mercredi 9 avril 2025

N’attends pas le bonheur, crée-le ! de Chantal Lacroix


 

Publié chez les éditions de l’Homme le 19 février 2025

216 pages

Lu en format papier

4e de couverture

« En toute humilité, je souhaite que ce livre vous permette de poursuivre la plus belle démarche que tout être humain puisse entreprendre, c'est-à-dire celle qui consiste à mieux se connaître, à être bien avec soi-même et à se donner les moyens de goûter au bonheur le plus souvent possible. »

Comme tout le monde, Chantal Lacroix a connu des joies et des peines, des échecs et des succès. Au fil du temps et de ses expériences, elle a compris que, dans la vie, tout nous sert, y compris les étapes plus difficiles, mais à une condition : celle d'en tirer des enseignements.

En écrivant ce livre, inspiré de sa conférence « N’attends pas le bonheur, crée-le !», elle a choisi de raconter des pans de son histoire, de partager sa philosophie de la vie et, surtout, de nous faire voir que nous pouvons agir pour être heureux. À travers une vingtaine de chapitres dans lesquels vous trouverez matière à réflexion, de nombreux exercices et des outils concrets, elle nous invite à réfléchir et à revenir à nos aspirations les plus profondes.

Mon avis

Ce livre tombe à point pendant une période stressante de ma vie. Si vous avez déjà lu des bouquins de croissance personnelle, vous risquez de ne rien apprendre de nouveau, mais juste pour découvrir de nouvelles anecdotes cela vaut la peine de le lire.

J’étais assez jeune quand l’auteure animait à la télévision, mais j’avais assisté à une de ses conférences dans les années 2010 et le titre m’a donné envie de lire l’œuvre. Le style est simple et peut convenir à un large public. À la fin de chaque chapitre, vous allez trouver des questions qui vous permettront d’assimiler le sujet et de réfléchir.

Ce que j’ai retenu du livre est qu’il est important d’oser, de se faire confiance et d’accepter qui nous sommes. Je sais que plusieurs bouquins mentionnent la même chose, mais c’est ce que j’avais besoin d’entendre en ce moment.

Extraits

Malgré son lourd passé, j’avais le sentiment qu’elle arrivait à aimer sa vie. Je trouvais fascinant de constater que, malgré toutes ces épreuves, elle était tournée vers le bonheur, elle avait la capacité de savourer le moment présent et elle savait se contenter de peu. Elle disait d’ailleurs que « Le bonheur n’est pas d’avoir tout ce que l’on désire, mais d’apprécier ce que l’on a. » (p.12)

Papa a toujours eu à cœur de faire en sorte que je puisse comprendre que dans la vie, tout est question de perceptions. C’est ce qui se passe entre nos deux oreilles qui influence la manière de voir les choses. « La force du mental », se plaisait-il à répéter. Comme il avait raison ! À force de l’entendre dire que notre perception détermine notre réalité. J’ai fini par comprendre qu’on ne voit pas les choses comme elles sont, mais comme on les perçoit. (p.24)

Ma mère avait une force de caractère exceptionnelle. C’était une femme solide. Une vraie lionne ! Sur tout ce qui lui tenait à cœur, elle était non négociable. Elle prônait des valeurs qu’elle incarnait : la droiture, la justice et l’équité. Mieux encore : elle était prête à se battre pour les faire respecter. (p.33)

Je créais des gangs d’étudiants qui étaient parmi les moins populaires à l’école. Ceux qui étaient différents, démunis, « poches » à l’école ou nerds faisaient partie du groupe. C’est avec eux que je passais mon temps. J’avais le sentiment qu’ensemble, nous étions plus forts et en mesure de faire notre place. (p.38)

Comme le disait si bien Sidney Friedman : « Tu as deux choix dans la vie : accepter les choses telles qu’elles sont ou prendre la décision de les changer. » (p53)

Enfin bref, malgré ma timidité, chaque fois que j’ai osé sortir de ma zone de confort, j’ai grandi. C’est cela que dit si bien l’expression : « Sortir de sa zone de confort, c’est être l’acteur de sa vie. Y rester, c’est en être le spectateur. » (p.102)

J’avais étouffé mes désirs profonds, ignoré mes envies de toutes sortes, posé un diachylon sur le bobo, mais ces manières de faire ne peuvent être que temporaires. Je n’avais jamais pris le temps de m’arrêter, de me poser pour demander à mon âme si je marchais vraiment dans la bonne direction. (p.121)

 

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