Publié chez les éditions Lemac le 7 avril 2021
156 pages
4e de couverture
Jeunes, moins jeunes ou bien installées dans la
vieillesse, les femmes dépeintes par Claudia Larochelle marchent en talons sur
le fil de fer tendu au-dessus de l’abîme.
Travaillées au ventre par le désir ou la solitude,
par l’absence ou la promesse de maternité, par l’abandon et par le temps
ravageur que des couches infinies de fard ne peuvent contrer, elles offrent au
monde le visage de la passion et du désespoir combinés, la tension sous la
beauté, et le carnage sous le visage peint. Ces femmes sont champs de bataille.
Mon avis
Même si j’en ai écrit quelques-unes, les nouvelles
ne sont pas mon genre littéraire favori, mais j’ai fait une exception pour
cette fois-ci. D’ailleurs, les seuls recueils que j’ai lus sont ceux auxquels cette
auteure a participé. Ce livre est une réédition de celui qu’elle avait publié
il y a maintenant 10 ans. Je ne possède pas la première version dans ma
bibliothèque, alors j’ai découvert cette œuvre avec l’édition augmentée.
Les mots qui me sont venus à l’esprit en parcourant
ce recueil sont : Féminité, famille, mort et amour. Certaines nouvelles
sont écrits à la première personne et d’autres à la troisième. J’ai déjà vécu
une passe où je n’appréciais pas les textes personnels, ce n’est pas du tout le
cas cette fois-ci. J’ai trouvé ces changements étaient fraîchissant. J’ai noté
des points communs entre eux comme la vieillesse et la mortalité. Certains sont
plus sombres que d’autres, j’ai remarqué une ressemblance avec la plume de
Nelly Arcand. L’œuvre n’est pas pessimiste du début jusqu’à la fin, mais par
moment, j’ai pris le temps de réfléchir avant de poursuivre ma lecture.
Aucun des personnages n’a le même âge et j’aime que
l’auteure ait fait le tour complet de la vie d’une femme en y apportant sa
touche personnelle. Une adolescente, une mère ou une grand-mère pourrait s’y
reconnaître. Je pense que c’est un cadeau qu’on pourrait offrir, peu importe
son âge. Par contre, je le recommanderais à partir de 14 ans et plus à cause
des thèmes abordés.
Le point positif des nouvelles est qu’il est plus
facile d’ouvrir et fermer le bouquin selon le temps qu’on a devant nous et je rembarque
dans ma lecture en une seule seconde. Si vous n’aimez pas parcourir de grosses
briques ou que vous éprouvez de la difficulté à vous concentre, je vous le
suggérerais afin que vous puissiez vous en faire une idée et qui sait enfin
vivre un coup de foudre littéraire.
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