Publié chez Le
mot et le reste le 2 juin 2025
456 pages
Lu en format
papier
4e
de couverture
Première artiste
milliardaire grâce à la musique, Taylor Swift est quatre fois détentrice du
Grammy de l'Album de l'année (un record) et son Eras Tour est la première
tournée de l'Histoire à dépasser le milliard de dollars de chiffre d'affaires.
Depuis vingt ans, elle mène une carrière singulière, qui a démarré par la
country avant d'opérer un virage pop, et s'accorder des apartés folk exigeants.
Échappant à toute mode musicale ou chemin déjà tracé, Taylor Swift a bâti son
propre univers sonore, écrivant elle-même ses paroles, et participant à la
production de ses albums.
Si ses chansons
ont souvent été réduites à un catalogue de sa vie privée, sa discographie
parvient pourtant à capturer les sentiments et combats de millions de femmes de
sa génération, qui ont découvert la nécessité du féminisme et de la sororité.
Femme d'affaires intransigeante, elle a aussi su s'affranchir des règles de
l'industrie musicale, au point d'en devenir l'une des figures les plus
puissantes et cela sans jamais se défaire de son image joviale et proche de son
public. Taylor Swift est la figure ultime de la pop star de ce début de
XXIe siècle.
Mon avis
Je le recommande
surtout si vous êtes amateur de musique ou de Taylor Swift. C’est quand même
une grosse brique et je crois qu'il faut être intéressée par l’artiste ou au monde
musical pour pouvoir le parcourir jusqu’à la fin parce qu’il contient énormément
de détails.
J’en ai appris un
peu plus que dans le livre précédent au sujet de la chanteuse que j’ai lu, mais
le principe reste le même. L’auteure analyse les albums de Taylor Swift, des
entrevues auxquelles elle a participées et des commentaires mesquins qu’on a
dits à son sujet.
Malgré son
immense talent, ce bouquin la rend plus humaine à mes yeux et je crois que c'est
le cas pour la majorité des lectrices. Si jamais vous éprouvez de la difficulté
en anglais,vous allez trouver des traductions de certaines paroles de ses
chansons. D’ailleurs, cela m’a permis de reconnecter avec quelques-unes de ces
œuvres.
Extraits
Même si la
musique a une place centrale dans sa vie, Swift garde du temps pour cuisiner,
peindre, monter à cheval, regarder Friends, New York, unité spéciale, Les
Experts, Grey’s Anatomy, ou son film préféré, la comédie romantique Love
Actually. (p.21)
C’est le cas de « White
Horse », aux antipodes de « Love Story ». Dans le
refrain de cette chanson triste et résolue portée par le violon et le piano,
Taylor Swift revient à la réalité après avoir imaginé un amour parfait. (p.48)
La chanteuse l’affirme :
elle ne veut pas être une énième adolescente pop star qui disparaît sitôt
arrivée. Compétitrice dans l’âme, mais pas jalouse, Swift n’est pas
naïve : elle sait que si elle veut maintenant son succès, il faut être
stratégique, et cela se passe par la manière d’utiliser son argent. (p.59)
Après que chacun ait
plaidé sa cause dans son propre couplet, leurs voix se répondre sur le pont, où
la colère de l’une rencontre les promesses de l’autre. Ils chantent ensemble
pendant les refrains, où ils se demandent mutuellement de se voir comme une
priorité, et à la fin de la chanson, alors que la situation devient intenable.
Mais aucune solution n’est trouvée, et leur relation semble condamnée à tourner
en rond. (p.122)
Être une célébrité veut
dire que vous fermez les portes et fenêtres, et ne laissez pas les gens rentrer
chez vous. Écrire des chansons veut dire que vous êtes très attentif à votre
intuition et vos sentiments, même s’ils sont douloureux. (p.156)
Je me fais plus confiance
que je ne fais confiance aux autres, parce que je suis beaucoup plus dure et
stricte envers moi-même qu’eux envers moi. (p.163)
Seize ans plus tôt, Cher
a relancé sa carrière et révolutionné la musique en étant la première artiste à
sortir un titre presque entièrement retravaillé à l’Auto-Tune, son tube
mondiale « Believe». (p.183)
Par ailleurs, le fait que
Taylor Swift déclare avoir inventé des personnages et voulu moins parler d’elle
sur ce huitième album joue certainement dans la volonté soudaine de grands
médias musicaux à vouloir comprendre avec précision la mécanique d’un de ses
disques. (p.336)
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