Publié chez les
éditions de la bagnole le 25 octobre 2021
151 pages
4e
de couverture
Dans Bérénice,
Bérénice ou la fois où j'ai failli mourir sur scène, Catherine Trudeau explore
un univers qu'elle connaît et affectionne tout particulièrement : le théâtre.
Dans cette nouvelle histoire, la jeune Bérénice découvrira ce monde fascinant,
comme l'a fait Catherine Trudeau à son âge. Sa muse, cette fois, sera Clémence
Desrochers, comme Réjean Ducharme l'a été pour le tome précédent. Un roman que
son complice Cyril Doisneau a délicieusement mis en images.
Mon avis
Je ne le ressens
pas si souvent lorsque je ferme un bouquin, mais mon cœur s’est serré lorsque
j'ai terminé celui-ci. J’en aurais pris pour un autre 200 pages, ma lecture fut
trop rapide. Le public cible est les adolescents, mais je vous confirme que les
adultes vont passer un excellent moment en compagnie de Bérénice.
J’ai découvert le
premier tome de cette série (que je n’ai pas encore lu) lors du salon du livre
de l’Outaouais 2020 et je trouvais le sujet amusant. J’ai décidé de me lancer
quand j’ai vu le communiqué du deuxième. Vous n’avez pas besoin de vous
procurer le premier pour embarquer dans l’histoire. Toutefois, je vous
recommanderais de commencer par Bérénice, la fois où j’ai presque fait la grève
de tout.
Je me suis
reconnu en Bérénice dans ce tome-ci, je comprenais sa difficulté à parler
devant les gens et encore plus celle de jouer un rôle. Je l’admire d’avoir
trouvé une solution à son problème et elle n’a pas choisi la voie facile. Je
vous laisse le découvrir, mais j’ai bien aimé que Clémence Desrochers joue un
rôle important dans l’histoire. Je la connaissais peu. J’ai déjà entendu son nom.
Par contre, Bérénice m’a appris davantage à son sujet. Avant de commencer cette
histoire, je me questionnais sur si je devais m’ouvrir sur le théâtre et je
crois que j’ai obtenu quelques réponses. J’ai vécu une mauvaise expérience à cause
des lectures obligatoires au collège, mais j’ai réalisé que cela n’est pas
aussi ennuyeux que cela y paraît. J’aime les arts en général, alors cela
apporterait qu’une corde de plus à mon arc. Sans que cela soit un livre
scolaire, Bérénice aide à ouvrir les horizons avec une touche d’humour. Cela
faisait un moment que je n’avais pas ri autant. J’espère que cela sera votre
cas.
Au début, je
m’attendais à une bande dessinée, mais c’est un roman graphique. C’est
d’ailleurs le premier que je lis et je vais sûrement renouer l’expérience
bientôt. Les dessins représentent très bien l’histoire et ajoutent une touche à
l’humour de Bérénice. Que vous ayez 7 ou 77 ans, je confirme que vous allez
vous attacher à cette petite fille qui malgré son anxiété, est touchante. Un
autre point qui m’a surprise, c’est l’intérêt de Bérénice pour les quilles. J’y
allais lorsque j’avais 5 ans avec ma mère, mais j’ai vite décroché. Cette
mention m’a rappelé de bons souvenirs, mais j’ai trouvé cela rafraîchissant de
le voir dans cet ouvrage.
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