crédit : Nathalie Dion
Biographie
Elle vit et travaille à Montréal où elle a étudié en
Design Arts à l'université Concordia et est représentée par l'agence Anna
Goodson Illustration. Elle oeuvre tant dans le domaine de l'illustration
jeunesse qu'éditoriale. Elle aime passer du lent dévouement qu'implique
l'illustration d'un album jeunesse à la rapidité d'une illustration "style
de vie" ou conceptuelle pour un magazine.
Parce qu'ils ils me permettent de recommencer mille fois
sans gaspiller des tonnes de papier, les pinceaux et la tablette numérique sont
ses outils de création favoris.
Dans ses temps libres, elle peint des petites gouaches.
Crédit : Nathalie Dion Nathalie Dion bio —
Questions
Qu’est-ce qui vous
passionne autant à propos du dessin?
Je crois que c’est le fait que le dessin
donne un résultat instantané qui me séduit. Je n’aime pas quand il y a trop
d’étapes entre l’idée et le résultat. Ça m’angoisse.
Avez-vous des bandes dessinées favorites?
Je suis pas très calée en b.d, je suis plus portée vers les romans graphiques. Bien sûr tous les Paul de Michel Rabagliati, la série Persepolis de Marjane Satrapi, plus récemment, Rien de sérieux de Valérie Boivin et La grosse laide de Marie-Noëlle Hébert.
Lesquelles conseilleriez-vous à une personne qui vient de découvrir le genre?
Je lui dirais de commencer avec Rien de sérieux ! C’est super drôle, léger,
actuel et captivant.
Quelles sont vos sources d’inspiration?
J’en ai beaucoup,
beaucoup et avec Instagram, ça ne fait qu’augmenter! Je vais donc y aller de
mes premiers amours; Jean-Philippe Delhomme, Maïra Kalman et Isabelle Arsenault.
Quels conseils donneriez-vous à une personne qui
souhaiterait devenir illustratrice?
C’est un métier qu’on exerce par passion. Si c’est ça la
motivation, j’encourage! Mais à moins de ça, faut pas y aller parce que bien
que c’est un métier merveilleux , il qui vient avec un gros lot d’insécurité et
de stress.
Avez-vous
rencontré des défis lorsque vous avez dessiné Les baleines et nous et combien
de temps cela vous a-t-il pris pour arriver jusqu’au résultat final?
Oui,
à vrai dire, j’étais loin d’être ferrée en matière de baleines et j’ai dû
passer beaucoup de temps à me documenter sur le sujet. Ça été très instructif et
j’ai eu beaucoup de plaisir à jouer l’experte en illustrant un livre sur
le sujet. Pour faire Les baleines et nous , ça m’a pris environ 5 mois.
Quels sont vos prochains projets?
Deux albums-jeunesse; Kumo, un texte de Kyo Maclear chez Tundra Books et I
Caught a Rainbow /J’ai attrapé un arc-en-ciel de Danielle Chaperon chez Milky
Way/Comme des géants qui paraîtront à l’automne prochain.
Ma chronique de Les baleines et nous
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