Publié chez Hugo
Roman le 20 mai 2024
384 pages
Lu en format
papier
4e
de couverture
Quand une nuit
change une vie…
Lors d’un
week-end à New York, Sophie a promis à sa meilleure amie de s’amuser sans
retenue. C’est ainsi qu’elle passe le dernier soir en compagnie d’un séduisant
barman, alors qu’elle doit rentrer le lendemain à Chicago. Or, sa rencontre
avec Scott la trouble profondément. Lorsqu’elle le quitte au petit matin, elle
a l’impression de dire adieu à un grand amour naissant. Deux ans après, Sophie
est de retour dans la frénésie new-yorkaise. Entre sa vie en colocation et son
travail de serveuse, elle rêve toujours d’illustrer des livres pour enfants.
Bien qu’elle ait
tout fait pour ne plus penser à Scott, son souvenir plane autour d’elle,
jusqu’au jour où ils se retrouvent au coin d’une rue. Tout lui revient alors en
mémoire : qui elle était, ce qu’elle a perdu, ce qu’ils auraient pu devenir. Tandis
que le passé rattrape le présent, entre les non-dits et les secrets,
pourront-ils reprendre là où tout avait commencé ?
Mon avis
C’est une trope
utilisée souvent en romance, mais je vous avoue que pour un premier roman,
c’est bien écrit et l’auteure utilise un vocabulaire et des tournures qui gardent
la lectrice captive jusqu’à la fin. Même si on reste dans un type de romance
habituel, elle nous réserve quelques surprises.
J’aime les
histoires qui se déroulent à New York depuis que j’ai regardé Sexe à New York
et on vit l’univers de la ville à travers les chapitres. Sophie semble gênée au
commencement. Je ressentais dès les premières lignes qu’elle gardait un secret.
Vous allez le découvrir lors des extraits qui racontent le passé. Bien qu’il s’agit
une lecture relaxante, il faut quand même rester concentré pour ne pas manquer
d’informations importantes.
J’hésite entre
Sophie et Scott pour choisir mon personnage favori. Scott est le genre d’homme
que j’aime retrouver dans les romans. Bien qu’il ne s’agît que d’une aventure
d’un soir au commencement, on voit qu’il tient à la protagoniste. Il croit à
ses rêves, il a même réussi à ouvrir son bar qui s’appelle Say Yes, S. Le
passage où on découvre le nom de l’établissement est une de mes préférés de
l’histoire.
L’amitié se situe
dans le top 5 des thèmes abordés. Sophie mentionne les hauts et les bas qu’elle
vit avec ses colocataires et Sarah a une place plus spéciale. Je souhaiterais
avoir une meilleure amie comme elle. Elle pousse Sophie à sortir de sa zone de
confort, mais on voit qu’elle vieillit au fil de la lecture.
Si vous appréciez
la romance, je vous le recommande chaudement. Vous allez passer un beau moment.
On y trouve les éléments qu’on aime retrouver dans les films ou dans ce genre
littéraire.
Extraits
Tu connais les « Yes
Day », où tu dis oui à tout ce que demandent des enfants pour leur faire vivre
une journée spéciale ? Dans ce scénario, je suis le parent, et la fille
blonde là-bas derrière moi est l’enfant. (p.21)
On a donc visité
Times Square, Central Park, Empire State Building, Bryan Park, The New York Public
Library, Wall Street, la statue de la Liberté, soit tout ce qu’il faut voir
lors d’un premier séjour. Sans oublier les rooftops et autres bars !
(p.91)
Dès lors, chacun
avait son espace dans la maison et on se croisait rarement. Ma mère sortait les
soirs où mon père était là, et inversement. Quand je n’étais pas laissée seule,
j’avais l’impression de vivre avec des colocataires. Ils étaient incapables de
m’aider avec mes devoirs, ils n’étaient pas disponibles pour faire des
activités, ils avaient mieux à faire.
Pas de câlin à ma première déception amoureuse, pas d’encouragements
quand j’échouais à un test, ni de sourire quand on se croisait. Alors progressivement,
j’ai arrêté de compter sur eux. (p.177)
Je continue de
zapper entre les différents films et séries sur Netflix. Impossible de me
décider. Mon profil ne me propose quasiment que des comédies romantiques, et ce
n’est pas du tout ce que je recherche aujourd’hui, (p.219)
Je suis un peu
gênée. J’ai toujours du mal à parler de mes dessins et je suis très critique
envers moi-même. Les montrer à Scott sera déjà un grand pas. L’avis des
personnes de mon entourage est toujours le plus important pour moi. Et donc,
c’est celui qui me stresse le plus. (p.260)
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