Publié chez
Luzerne Rousse le 23 mars 2022
350 pages
Lu en format
papier
4e
de couverture
Bienvenue à
Stonewoods, là où les plus belles créatures, comme les plus monstrueuses, ont
pris naissance.. Je n’aurais jamais pensé que moi, Rose Dàvila, je deviendrais
la dirigeante d’un clan d’êtres surnaturels – et encore moins apprendre que ma
mère l’a été avant moi… Mais j’ai décidé d’assumer mes responsabilités de
Chèlème, ainsi que tous les défis qui viendraient avec elles.. J’aurais
probablement souhaité entrer dans cette nouvelle vie à un moment plus calme,
mais soyons francs : il n’y a rien comme un baptême par le feu pour se lancer..
Mon avis
C’est le premier
roman que je lis de cette auteure et je vous avoue qu’il m'attirait depuis sa publication.
Je suis contente de m’y être finalement lancée. Ce n’est pas mon genre de
lecture habituellement, mais j’avais besoin de sortir de ma zone de confort et
d’ouvrir mes horizons. Si vous aimez la fantaisie, je vous le recommande.
L’histoire se
déroule dans le monde contemporain, mais Véronique Le comte nous réserve
quelques surprises. J’ai dû relire quelques passages pour éviter de
l’information importante et à cause de quelques scènes, je le suggère pour un
public de 13 ans et plus. J’avoue que ça
m’a fait du bien d'embarquer dans un nouvel univers en dehors des vampires et
des loups-garous qui ne sont peut-être pas absents du roman, c’est à vous de le
découvrir.
Dans ce premier
tome, on fait la connaissance de Rose qui se cherche elle-même après un
déménagement chez son père et elle rencontre cette drôle de tante qui aménage
près d’elle et sa sœur. Pour une jeune femme de 18 ans, j’ai trouvé qu’elle
était mature même si elle prenait des risques inutiles, mais c’est ce que
j’adore retrouver chez les héroïnes.
Le livre est bien
écrit et l’auteure a réussi à créer un univers bien à elle que j’espère revoir dans
le deuxième tome pour vraiment embarquer dans ce monde. Comme dans toutes les
séries, le premier bouquin contient souvent plusieurs descriptions, mais cela
ne m’a pas empêché de bien l’apprécier.
Extraits
La route fut
moins fatigante que le vol, mais j’ai pus sentir le malaise dans l’air. Cette
trop longue absence semblait avoir transformé ce qui restait de notre famille en
un groupe de connaissances, sans plus. Du moins, pour mon père et moi, car en
ce qui concernait ma sœur, nous avions affaire à un vrai moulin à parole.
(p.21)
Qu’y a-t-il à
faire un dimanche par ici ? À part jouer à Tarzan et à Jane dans les
bois ? (p.50)
Ce n’est pas du
tout un restaurant de sushis, s’amusa-t-elle. Mais son nom est bien Sushi.
Disons seulement que ce fut une lamentable erreur du propriétaire pour tenter
de donner un nom urbain et exotique afin d’attirer une clientèle jeune et
branchée. (p.72)
À partir de ce
moment, j’avais eu une véritable révélation pour l’art et en particulier pour
les périodes telles que le romantisme, le baroque et la renaissance. Mais au
fil des années, ma soif d’arts m’avait amenée à apprécier de plus en plus des
courants et des artistes différents, à chercher à comprendre l’intention
derrière leurs travaux. J’enviais leur liberté de création. Malheureusement,
l’insistance de mes professeurs à contrôler mes réalisations et à m’imposer
leur technique avait comme résultat de tuer ma liberté artistique et m’enlever
tout plaisir. Maintenant, je préférais créer pour moi et regarder les
réalisations des autres. (p.88)
Bonne idée !
On jouera à Superman, tu seras Lois Lane et moi Clark Kent ! Les collants
me font des fesses d’enfer. (p.170)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire