Publié chez les
éditions JCL le 12 février 2025
368 pages
Lu en format
papier
4e
de couverture
1913. À
première vue, Laura Lyons a tout pour être heureuse: son mari, Jack, est le surintendant
de la bibliothèque publique de New York, et ils ont deux adorables enfants.
Mais lorsque des ouvrages précieux sont dérobés de l’établissement, ses
priorités se mettent à changer…
1993. Sadie
Donovan se débat avec l’héritage de sa grand-mère, la célèbre essayiste Laura
Lyons, depuis qu’elle a décroché un poste de curatrice à la mythique
bibliothèque de New York. Son travail de rêve se transforme bientôt en
cauchemar quand des livres rares disparaissent. Deux époques. Une série de
vols. Laura et Sadie trouveront-elles la clé du mystère des pages perdues de la
Cinquième Avenue?
Mon avis
Si vous aimez les
voyages dans le temps et New York vous allez apprécier cette œuvre. Je vous
recommande toutefois de bien vous concentrer sur les chapitres pour ne pas
oublier qui est la narratrice puisqu’il y en a deux et qu’elles changent à
chaque deux chapitres environ.
Je m’attendais
presque à lire une romance et je vous dirais que c’est surtout la famille qui
ressort davantage, peu importe la génération. Les protagonistes mentionnent
leurs vies amoureuses à quelques reprises, mais c’est loin d’être un des sujets
principaux.
Je donne mon
étoile du match à Laura qui a vécu plus que son lot de montagnes russes que
cela soit avec Jack, ses deux enfants ou ses études en journalisme. Je vous
laisse deviner si elle perce dans le domaine. Le seul indice : elle
l’aurait mérité, car j’ai rarement vu un personnage travailler aussi fort. J’aurais
aimé avoir une amie comme elle pour me motiver.
Sadie est une
femme intrigante. J’ai adoré suivre l’enquête qui ressemble un peu à celle que
sa grand-mère a fait 80 ans plus tôt. Même si elle ne travaille pas pour les
forces policières, c’était intéressant de la regarder aller.
Le seul
personnage que je n’ai pas aimé est Jack. Il semble absorbé par l’écriture de
son manuscrit et rien d’autre ne compte. Il manque aussi de respect envers
Laura. Il m’a donné des frissons jusqu'à la dernière ligne.
C’est le premier
livre que je découvre de cette auteure et même s’il s’agit d’une traduction,
j’ai apprécié ma lecture. C’est un style différent des romances que je lis
habituellement et j'ai noté quelques surprises que je n’avais pas vues venir.
Extraits
Sadie avait
toujours préféré les livres aux gens. Au lycée, elle déjeunait à la
bibliothèque pour ne pas avoir à se perdre dans le labyrinthe des conventions
sociales de la cafétéria. Elle était devenue amie avec l’une des bibliothécaires
qui, lorsqu’elle fut en terminale l’encouragea à s’inscrire en licence de
bibliothéconomie à Rutgers. (p.25)
Sadie parvenait à
peine à suivre les sautes d’humeur de sa mère, les vagues de confusion
auxquelles succédaient les moments de lucidité. Avec Lonnie, ils plaisantaient parfois
en disant que leur mère était parfaitement saine d’esprit et qu’elle aimait
simplement les mener en bateau. Ce genre d’humour particulièrement noir avait
été salutaire pendant les premiers jours de Pearl à l’hôpital lorsque personne
ne savait si elle allait survivre. (p.74)
Je le dis. Sans
parler de la réputation de play-boy qu’il a à la bibliothèque. De toute
manière, je veux être une femme de lettres indépendante, comme ma grand-mère. (p.149)
Il est tombé dans
ce qui s’appelle l’état typhoïdique. Nous allons faire ce que nous pouvons pour
nous occuper de lui, mais il aurait fallu nous l’amener plus tôt. En attendant,
vous devriez vous faire vacciner. Et n’écoutez pas les idiots qui prétendent
que le vaccin donne la tuberculose. (p.248)
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