mercredi 22 mai 2019

Rumeurs d’un village – La sentence de l’Allemand de Marylène Pion







publié par les éditeurs réunis



392 pages
4e de couverture :
Grande Ligne, 1943. La guerre fait rage de l’autre côté de l’Atlantique, mais ses échos retentissent jusque dans les chaumières québécoises. Depuis que Philippe, l’aîné de la famille Berger, a été capturé par les Allemands, Ignace et sa fille Élise ne reçoivent des nouvelles qu’au compte-gouttes. Se laisser gagner par l’inquiétude n’est pas une option : en l’absence du fils, le bon fonctionnement du magasin général ne dépend plus que d’eux. 
Comme tous les villageois, ils tentent de traverser du mieux qu’ils le peuvent ces temps difficiles en attendant le retour des hommes partis au front. Lorsque le malheur frappe à nouveau, la responsabilité du commerce repose entièrement sur les épaules d’Élise. En plus de pourvoir au nécessaire, la jeune marchande fournit à ses concitoyens un lieu de rassemblement et de bavardages. D’ailleurs, les conversations vont bon train alors qu’un groupe de prisonniers allemands vient d’être transféré dans la région. La méfiance envers ces étrangers attisera bien des rumeurs…

Mon avis :
Je n’ai jamais été déçue par une œuvre de Marylène Pion incluant celle-ci. C’est avec plaisir que j’ai dévoré cet ouvrage qui se déroule dans ma période historique favorite. Dans les cours au secondaire, on expliquait davantage ce qui se passait en Europe durant la Deuxième Guerre mondiale qu'au Québec. Ce roman m'a appris plus sur mon coin de pays. L’auteure n’a pas lésiné sur les détails dans ce premier tome. J’avoue que parfois cela m’a fait décrocher à certains moments, mais l’intrigue m’a motivé à poursuivre ma lecture.  
Dès les premières pages, je désirais connaitre l’histoire de Friedrich, cet officier allemand qui se retrouve au Québec a travaillé au magasin général en tant que prisonnier de guerre. La fin me laisse un peu sur ma faim, mais me confirme que je vais me procurer le tome 2 dès sa sortie.  Je n’aimais pas le prétendant d’Élise, Charles-Henri, mais après avoir terminé ma lecture, je reste mitigée à son sujet. J’ai l’impression que mon opinion va changer dans le prochain tome.
J’ai appris plus sur la vie des prisonniers au Canada. Même si l’histoire est romancée, l’auteure a décrit les événements à la perfection et on peut facilement imaginer ce qu’ils ont vécu.
Élise, qui a pris la relève du magasin général est mon deuxième personnage favori, après Friedrich. On ressent une tension entre eux, même s’ils ne forment pas un couple.
Le père d’Élise est adorable, j’ai bien aimé de voir les contrastes entre les deux générations. Il est aussi un bon exemple pour Friedrich, qui ne passe pas un séjour de tout repos en terre canadienne. Je donne une note de 9 sur 10 et je le recommande à tous les passionnés d’histoire. 




Avec l'auteure au salon du livre de l'Outaouais 2019


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