Publié chez les éditions JCL le 3 septembre 2025
392 pages
Lu en format papier
4e de couverture
Berlin, 1933
Déterminée à fuir sa famille, qui est étroitement liée aux
nazis, Libby souhaite reconstruire sa vie aussi loin que possible d’elle. Mais
en ville, nul n’échappe à la poigne de fer de Hitler. Quand son ami disparaît
tragiquement, elle comprend qu’elle ne peut plus rester spectatrice.
Son destin prend un tournant inattendu lorsqu’elle rencontre
Harro, un jeune homme dont elle tombe éperdument amoureuse. Peu à peu, le brave
militant l’entraîne dans sa lutte clandestine. Ensemble, ils risquent tout pour
tenter de renverser le pouvoir en place. À chaque mission, la peur de le perdre
la ronge.
Le couple survivra-t-il à la cruauté du régime qu’il défie ?
Mon avis
C’est le premier livre de cette auteure que je lis et comme
la Deuxième Guerre mondiale est mon sujet historique préféré, je tenais à le
lire. C’est inspiré d’un récit véridique et je crois que Libbie n’était pas la
seule à vouloir s’éloigner d’une famille pro-Hitler. J’avoue que tout comme
elle, j’ai grincé des dents en parcourant certains passages. Une partie de moi
n’a pas pu s’empêcher de faire le lien avec ce qui se produit en ce moment et
je doute qu'on soit plusieurs à le penser. Cette période vient toujours toucher
une corde sensible.
Je n’ai peut-être pas accroché aux personnages autant que je
le souhaitais, mais j’admire Libby d’avoir affronté toutes ses épreuves et
avoir pu assez s’ouvrir pour tomber amoureuse d’Harro. Toutefois, je vous
laisse découvrir si cela se termine bien pour eux.
Je ne me suis pas tant attaché à Harro. C’est possible que
la raison soit que j’éprouvais des difficultés à me concentrer, mais j’apprécie
qu’il soit demeuré aux côtés de la protagoniste aussi longtemps.
L’histoire est très bien écrite, on ressent parfaitement
l’ambiance des années noires sans avoir l’impression d’assister à un cours.
L’ajout de romance apporte de la lumière à un sujet lugubre.
Extraits
Il n’expliquait pas grand-chose, se contentant d’énumérer
des noms par ordre alphabétique – acteurs, actrices, réalisateurs, scénaristes,
producteurs. Pas une seule profession n’était épargnée par une purge en
apparence arbitraire qui n’avait aucun sens aux yeux de la jeune femme. (p.10)
Il a promis de rendre leurs emplois aux citoyens allemands
et il l’a fait. Il a géré efficacement la dominance juive dans la presse, la
culture, les sciences et le droit. Nous avons repris ce qui nous revenait de
droit. Nous avons nommé à des postes de dirigeants des personnes qui se
battront pour défendre les intérêts du peuple allemand et non pas des banquiers
juifs de Wall Street et leurs intérêts capitalistes. (p.54)
Un étrange sentiment naquit dans la poitrine de Libertas à
ces mots en apparence innocents, mais qui revêtaient un aspect menaçant pour
une raison qu’elle n’expliquait pas. (p.139)
Elle s’était toujours considérée comme une personne
indépendante et en quête d’aventure, mais ce n’était qu’après avoir rencontré
sa cousine éloignée qu’elle avait découvert ce qu’était réellement un esprit
libre. (p.180)
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