samedi 1 juin 2024

Dis-moi Oui d’Amélie Wojtkow


 

Publié chez Hugo Roman le 20 mai 2024

384 pages

Lu en format papier

4e de couverture

Quand une nuit change une vie…

Lors d’un week-end à New York, Sophie a promis à sa meilleure amie de s’amuser sans retenue. C’est ainsi qu’elle passe le dernier soir en compagnie d’un séduisant barman, alors qu’elle doit rentrer le lendemain à Chicago. Or, sa rencontre avec Scott la trouble profondément. Lorsqu’elle le quitte au petit matin, elle a l’impression de dire adieu à un grand amour naissant. Deux ans après, Sophie est de retour dans la frénésie new-yorkaise. Entre sa vie en colocation et son travail de serveuse, elle rêve toujours d’illustrer des livres pour enfants.

Bien qu’elle ait tout fait pour ne plus penser à Scott, son souvenir plane autour d’elle, jusqu’au jour où ils se retrouvent au coin d’une rue. Tout lui revient alors en mémoire : qui elle était, ce qu’elle a perdu, ce qu’ils auraient pu devenir. Tandis que le passé rattrape le présent, entre les non-dits et les secrets, pourront-ils reprendre là où tout avait commencé ?

Mon avis

C’est une trope utilisée souvent en romance, mais je vous avoue que pour un premier roman, c’est bien écrit et l’auteure utilise un vocabulaire et des tournures qui gardent la lectrice captive jusqu’à la fin. Même si on reste dans un type de romance habituel, elle nous réserve quelques surprises.

J’aime les histoires qui se déroulent à New York depuis que j’ai regardé Sexe à New York et on vit l’univers de la ville à travers les chapitres. Sophie semble gênée au commencement. Je ressentais dès les premières lignes qu’elle gardait un secret. Vous allez le découvrir lors des extraits qui racontent le passé. Bien qu’il s’agit une lecture relaxante, il faut quand même rester concentré pour ne pas manquer d’informations importantes.

J’hésite entre Sophie et Scott pour choisir mon personnage favori. Scott est le genre d’homme que j’aime retrouver dans les romans. Bien qu’il ne s’agît que d’une aventure d’un soir au commencement, on voit qu’il tient à la protagoniste. Il croit à ses rêves, il a même réussi à ouvrir son bar qui s’appelle Say Yes, S. Le passage où on découvre le nom de l’établissement est une de mes préférés de l’histoire.

L’amitié se situe dans le top 5 des thèmes abordés. Sophie mentionne les hauts et les bas qu’elle vit avec ses colocataires et Sarah a une place plus spéciale. Je souhaiterais avoir une meilleure amie comme elle. Elle pousse Sophie à sortir de sa zone de confort, mais on voit qu’elle vieillit au fil de la lecture.

Si vous appréciez la romance, je vous le recommande chaudement. Vous allez passer un beau moment. On y trouve les éléments qu’on aime retrouver dans les films ou dans ce genre littéraire.

Extraits

Tu connais les « Yes Day », où tu dis oui à tout ce que demandent des enfants pour leur faire vivre une journée spéciale ? Dans ce scénario, je suis le parent, et la fille blonde là-bas derrière moi est l’enfant. (p.21)

On a donc visité Times Square, Central Park, Empire State Building, Bryan Park, The New York Public Library, Wall Street, la statue de la Liberté, soit tout ce qu’il faut voir lors d’un premier séjour. Sans oublier les rooftops et autres bars ! (p.91)

Dès lors, chacun avait son espace dans la maison et on se croisait rarement. Ma mère sortait les soirs où mon père était là, et inversement. Quand je n’étais pas laissée seule, j’avais l’impression de vivre avec des colocataires. Ils étaient incapables de m’aider avec mes devoirs, ils n’étaient pas disponibles pour faire des activités, ils avaient mieux à faire.  Pas de câlin à ma première déception amoureuse, pas d’encouragements quand j’échouais à un test, ni de sourire quand on se croisait. Alors progressivement, j’ai arrêté de compter sur eux. (p.177)

Je continue de zapper entre les différents films et séries sur Netflix. Impossible de me décider. Mon profil ne me propose quasiment que des comédies romantiques, et ce n’est pas du tout ce que je recherche aujourd’hui, (p.219)

Je suis un peu gênée. J’ai toujours du mal à parler de mes dessins et je suis très critique envers moi-même. Les montrer à Scott sera déjà un grand pas. L’avis des personnes de mon entourage est toujours le plus important pour moi. Et donc, c’est celui qui me stresse le plus. (p.260)

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