mercredi 28 février 2024

Entrevue avec Sophie Rondeau

 


Crédit photo : Facebook

Biographie

Née à Montréal, Sophie Rondeau a grandi en Ontario puis sur la Rive-Sud de Montréal où elle habite toujours. Elle est titulaire d’un baccalauréat en enseignement du français et de l’histoire au secondaire. Elle a enseigné une quinzaine d’années, surtout en quatrième et en cinquième secondaire. Depuis vingt ans, elle a publié près d’une cinquantaine de titres, la grande majorité destinée aux enfants et aux adolescents. En 2023, son roman Moi aussi a été sélectionné dans la liste préliminaire du Prix des libraires du Québec, dans la catégorie 12-17 ans. Du chocolat plein la bouche est son premier roman destiné aux adultes. À temps perdu, elle est aussi mère de quatre enfants !

Questions

Qu’est-ce qui vous a motivé à écrire votre premier roman pour adulte ?

Ça faisait longtemps que je voulais me lancer. Je trouvais que c’était un beau défi. Je n’avais pas encore trouvé quel genre d’histoire je voudrais écrire, puis l’idée de ce roman où se mêlent enquête et amour m’est venue. J’ai tenté le coup et voilà !

Selon vous, quelles sont les différences entre écrire pour les adultes et les adolescents ?

Je peux employer un vocabulaire plus recherché, faire des phrases plus longues. Je n’ai pas besoin d’expliquer les proverbes que je glisse dans le texte, par exemple. Les thèmes abordés sont un peu différents également. C’est un travail de plus longue haleine.

Quels défis avez-vous rencontrés pendant la création de votre roman Du chocolat plein la bouche ?

Écrire une enquête policière, ce n’est pas facile. Ça m’a donné du fil à retordre… On doit fournir assez de fausses pistes, crédibles surtout. Que les méchants aient des mobiles plausibles pour commettre leur crime. Le rythme doit être soutenu, sans longueur.

Quels conseils donneriez-vous à un nouvel auteur ?

De persévérer. D’écrire. Le plus souvent possible. De lire, d’analyser les livres qu’il lit, pour apprendre et s’en inspirer. De cogner à toutes les portes. De ne pas se décourager même s’il n’a que des refus. À 22 ans, j’ai envoyé un roman à 20 maisons d’édition. J’ai reçu 20 refus. J’ai écrit un autre roman. Je l’ai envoyé à 10 éditeurs. À 26 ans, je me faisais publier pour la première fois. Même encore aujourd’hui j’ai des refus, souvent. Mais je ne me décourage pas. Je continue d’écrire.

Est-ce que vous écoutez de la musique lorsque vous écrivez ? Si oui, avez-vous une chanson fétiche ?

J’écoute toutes sortes de listes sur Spotify. Par contre, je ne suis pas capable d’écouter de la musique en français quand j’écris. Les mots se mélangent trop dans ma tête. Par contre, quand les chansons sont en anglais, je suis capable d’écouter juste la mélodie sans que les paroles s’immiscent à travers mes idées. Il y a la chanson Nevermind de Dennis Lloyd que j’aime bien ces temps-ci.

Quels sont vos prochains projets ?

Je suis en train de peaufiner un roman policier pour adolescents qui sera publié en 2025. Sinon, j’ai commencé à écrire un autre roman pour adolescents, qui parle de famille reconstituée. Il y a aura d’autres romans pour adultes, mais mes idées mijotent encore en ce moment…


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