mardi 30 novembre 2021

Bérénice ou la fois où j’ai failli mourir sur scène de Catherine Trudeau et Cyril Doisneau

 

Publié chez les éditions de la bagnole le 25 octobre 2021

151 pages

4e de couverture

Dans Bérénice, Bérénice ou la fois où j'ai failli mourir sur scène, Catherine Trudeau explore un univers qu'elle connaît et affectionne tout particulièrement : le théâtre. Dans cette nouvelle histoire, la jeune Bérénice découvrira ce monde fascinant, comme l'a fait Catherine Trudeau à son âge. Sa muse, cette fois, sera Clémence Desrochers, comme Réjean Ducharme l'a été pour le tome précédent. Un roman que son complice Cyril Doisneau a délicieusement mis en images.

Mon avis

Je ne le ressens pas si souvent lorsque je ferme un bouquin, mais mon cœur s’est serré lorsque j'ai terminé celui-ci. J’en aurais pris pour un autre 200 pages, ma lecture fut trop rapide. Le public cible est les adolescents, mais je vous confirme que les adultes vont passer un excellent moment en compagnie de Bérénice.

J’ai découvert le premier tome de cette série (que je n’ai pas encore lu) lors du salon du livre de l’Outaouais 2020 et je trouvais le sujet amusant. J’ai décidé de me lancer quand j’ai vu le communiqué du deuxième. Vous n’avez pas besoin de vous procurer le premier pour embarquer dans l’histoire. Toutefois, je vous recommanderais de commencer par Bérénice, la fois où j’ai presque fait la grève de tout.

Je me suis reconnu en Bérénice dans ce tome-ci, je comprenais sa difficulté à parler devant les gens et encore plus celle de jouer un rôle. Je l’admire d’avoir trouvé une solution à son problème et elle n’a pas choisi la voie facile. Je vous laisse le découvrir, mais j’ai bien aimé que Clémence Desrochers joue un rôle important dans l’histoire. Je la connaissais peu. J’ai déjà entendu son nom. Par contre, Bérénice m’a appris davantage à son sujet. Avant de commencer cette histoire, je me questionnais sur si je devais m’ouvrir sur le théâtre et je crois que j’ai obtenu quelques réponses. J’ai vécu une mauvaise expérience à cause des lectures obligatoires au collège, mais j’ai réalisé que cela n’est pas aussi ennuyeux que cela y paraît. J’aime les arts en général, alors cela apporterait qu’une corde de plus à mon arc. Sans que cela soit un livre scolaire, Bérénice aide à ouvrir les horizons avec une touche d’humour. Cela faisait un moment que je n’avais pas ri autant. J’espère que cela sera votre cas.

Au début, je m’attendais à une bande dessinée, mais c’est un roman graphique. C’est d’ailleurs le premier que je lis et je vais sûrement renouer l’expérience bientôt. Les dessins représentent très bien l’histoire et ajoutent une touche à l’humour de Bérénice. Que vous ayez 7 ou 77 ans, je confirme que vous allez vous attacher à cette petite fille qui malgré son anxiété, est touchante. Un autre point qui m’a surprise, c’est l’intérêt de Bérénice pour les quilles. J’y allais lorsque j’avais 5 ans avec ma mère, mais j’ai vite décroché. Cette mention m’a rappelé de bons souvenirs, mais j’ai trouvé cela rafraîchissant de le voir dans cet ouvrage.


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