce que je n’ai pas envie d’écrire le même roman plusieurs fois ! J’ai besoin de changement pour garder moi-même l’intérêt dans ce que je fais. C’est un peu pour ça aussi que mes séries ont seulement deux ou trois tomes. J’essaie de me surprendre, d’emprunter des directions auxquelles je n’avais pas pensé au départ.
3- As-tu un genre littéraire favori?
Je préfère les romans jeunes adultes contemporains, mais je lis de tout.
4- As-tu déjà vécu un voyage comme celui de Cédric et Suki?
Pas comme eux, non, mais j’ai passé un été à Toronto dans une famille et c’était la première fois que je me retrouvais seule en milieu inconnu. Je me suis fait des amies là-bas et nos soirées libres avaient effectivement des allures de road trip. On prenait le métro sans savoir où ça nous mènerait, on parlait à des inconnus dans notre anglais plutôt approximatif, on allait voir des films sans comprendre la moitié de ce qui se disait… Je le conseille à tout le monde !
5- As-tu un autre projet littéraire en route avec Luzerne Rousse ou une autre maison d’édition?
J’essaie depuis trois ans de terminer un roman pour Luzerne Rousse et c’est la première fois que c’est aussi difficile ! J’ai commencé trois histoires que j’ai toutes mises de côté pour différentes raisons (l’une d’elle est par contre devenue mon roman-feuilleton La dernière harde) et je m’accroche à la quatrième, que j’espère (non, que je dois !) terminer cette année. Ce sera un roman fantastique, post-apocalyptique, pour jeunes adultes.
6- Quels conseils donnerais-tu à un (e) nouvel (lle) auteur (e) qui désire écrire un roman jeunesse?
Lis ! Beaucoup. Pour savoir ce que tu aimes et ce que tu n’aimes pas. Pour savoir ce qui existe déjà. Pour trouver ton style. Pour développer ton vocabulaire.
Mais surtout : écrire souvent. Le pire ennemi d’un roman en cours d’écriture est la pause qui se prolonge. Et c’est ce qui m’arrive à moi présentement. Retourner à un manuscrit après plusieurs semaines de pause, c’est devoir tout relire du début, se replonger dans l’atmosphère, retrouver les raisons pour lesquelles on avait de l’intérêt pour cette histoire, etc. Et des fois, cet intérêt ne revient pas. Donc, même si c’est seulement quelques lignes, il est important d’écrire régulièrement pour rester près de nos personnages et ne pas perdre l’enthousiasme du début.
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