Parce que c’est toi- Au bout du monde Tome 1 de Chloé Duval

 

Publié chez les éditions Bragelonne Québec –Milady le 30 janvier 2019

282 pages

4^e de couverture

Claire est une célibataire endurcie d’une trentaine d’années. De nature réservée, elle préfère s’investir corps et âme dans son travail de traductrice plutôt que de chercher l’amour. Toutefois, sa meilleure amie

Magalie ne s’avoue pas vaincue, et compte bien prendre en main sa vie sociale en organisant un rallye de géocaching au coeur de la nature québécoise. Une excellente occasion pour y jouer les Cupidon entre Claire et Théo, un photographe fort charmant...

Quitte à ne pas demander leur avis aux principaux intéressés !

Mon avis

C’est grâce à ma collègue blogueuse Les chroniques de Passy que j’ai découvert cette auteure qui me réchauffe le cœur à chacune de ces œuvres. Je termine souvent son roman avec un sourire aux lèvres et ce fut encore le cas cette fois-ci. Ce n’est pas étonnant qu’elle ait gagné un prix avec les éditions Milady. Elle a un don pour transmettre les émotions des personnages à ses lecteurs.

Lors des scènes plus intenses, je pouvais ressentir la colère de Claire ou le désarroi de Théo. Elle m’a convaincu d’être d’accord avec Pénélope lorsqu’elle tente de secouer son jumeau. C’est un roman très porté sur les sentiments que cela soit sur la famille, l’amour ou l’amitié. L’intrigue est prévisible si on lit beaucoup de romance, mais Claire a réussi à me surprendre par moment. Le point fort du livre est l’attachement qu’on développe pour les personnages principaux.

Je ne connaissais pas le géocaching avant de parcourir ce bouquin, mais j’ai bien suivi l’histoire. Cet événement souligne la rencontre entre Claire et Théo. Toutefois, on devine difficilement les indices. L’auteure les a bien choisis. Je me suis reconnue en Claire à quelques reprises que cela soit de souhaiter une vie plus trépidante, sa timidité, sa passion pour les livres et les voyages. Je ne crois pas que je me serais aussi bien débrouillé qu’elle pendant le géocaching par contre. On ressent son appréciation pour le Québec et c’est un autre point que nous avons en commun.

Quant à Théo, vous connaissez mon intérêt pour les artistes et celui-ci est un photographe hors pair. J’aurais aimé voir la couverture du magazine que l’auteure décrit dans le livre. Par moment, j’avais envie de le secouer comme sa jumelle, mais on l’apprécie trop pour lui en vouloir.

J’aime que l’écriture ne soit pas trop fleur bleue et qu’elle contienne peu de temps mort. Je l’ai lu en une journée et il m’a réchauffé le cœur. Ce n’est pas un bouquin où on se prend la tête même s’il peut porter à réfléchir à certaines de nos réactions dans la vraie vie.

Je vous recommande fortement de vous le procurer avant Envers et contre nous qui est l’histoire de deux personnages secondaires que nous retrouvons dans celui-ci. Cela vous évitera de découvrir des divulgâcheurs.

Cela fait maintenant deux ans que je connais cette auteure et je ne m’attendais pas à ce que son écriture me touche autant. J’espère de tout cœur que je vais pouvoir lire une de ses œuvres prochainement (du moins quand ma pile à lire va être réduite). J’ai pris du temps avant de le parcourir, mais il mérite amplement sa place dans ma bibliothèque.