publié par les éditeurs réunis
392 pages
4e de couverture :
Grande Ligne, 1943. La guerre fait rage de l’autre côté de l’Atlantique,
mais ses échos retentissent jusque dans les chaumières québécoises. Depuis que
Philippe, l’aîné de la famille Berger, a été capturé par les Allemands, Ignace
et sa fille Élise ne reçoivent des nouvelles qu’au compte-gouttes. Se
laisser gagner par l’inquiétude n’est pas une option : en l’absence du fils, le
bon fonctionnement du magasin général ne dépend plus que d’eux.
Comme tous les
villageois, ils tentent de traverser du mieux qu’ils le peuvent ces temps
difficiles en attendant le retour des hommes partis au front. Lorsque le
malheur frappe à nouveau, la responsabilité du commerce repose entièrement sur
les épaules d’Élise. En plus de pourvoir au nécessaire, la jeune marchande
fournit à ses concitoyens un lieu de rassemblement et de bavardages.
D’ailleurs, les conversations vont bon train alors qu’un groupe de prisonniers
allemands vient d’être transféré dans la région. La méfiance envers ces
étrangers attisera bien des rumeurs…
Mon avis :
Je n’ai jamais été déçue par une œuvre de Marylène Pion incluant
celle-ci. C’est avec plaisir que j’ai dévoré cet ouvrage qui se déroule dans ma
période historique favorite. Dans les cours au secondaire, on expliquait davantage
ce qui se passait en Europe durant la Deuxième Guerre mondiale qu'au Québec. Ce
roman m'a appris plus sur mon coin de pays. L’auteure n’a pas lésiné sur les
détails dans ce premier tome. J’avoue que parfois cela m’a fait décrocher à
certains moments, mais l’intrigue m’a motivé à poursuivre ma lecture.
Dès les premières pages, je désirais connaitre l’histoire de Friedrich,
cet officier allemand qui se retrouve au Québec a travaillé au magasin général
en tant que prisonnier de guerre. La fin me laisse un peu sur ma faim, mais me
confirme que je vais me procurer le tome 2 dès sa sortie. Je n’aimais pas
le prétendant d’Élise, Charles-Henri, mais après avoir terminé ma lecture, je
reste mitigée à son sujet. J’ai l’impression que mon opinion va changer dans le
prochain tome.
J’ai appris plus sur la vie des prisonniers au Canada. Même si
l’histoire est romancée, l’auteure a décrit les événements à la perfection et
on peut facilement imaginer ce qu’ils ont vécu.
Élise, qui a pris la relève du magasin général est mon deuxième
personnage favori, après Friedrich. On ressent une tension entre eux, même s’ils
ne forment pas un couple.
Le père
d’Élise est adorable, j’ai bien aimé de voir les contrastes entre les deux
générations. Il est aussi un bon exemple pour Friedrich, qui ne passe pas un
séjour de tout repos en terre canadienne. Je donne une note de 9 sur 10 et je
le recommande à tous les passionnés d’histoire.
Avec l'auteure au salon du livre de l'Outaouais 2019
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