samedi 15 mars 2025

Rose Ondine – L’éveil d’une chèlème de Véronique Le Comte

 

Publié chez Luzerne Rousse le 23 mars 2022

350 pages

Lu en format papier

4e de couverture

Bienvenue à Stonewoods, là où les plus belles créatures, comme les plus monstrueuses, ont pris naissance.. Je n’aurais jamais pensé que moi, Rose Dàvila, je deviendrais la dirigeante d’un clan d’êtres surnaturels – et encore moins apprendre que ma mère l’a été avant moi… Mais j’ai décidé d’assumer mes responsabilités de Chèlème, ainsi que tous les défis qui viendraient avec elles.. J’aurais probablement souhaité entrer dans cette nouvelle vie à un moment plus calme, mais soyons francs : il n’y a rien comme un baptême par le feu pour se lancer..

Mon avis

C’est le premier roman que je lis de cette auteure et je vous avoue qu’il m'attirait depuis sa publication. Je suis contente de m’y être finalement lancée. Ce n’est pas mon genre de lecture habituellement, mais j’avais besoin de sortir de ma zone de confort et d’ouvrir mes horizons. Si vous aimez la fantaisie, je vous le recommande.

L’histoire se déroule dans le monde contemporain, mais Véronique Le comte nous réserve quelques surprises. J’ai dû relire quelques passages pour éviter de l’information importante et à cause de quelques scènes, je le suggère pour un public de 13 ans et plus.  J’avoue que ça m’a fait du bien d'embarquer dans un nouvel univers en dehors des vampires et des loups-garous qui ne sont peut-être pas absents du roman, c’est à vous de le découvrir.

Dans ce premier tome, on fait la connaissance de Rose qui se cherche elle-même après un déménagement chez son père et elle rencontre cette drôle de tante qui aménage près d’elle et sa sœur. Pour une jeune femme de 18 ans, j’ai trouvé qu’elle était mature même si elle prenait des risques inutiles, mais c’est ce que j’adore retrouver chez les héroïnes.

Le livre est bien écrit et l’auteure a réussi à créer un univers bien à elle que j’espère revoir dans le deuxième tome pour vraiment embarquer dans ce monde. Comme dans toutes les séries, le premier bouquin contient souvent plusieurs descriptions, mais cela ne m’a pas empêché de bien l’apprécier.

Extraits

La route fut moins fatigante que le vol, mais j’ai pus sentir le malaise dans l’air. Cette trop longue absence semblait avoir transformé ce qui restait de notre famille en un groupe de connaissances, sans plus. Du moins, pour mon père et moi, car en ce qui concernait ma sœur, nous avions affaire à un vrai moulin à parole. (p.21)

Qu’y a-t-il à faire un dimanche par ici ? À part jouer à Tarzan et à Jane dans les bois ? (p.50)

Ce n’est pas du tout un restaurant de sushis, s’amusa-t-elle. Mais son nom est bien Sushi. Disons seulement que ce fut une lamentable erreur du propriétaire pour tenter de donner un nom urbain et exotique afin d’attirer une clientèle jeune et branchée. (p.72)

À partir de ce moment, j’avais eu une véritable révélation pour l’art et en particulier pour les périodes telles que le romantisme, le baroque et la renaissance. Mais au fil des années, ma soif d’arts m’avait amenée à apprécier de plus en plus des courants et des artistes différents, à chercher à comprendre l’intention derrière leurs travaux. J’enviais leur liberté de création. Malheureusement, l’insistance de mes professeurs à contrôler mes réalisations et à m’imposer leur technique avait comme résultat de tuer ma liberté artistique et m’enlever tout plaisir. Maintenant, je préférais créer pour moi et regarder les réalisations des autres. (p.88)

Bonne idée ! On jouera à Superman, tu seras Lois Lane et moi Clark Kent ! Les collants me font des fesses d’enfer. (p.170)

 Mon entrevue avec l'auteure 

 

 


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