Publié chez les
éditions Réunis le 19 avril 2017
384 pages
4e
de couverture
Montréal, 1926.
Olek, un débardeur d'origine ukrainienne de 23 ans, se donne corps et âme à son
travail depuis son arrivée au Canada. Il se retrouve à la croisée des chemins
lorsque quelques collègues, contrariés par l'ardeur qu'il met à la tâche, s'en
prennent à lui, l'empêchant de reprendre son poste.
Laurianne, 18
ans, se relève elle aussi d'une épreuve bien difficile : son père a laissé sa
famille dans le deuil, mais également dans une situation financière précaire.
C'est à Emilien, l'aîné, que revient désormais le rôle de pourvoyeur. Or, le
jeune homme dilapide ses minces revenus à la taverne, au grand désarroi de sa
soeur, déterminée à améliorer leur condition.
Ayant tous deux
déniché un emploi au prestigieux magasin Eaton, Laurianne et Olek, en quête de
renouveau, se rencontreront et nourriront l'espoir d'une vie meilleure. En
cette période d'après-guerre, le somptueux établissement offrira du rêve non
seulement aux clients, mais aussi aux membres de son personnel ?
Mon avis
À mon grand
désarroi, c’est la seule trilogie de cette auteure que je n’avais pas eu la
chance de lire sauf le numéro un, mais je ne possédais pas de blogue lorsque je
l’avais chroniqué à l’époque. Je ne sais pas si vous avez eu cette chance, mais
je me souviens d’avoir visiter un Eaton avant que cette compagnie ferme. Je
n’ai que peu de souvenirs, mais grâce à cette série, j’ai pu en découvrir plus
sur cette chaîne de magasins si importante dans notre histoire.
J’aime que les
intrigues ne tournent pas seulement autour du Eaton de Montréal, mais bien des
employés. Si vous vous attendiez à ce que ce bouquin soit 100 % romance,
vous risqueriez d’être déçu. Dans ce tome un, on entre surtout dans le contexte
historique et on apprend sur l’univers de Olek et Laurianne ainsi que des gens
qui les entourent. J’ai noté que l’auteure a fait des recherches exhaustives
(par exemple les noms des rues à l’époque) pour rendre le livre réaliste. Je
vous avoue que j’ai senti un coup de poing au cœur lorsque j’ai lu la mention
du quartier chinois. Même si cela se déroulait dans une autre siècle, j’ai
ressenti de la nostalgie.
Comme tous les
premiers tomes, celui-ci installe bien l’univers. J’ai l’impression que les
deux prochains tomes vont contenir plus d’action. J’ai quand même vécu quelques
émotions fortes à cause d’Émilien, le frère de Laurianne et Caitlyn, l’amoureuse
d’Olek. Ils sont deux personnages secondaires qui apportent leurs lots de drame
dans le bouquin. Émilien m’a fait sourciller par moment, j’étais d’accord avec
Laurianne. J’avais envie de lui dire de se bouger le derrière pour aider sa
famille.
L’écriture est
descriptive sans être chargée et je remercie l’auteure pour cela. J’en ai
appris plus sur le style de vie des gens qui habitaient à Montréal en 1926 sans
avoir l’impression d’assister à un cours d’histoire. C’est pour cette raison
que je ne manque jamais une de ses œuvres.
J’adore que les
points de vue changent du féminin avec le masculin. Un chapitre, on parle de la
famille ou des rencontres que Laurianne fait et on change pour celles d’Olek.
Dans les deux cas, l’entourage est très important. Je m’attendais à ce que les
deux tombent amoureux, je vous laisse découvrir si cela arrive. Pour une des
rares fois, je n’ai pas trouvé de longueur en parcourant un livre historique.
Sans être chargée de drame, je ne me suis pas ennuyée.
Je vous le
recommande, si vous désirez en apprendre plus sur l’histoire de Montréal et sur
cette grande chaîne. Je risque de ne pas attendre longtemps avant de lire la
suite.
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