Publié chez Hugo Roman le 13 octobre 2025
414 pages
Lu en format papier
4e de couverture
Willow incarne
tout ce que je devrais éviter dans ma vie.
Elle est la lumière et le chaos auréolés d’une couronne de fleurs. C’est une
fleur sauvage dans un monde que je me suis efforcé de conserver pendant des
années, simple et tranquille. Elle parle trop, sourit trop facilement, et ne
comprend pas le concept d’espace personnel. Et le pire c’est qu’elle va passer
l’été chez moi et mettre mon univers soigneusement protégé, sens
dessus-dessous.
Je sais que je devrais garder mes distances. Les personnes comme elle ne
s’éternisent pas, et j’en ai assez d’être abandonné. Mais à force de passer du
temps avec elle, j’ai de plus en plus de mal à me rappeler la raison pour
laquelle j’avais bâti ces murs de protection. Elle me pousse à bout – s’insinue
dans mon cœur – et m’incite à vouloir des choses que j’ai mis des lustres à
essayer d’éviter.
Tomber amoureux de Willow serait une erreur. C’est un être libre comme l’oiseau
et moi je suis l’ancrage qu’elle tente désespérément de fuir. Mais chaque fois
qu’elle me regarde, je ne peux m’empêcher de me demander :
Et si ce n’était pas elle qui était destinée à s’envoler ?
Mon avis
C’est le deuxième roman que je lis de cette auteure et elle fait déjà partie de ma liste de mes préférées. J’apprécie quand une romance contient une profondeur que l’on ne retrouve pas habituellement dans ce genre littéraire et c’est le cas des deux livres.
C’est le dernier tome d’une trilogie, mais les trois livres peuvent être lus séparément malgré les caméos. Willow apparaît dans The Problem With Players et j’avais bien hâte de découvrir son histoire bien que sa personnalité se trouve à mille lieues de la mienne. SI j’avais à choisir ma sœur préférée, c’est Avery qui gagne la palme. Toutefois, je me suis habituée à Willow et je me suis reconnue sur le fait qu’elle porte un masque pour cacher ses véritables émotions.
Dans ce roman-ci, je donne mon étoile du match à Théo, qui est le protagoniste masculin. Il ressemble à Luke dans Gilmore Girls. Willow lui tombe sur les nerfs, mais il adore voir son sourire. Lui aussi, il garde les gens à distance pour éviter de se faire blesser ou rejeter, mais il possède un grand cœur surtout quand il doit prendre soin de ses grands-parents. D’ailleurs, son récit m'a touchée, je vous invite à la découvrir. Ses grands-parents deviennent parfois le personnage principal d'un chapitre. C'est une sous-histoire à celle de Willow et Théo qui ajoute de l'intérêt au roman. J'ai presque pleuré en parcourant les pages.
J’ai conscience que cette auteure est prolifique et que son style doit différer d’un livre à l’autre, mais jusqu’à présent, je suis satisfaite.
Extraits
Peut-être que je pleurais assez pour nous deux. Avery disait toujours que j’étais une pleurnicharde. Mais c’était le problème avec mon cœur – il ressentait tout, un rien le touchait, tout le temps, malgré les efforts que je faisais pour le préserver. (p.19)
Je préférais de beaucoup ma solitude, mais j’avais dû me rendre à l’évidence que rester assis dans un bateau vingt-quatre heures sur vingt-quatre ne payait pas les factures. (p.26)
C’était la vérité la plus terrible que j’avais jamais eu à affronter. Le plus dure dans le fait de devenir adulte, c’est de voir vos héros vieillir, eux aussi. Ça vous fiche un coup au moral. (p.30)
Non. Je vis plus ou moins selon le principe qu’on est toujours exactement là où on doit être. Rien ne me presse dans la vie. Je la laisse me mener là où bon lui semble. (p.81)
Beaucoup d’hommes ne parlent pas de leurs blessures. On pousse tout ça sous le tapis et on tourne la page. Parfois, quand on est un homme, on se sent plus seul que tout. Les femmes font preuve d’une solidarité que les hommes n’ont pas. Elles se parlent et expriment leurs sentiments profonds, ce qui les mène probablement sur le chemin de la guérison. (p.127)
Je ne voulais
pas être perçue de cette façon. Je ne voulais pas que les autres sachent que
certaines parties de moi étaient aussi douloureusement brisées. Je ne voulais
pas qu’ils voient les cauchemars qui me maintenaient éveillée certaines nuits.
(p.142)

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