4e
de couverture :
À la fin du
19e siècle, le village de Wakefield, au Québec, dort paisiblement
sous son manteau de neige. Bravant le vent et le froid, un nouvel arrivant,
Jean Landry, vient s’installer. On le fuit et sa terre est en ruines; il ne
comprend rien à ce qui lui arrive. Une nuit, son sort vient à changer alors
qu’il se porte au secours de sa voisine, la Providence, mère de Carole-Anne et
d’Esther.
Rebaptisé
Sainte-Croix, il se trace un chemin dans le cœur des Providence,
particulièrement dans celui de la jolie et avenante Carole-Anne. Alors que
chacun croit avoir trouvé en lui un ami, un fils, un frère, un fiancé,
Sainte-Croix doit retourner pour une dernière saison dans les bois. Or, son
retour se fait de plus en plus tardif et les filles de Wakefield doivent
combler l’attente..Leur reviendra-t-il?
Mon
avis :
Tout
d’abord, j’aimerais remercier l’auteure pour le service de presse et de m’avoir
fait découvrir une nouvelle maison d’édition. Je désirais lire ce roman depuis 2018,
car l’histoire se passe dans ma région dans une période que je connaissais peu.
Les détails
historiques dans le livre sont impressionnants, on sent que l'écrivaine a pris
du plaisir à se renxeigner sur le 19e siècle. Au fil de ma lecture, j’ai appris
plus sur le style de vie de cette époque. J’ai pu imaginer facilement
Sainte-Croix travaillé dans son étable ou les gens du village à l’aider à
reconstruire sa maison. Par contre, j’aurais souhaité connaitre plus la
psychologie des personnages. Carole-Anne et Jean tombent amoureux dès leur
rencontre, mais il manque de détails sur l'évolution de leur relation.
J’adore le
grand-père de Carole-Anne qui s’occupe de Sainte-Croix comme de son propre
fils. Quand Sainte-Croix quitte Wakefield pour aller plus dans les bois, on
remarque que la famille Providence s'ennuie de Sainte-Croix, mais je trouve
qu'il manque le point de vue de Jean après son départ.
Je dois
avouer que par moment, j’ai éprouvé de la difficulté à embarquer dans l'histoire.
Cependant, cet œuvre pourrait intéresser les gens qui désirent en connaitre
plus sur la région de l'Outaouais.
Merci, Any, pour cette belle critique. Oui, lorsque j’écris, c’est toujours avec le même entrain que je plonge dans la documentation afin d’ériger le squelette de mon histoire sur des bases solides.
RépondreSupprimerLa psychologie que tu recherches entourant la relation entre Carole-Anne et Sainte-Croix se retrouve décrite dans les pensées récurrentes de celui-ci dans le chapitre 4. On y explique aussi à travers Nazareth et Marie-Ange qu’à cette époque, le travail était primordial sur une terre et que cela occupait tout le temps d’un homme. Il n’y avait pas, comme maintenant, du temps pour rêvasser ou pour discuter de ses sentiments. Ce que Sainte-Croix compare au combat de Jacob avec l’ange est une forte métaphore et combinée aux autres pensées de ce chapitre, cela exprime énormément sur ses sentiments.
Quant à ceux de Carole-Anne, ils sont décrits dans le chapitre 10, celui où il est question du bracelet.
Fidèle à l’esprit de l’époque, à la personnalité des personnages, particulièrement à celle de Sainte-Croix, leur accorder un plus grand ratio dans l’histoire qui en est une sur la communauté, la tolérance, l’entraide et la bonté, n’aurait pas fonctionné pour ce que j’avais à livrer.
Ceci m’amène à une suggestion : pourquoi ne pas offrir aux lecteurs l’opportunité d’écrire une histoire d’amour entre Carole-Anne et Sainte-Croix? J’aurai à le faire éventuellement, mais le moment n’est pas venu encore. Je sais que je ne pourrai, dans le contexte historique et vu la personnalité de Sainte-Croix, offrir ce que tou.te.s recherchent parce que des limites me seront imposées. Par contre, elles ne le seront pas à tout le monde...
Stéphanie Perreault
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