Publié chez
Luzerne Rousse le 12 novembre 2024
260 pages
Lu en format
papier
4e de
couverture
Quoi de mieux que
de louer un chalet pour les fêtes de fin d’année ? Absolument rien, se disent
les amis de Skyler. Lorsque Felicity tombe sur l’annonce d’un superbe chalet,
c’est le signe que ça lui prenait pour réserver. Malgré les réserves de Skyler
face au prix dérisoire, le groupe prépare son séjour dans les bois pour que
celui-ci soit mémorable. Et il le sera... mais pas comme ils le pensaient. Une
ombre rôde dans la maison, et bien qu’elle ait des allures festives, elle
poursuit plutôt une quête sanglante : récolter ses décorations de Noël à même
le corps de ses invités. Méchant farceur est une satire horrifique
qui plaira aux amateurs de la franchise Film de peur et de
l’incontournable Mean Girls..
Mon avis
Si comme moi, vous n’êtes pas trop amateur du temps des fêtes, je vous le
recommande chaudement. Vous allez rire un bon coup. Toutefois, je le suggère pour
un public de 16 ans et plus, car l’œuvre contient plusieurs passages lugubres.
Si vous avez déjà lu les livres de l’auteur, vous avez une idée à quoi vous
attendre avec ce méchant lutin. Petit indice, j’ai revu la première scène de
Film de peur dans ma tête à plusieurs reprises en parcourant les premiers
chapitres.
Les personnages mentionnent au commencement qu’ils sont un groupe
exactement comme ceux que l’on retrouve dans les films des années 2000 et
j’avoue qu’ils ont raison. Je crois que c’est ce qui rend le livre aussi drôle.
Il faut avoir un sens de l’humour différent pour comprendre, mais chaque
personnage m’a rappelé plusieurs films de mon adolescence.
Je donne mon étoile du match à Skyler, la seule qui n’avait pas l’esprit
embrumé dans le roman et qui semble plus tenir à ses amis qu’elle ne le
démontre. Même si je ne suis pas gothique, c’est le type de protagoniste en
lequel je m’y retrouve. Comme quoi, même si une personne peut sembler froide ou
distante, cela vaut la peine de lui donner une chance surtout si elle est
différente.
Un remerciement à Maxim Poulin d’avoir surnommé la meilleure amie de Skyler,
Sailor Moon ! Comme c’est la raison pour laquelle j’ai commencé à écrire,
ça me fait sourire de voir des mentions de mon manga préféré. Toutefois, mon
enfance n’est plus la même depuis que j’ai fermé le bouquin. Je vous laisse
découvrir pourquoi.
Si vous ne connaissez pas encore la plume de l’auteur, c’est l’occasion,
mais préparez-vous à sortir de votre zone de confort.
Extraits
Je prends un moment pour me frotter les yeux et découvre mes mains
barbouillées de mon maquillage de la veille. Bon matin, le raton laveur !
Mon mal de crâne s’intensifie à chaque mouvement. Mon chat mâle, dénommé Nancy,
miaule pour que je le flatte. Il est en manque d’attention en permanence.
Poussant le chat à ma droite, je me rends compte assez vite que je suis couchée
sur mon tapis de chambre. (p.19)
Même à vingt et un ans, elle continue de s’habiller avec la mode Kawaii,
très populaire au Japon. Elle suit même des cours particuliers pour apprendre
le japonais. Au courant du secondaire, cette mode n’était pas tellement
appréciée par les autres, d’où le surnom Sailor Moon, comme le dessin animé
populaire qui passait à la télévision. (p.21)
Non, le pire de la vie universitaire, ce sont les étudiants. Trop de monde,
trop de rumeurs, trop de drama. Est-ce que je vous ai déjà dit que je ne suis
pas vraiment sociable ? L’expression froide que j’ai en permanence sur ma
tronche m’aide à ne pas m’enfoncer dans des discussions interminables. (p.31)
Ça va me rendre folle à la longue. Je m’imagine bien partir d’ici, en
ambulance, et me retrouver dans un hôpital psychiatrique, comme dans le film
The Craft. (p.147)
Maintenant, j’ai juste peur que le téléphone sonne et qu’une voix super
menaçante nous dise : tu vas mourir dans sept jours, dit Faye.
Samara, dans Le Cercle. Un film incroyable ! (p.172)
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