Publié chez Libre Expression en novembre 2020
144 pages
4e de couverture
Em, c'est le fil qui relie les
ouvriers des plantations de caoutchouc et les femmes des salons de manucure aux
orphelins de l'opération Babylift, qui a évacué des enfants de Saigon en 1975.
Em, c'est celle qui aime.
Mon avis
De toutes les œuvres de cette écrivaine, c’est celle qui m’a le plus bouleversée. J’aurais pu utiliser Toucher, mais c’est un niveau au-dessus. Je me disais qu’il s’agissait d’une fiction, certains personnages m’ont presque fait pleurer. L’auteure s’est inspirée de la guerre du Vietnam et j'ai réalisé que pour chaque personnage, un humain en chair et en os aurait pu vivre ces événements.
Elle a le don de faire ressentir des milliers d’émotions en peu de mot. En mois de 200 pages, je suis passée de la joie, à la colère, à la peine, alors que parfois je lis 500 pages sans rien vivre de palpitant. J’ai parcouru le bouquin en une journée, mais j’ai dû prendre quelques pauses. Normalement, je le fais quand je lis de l'horreur et non une fiction inspirée d’un événement historique. Je suis impressionnée de découvrir comment Kim Thúy a pu lier autant de personnages par un événement et en si peu de page. Je crois que c’était le but en voyant des fils sur différentes pages.
Je vous conseille à toi de la même écrivaine est plus joyeux si c’est ce que vous recherchez une lecture plus légère. Je conseillerais Em, si vous désirez vous mettre dans la peau d’un Vietnamien ou d’un soldat ayant vécu dans ce pays dans les années 1970. J’ai pu apprendre plus sur cette période de l’histoire que je connaissais peu et j’ai trouvé cela plus intéressant qu’un cours.
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