mardi 26 octobre 2021

Entrevue avec Julie Brassard


 Crédit : Julie Brassard

Biographie

Diplômée en Techniques d’intervention en loisir et en Gestion d’artistes, de l’école du Show-Business à Montréal, Julie Brassard est une créatrice de moments qui se passionne pour l’organisation d’événements et l’accompagnement à l’écriture.

Un premier manuscrit, travaillé en coécriture avec Mélissa Malboeuf, est sorti avec les Éditions La Roupille en mars 2017. Puis un deuxième est imprimé par Béliveau Éditeur en juin 2019. Forte de cette expérience, Julie propose à Rachel Graveline une collaboration pour un projet horreur jeunesse : une série de livres pour les 15 ans et plus publiée par les éditions Victor et Anaïs en 2021-2022.

Crédit : Julie Brassard

Questions

Quels sont les défis d’écrire un roman à quatre mains ?

Le principal défi, c’est de faire des concessions ! On ne peut pas juste choisir les idées de l’une, il faut composer l’histoire avec deux cerveaux distincts. Puis, mettre des mots sur les scènes préétablies qui respectent nos deux perceptions. Une chance, mes deux expériences en coécriture ont été magiques ! Mélissa Malboeuf et Rachel Graveline sont des femmes incroyables qui m’ont amené à développer mon style d’écriture.

Quel genre littéraire préfères-tu écrire et pourquoi ?

Le fantastique ! Depuis que je suis toute petite, je lis principalement tout ce qui est surnaturel, magie, sorcière, loup-garou, vampires, fantômes… j’ai toujours eu besoin de m’évader là où tout est possible.

Quelles sont tes sources d’inspiration ?

Mon inspiration me vient surtout de mes lectures et des nombreuses séries que j’ai pu visionner jusqu’ici. Plusieurs reconnaîtront une certaine ressemblance avec Buffy The vampire Slayer dans mon premier livre tandis que d’autres pourront déceler des similitudes avec la télésérie Chuck, qui s’est terminée en 2012, dans mon second roman. Pour la série Hantises, nous n’avons rien réinventé. Nous avons préféré garder une touche de simplicité tout en jouant avec ce qui pourrait être… quand la trame de fond est lourde d’émotions et que notre propre imagination se met à créer de la tension, la magie opère !

Selon toi, quelles sont les différences entre écrire un roman d’épouvante et un roman policier ?

Avec le roman d’épouvante, il est plus facile de rester dans le fictif tandis que le roman policier nécessite une certaine base de vérité. D’ailleurs, pour le roman Confrontation, Mélissa Malboeuf et moi avons rencontré un ancien agent de la SQ à la retraite. Il était primordial pour nous de connaître les « vraies affaires » lorsqu’il y a un meurtre, un interrogatoire et un emprisonnement. Le réel vient alors nourrir l’imaginaire et c’est ainsi que nous avons pu créer aux alentours de…

Quels conseils donnerais-tu à un nouvel auteur ?

Écrire ! Écrire, écrire et encore écrire ! Puis, se faire lire par des bêta-lecteurs pour améliorer notre genre, notre style. Les commentaires constructifs sont nécessaires, voire vitaux pour peaufiner son aisance avec les mots, la structure des phrases et l’image proposée. Finalement, je lui conseille de persévérer. Même si ce n’est pas très bon à la première lecture, il est possible de le travailler et le rendre meilleur. Il suffit de prendre le temps et de réécrire sans avoir peur de tout changer.

Quels sont tes prochains projets ?

Deux autres romans de la série Hantises sont prévus en mars et août 2022. Je travaille aussi sur une romance de Noël qui, j’espère, deviendra le premier d’une série. D’autres projets sont en gestation pour 2023, mais pour l’instant, rien n’est encore déterminé sur papier.

Ma chronique de Hantise 

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