Biographie
France Rochon est
née et habite toujours dans le comté de Portneuf. Fière maman de deux jeunes
adultes et analyste informatique de profession, elle est friande de voyages, de
romance et de tout ce qui touche à la nature et aux animaux. Malgré sa passion
pour la lecture, jamais elle n’a envisagé de publier un roman. Déterminée
à se surpasser, si elle se met une idée en tête, elle fera tout pour y arriver.
Ce premier roman en est la preuve.
Crédit : Biographie de
l'auteur France Rochon (booknode.com)
Questions
Quels défis as-tu rencontrés lors de l’écriture de ton
premier roman ?
Au début, je n’écrivais pas un roman. J’avais cette histoire
dans la tête depuis des années et j’ai juste voulu la coucher sur papier. J’ai
souvent la tête pleine d’idées créatives comme la peinture, la couture, la
menuiserie, le bricolage, mais comme je n’ai aucune formation (et disons-le,
pas toujours beaucoup de talent), quand ça ne donne pas ce que je veux,
j’abandonne. Cette fois, je voulais finir l’histoire, c’était ça, mon but. Je
disais juste à ma famille, qui me voyait à l’ordinateur la fin de semaine, chose
rare pour moi, que j’écrivais des mots. Et finalement, à force d’en écrire,
l’histoire a fini en roman.
J’ai pris un petit coaching d’écriture parce que je
n’avais aucune idée de comment on écrit ça, un livre. Mais encore là, ce
n’était pas dans le but d’être publiée. Je voulais juste connaître un peu de
structures. Pas du tout satisfaite, je me suis tournée vers Internet et des
livres de référence tel que Dominic Bellavance, que je vous conseille fortement.
Et un jour, une bulle est passée et je me suis dit que
j’allais le publier, ce roman. J’ignore pourquoi ; peut-être par orgueil
ou juste pour être fière de quelque chose qui n’est quand même pas si banal.
J’ai donc envoyé mon manuscrit à quelques maisons d’éditions et trois jours
plus tard, j’avais un appel pour me dire qu’on allait le passer au comité de
lecture mais cette personne était vraiment confiante ; elle avait dévoré
mon manuscrit et l’aimait beaucoup. Quelques jours plus tard, j’ai eu une autre
offre, mais comme j’attendais des nouvelles de la première, je les ai avisés
que je leur reviendrais sous peu.
C’est assise dans un restaurant en Grèce que j’ai profité du
WIFI pour prendre mes courriels et quelle ne fut pas ma surprise de voir que la
première ME voulait m’offrir un contrat d’éditions. J’étais tellement heureuse qu’une
maison de cette envergure ai pu avoir confiance en mon histoire !
Finalement, j’ai été bien déçue d’eux. Évidemment, que mon manuscrit était loin
d’être parfait, je l’avais écrit au passé, premièrement mais j’étais prête à
travailler dessus, à être guidée (ça sert aussi à ça, un éditeur, non ?)
mais il était inconcevable que j’enlève certaines anecdotes qui ne leur
convenaient pas. Comme c’était non négociable pour eux, j’ai annulé mon
contrat. J’aurais eu l’impression de me trahir, juste pour me faire éditer, et
il n’en était pas question.
À partir de là, j’ai mis tout ça sur pause, je n’avais plus
envie de faire partie de ce milieu, totalement inconnu pour moi. Je ne comprenais
pas comment c’était possible, de faire signer un contrat et de presque forcer
l’auteure à l’annuler parce que l’histoire ne plaisait pas à une correctrice.
Tu ne peux pas jouer avec les sentiments des gens comme ça. Ça m’a dégoûtée. Et
finalement, après plusieurs mois, je suis tombée par hasard sur une note de
suivi que je m’étais prise, dans l’attente d’un retour d’une autre ME, mais qui
était resté sans réponse. C’est là que la boucle s’est bouclée ; je me
suis dit que j’allais aller jusqu’au bout et quand cette ME me répondrait, que
tout ça arrêterait là et que mon histoire n’était juste pas faite pour être
publiée, comme des millions d’autres. Pour finir, j’ai signé avec eux et je
fais maintenant partie de la belle famille d’Édiligne. Ils ont su me respecter
et respecter mon histoire.
Pourquoi avoir choisi la littérature féminine (chick-lit)
comme premier sujet ?
J’ai choisi d’écrire de la chick-lit car j’aime beaucoup ce
type de littérature quand j’ai besoin de m’évader, de rêver un peu, tout en
rigolant. Quoi de mieux qu’une histoire douce et légère, sans prise de tête,
pour se changer les idées ? Un peu comme les films de style Hallmark, la
chick-lit nous fait toujours vivre de bons moments. J’aime les fins « Ils
vécurent heureux et eux beaucoup d’enfants ». La vie est tellement
stressante et il y a assez de violence partout, si je peux m’abstenir d’en
lire, c’est bien tant mieux et c’est le style que je veux partager.
As-tu une destination voyage favorite ? Et pourquoi ?
Qu’on se comprenne ; j’adore voyager, alors juste aller
au Mexique une semaine l’hiver ou au Nouveau-Brunswick me rend bien heureuse.
Mais j’avoue que l’Europe m’attire beaucoup. Je suis allée en France, en
Italie, en Irlande et en Grèce déjà mais je veux aussi voir l’Écosse et
l’Espagne dans les prochaines années, entre autres 😊.
Mais mon gros coup de cœur jusqu’à maintenant, c’est vraiment l’Irlande, où en
plus, je suis vraiment sortie de ma zone de confort. Évidemment, que ce soit
l’architecture ou les vastes plaines émeraude, c’est de toute beauté. Mais
conduire en sens inverse de nous, à la place du passager pour nous, c’est
quelque chose. Et sans parler de l’expédition à Dingle qui m’a fait passer par
Connor Pass, où je conduisais alors que le ravin était à 2 pieds de moi et que
la route n’était pas assez large pour deux voitures. Un conseil qu’on m’a donné
rendu à l’hôtel ; si ça finit par PASS, trouve un autre chemin. Je me
devais donc de parler de l’Irlande, chère à mon cœur, dans mon roman.
Envisages-tu de te lancer dans un autre genre littéraire ?
Je resterai toujours dans la romance douce, c’est certain.
C’est vraiment mon genre de prédilection, que ce soit pour la lecture, un film
ou une série. Évidemment, que je lis ou écoute autre chose et j’adore bien
d’autres films, même si ce n’est pas nécessairement de la romance. Mais écrire
des romans à la Nicolas Sparks toute ma vie, j’en serai très heureuse.
Quelles sont tes sources d’inspiration ?
En fait, je m’inspire de pas mal n’importe quoi. Que ce soient
des situations dans ma propre vie ou celle de mes amies ou famille, ou les
lieux que je visite (que ce soit un boisé, une ruelle ou une église), tout est
propice à m’inspirer. Il faut juste garder les yeux ouverts et observer autour
de soi.
Quels sont tes prochains projets ?
Pour le moment, le tome Maryse est en pleine écriture et
j’espère que mon éditrice acceptera de le publier à l’été 2022. Pour le
troisième tome, j’ai déjà une bonne idée de la trame de fond. Suivez ma page
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