publié par les éditions Milady
538 pages
4e de couverture
Alexandra, jeune commerciale californienne pleine d’énergie, a toujours été fascinée par la France. Quand le destin met entre ses mains la photo de son ancêtre, Gabrielle D’Arcy, posant au château de la Ferté-Chandeniers, lui révélant par là même ses origines françaises, la jeune Américaine n’aura de cesse de tout savoir de la vie de cette femme qui a quitté son pays pour l’Amérique.
Se lançant à la rencontre du passé, Alex se rend en France, et fait la connaissance du nouveau propriétaire du château. Leur première rencontre n’aurait pu être plus désastreuse. Éric la surprenant sur son domaine, n’apprécie guère qu’une Américaine – si jolie soit-elle – s’invite dans la demeure qui comptait tant pour son père.
Alors qu’en ces lieux Gabrielle a connu les rêves, les doutes et le grand amour, sa descendante, en marchant sur ses pas, pourrait bien aller à la rencontre de sa propre destinée.
Mon avis
Il s’agit du deuxième
roman que je lis de cette auteure prolifique. Déjà au départ, j’avais adoré Le
temps volé, je trouve qu’À sa rencontre est une coche au-dessus.
J’ai noté que les
relations entre Alex et Éric et celle de M. D’Arcy et Gabrielle évoluent au
même rythme malgré les 100 ans qui les séparent. J’ai trouvé le parallèle très
intéressant. J’aurais aimé être plongé encore plus dans l’univers de la fin du
19e siècle, mais j’avoue que cela aurait ajouté trop de détails à
l’histoire.
J’ai dévoré le livre en
trois jours seulement, car je désirais connaitre les personnages. Ce
n’est pas une ligne droite, mais l’auteur ne tombe pas dans l’eau de rose non
plus.
Les deux jeunes femmes
traversent l’océan à sens inverse pour donner le tout pour le tout afin que
leurs relations fonctionnent. On s’attend à la conclusion de l'histoire.
Cependant, j’ai apprécié la tournure des événements.
Si vous aimez la romance
bien ficelée, je vous recommande ce roman.
Extrait
Parce que la vérité, c'est que quelque part en chemin, j'avais l'impression de m'être perdue. Et je ne savais pas où. J'avais l'impression de mener une vie vide de sens,vide de tout. Je passais mon temps à attendre, quelqu'un, quelque chose. Spencer. Quand le monde autour de moi semblait croquer la vie à pleines dents,vivre à cent à l'heure, être toujours à la brèche,sur la route,entre deux avions,entre deux fêtes,moi,je passais mes soirées et mes week-ends à dessiner, à regarder des séries télé, à rêver depuis le confort de mon canapé à des aventures que je ne vivrais jamais, à imaginer des sentiments, des émotions que je ne ressentirais probablement jamais. Je vivais dans ma tête, plus que dans ma vie.