jeudi 24 juin 2021

Entrevue avec Janie Duquette

 


Crédit photo : Janie Duquette | Facebook

Biographie 

Janie Duquette s’est fait un nom dans le milieu des affaires au Québec d’abord en tant qu’avocate, puis comme gérante et productrice de musique. Après une impressionnante carrière entrepreneuriale, elle s’est recentrée sur ses intérêts communautaires et a fondé Alma ma terre, un organisme dont la mission est de promouvoir le leadership au féminin par le moyen de conférences et d’événements. Elle publie en 2014 son premier livre, les 7 clés du leadership féminin, dans lequel elle expose ses idées sur l’influence des femmes en position de pouvoir ou ayant comme ambition de le devenir.

Questions

Quels conseils donnerais-tu à une femme qui désire se lancer en entreprise ou à une artiste qui souhaiterait vivre financièrement de son rêve?

Il n’y a pas de recette secrète autre que la passion d’abord, et la foi. La foi en son rêve, en son potentiel.  Cette confiance inexpliquée nous arrive quand on est sur notre X.  Plus jeune, on ne se pose pas de question, on avance dans le sens de ses rêves je pense. Mais plus la vie avance, plus on a de choses à perdre, des risques à prendre et c’est plus difficile de foncer.  Donc n’attends pas que tout soit parfait pour te lancer, au contraire, fais-le surtout si tu n’as rien à perdre.  C’était mon cas quand me je suis lancée, je n’avais absolument rien à perdre alors c’était une arme redoutable en affaires. Maintenant je réfléchis plus, mais je reconnais le sens que je dois prendre ou la route qui m’appelle. Comment? Je dirais que j’ai tellement appris à reconnaître mon intuition que c’est un sentiment presque physique. Je suis à risque mais je ne ressens pas la peur. Alors là, je sais que je marche dans la bonne direction. 

 

Qu’est-ce qui t’a motivé à te diriger vers le domaine musical?

Je me faisais traiter de ‘’chouchou’’ des profs de musique à l’école lol!  Malheureusement comme je suis déménagée 15 fois pendant ma vie scolaire, je n’ai jamais pu apprendre à jouer un instrument. Après mes études en droit je savais que je voulais travailler dans le monde du divertissement soit le cinéma, la télé ou la musique et c’est le monde de la musique (le promoteur de concert et producteur Donald K Donald) qui m’a fait la meilleure offre d’emploi qui m’a incitée à quitter le grand cabinet d’avocats où je travaillais. Il m’a offert d’être PDG de son entreprise de production musicale. Ensuite, comme on dit en anglais: The rest is history! 

 

 Si tu avais le choix, est-ce que tu reprends exactement le même parcours pour te rendre où tu es aujourd’hui?

 Oui exactement sauf un seul regret. Je le raconte dans mon livre Faire une femme de soi. Mon seul regret est d’avoir racheté complètement la compagnie de Donald que je dirigeais.  J’ai signé un chèque d’un million de dollars à 36 ans. Fallait le faire et ne pas avoir peur! Ouf!  Je n’ai absolument pas jaugé la chance que j’avais à ce moment-là, ni l’impact que cette transaction allait avoir sur ma vie. J’en ai parlé avec Donald juste avant que mon livre sorte. J’aurais aimé plutôt trouver un moyen qu’on continue de travailler ensemble.  On formait un duo du tonnerre et on n’en a pas assez profité.  Mais bon j’accepte les choses comme elles sont. Les difficultés que j’ai traversées après ont quand même été salutaires pour moi. Je suis contente de la femme que je suis aujourd’hui alors tout est bien qui finit bien. 

 

 Quels sont tes prochains projets?

Je continue de construire mon entreprise d’accompagnement de femmes formidables.  J’ai changé de vie car je veux contribuer, servir et là où je suis le plus utile c’est quand je propulse les femmes, je les aide à s’épanouir, se réaliser, s’aimer. Le leadership et le pouvoir féminin ça se développe pendant toute la vie. On ne va pas au gym juste 2 semaines et c’est réglé non?  Alors il faut travailler ça en continu! J’ai des cohortes d’étudiantes au secondaire, au Cégep et à l’université en en ligne, ça va de 35 à 70 ans!  Pendant la pandémie ça s’est aussi transformé en outil pour pallier à la solitude, le manque d’énergie et d’espoir. On s’est soutenues et ça été merveilleux. Mon rôle: motivatrice en chef!  Que ça soit par le Goddess Challenge, l’Expérience Goddess ou ma communauté Faire une femme de soi.   

 

Comment décrirais-tu ton expérience comme auteure?

Je ne la pratique pas assez !!!!  J’anime à la radio, je fais des conférences, des formations, je crée une tonne de contenu multimédia mais ce que j’aime le plus? C’est écrire!!!  Mais j’en encore une insécurité par rapport à l’écriture. Je pense que je dois gagner plein d’argent pour ensuite avoir la chance d’écrire un peu.  C’est peut-être une fausse croyance. J’espère être capable de la transcender. 

 

Pourrais-tu m’expliquer en quelques mots la mission de ton entreprise?

Élever la conscience des gens par rapport aux forces féminines. Nourrir le féminin sacré. Propulser le divin féminin. 

 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

La chapelière de Marylène Pion

  Publié chez les éditeurs Réunis le 24 avril 2024 376 pages Lu en format papier 4 e de couverture Montréal, 1934. Les malheurs sem...