Publié chez les
éditions Saint Jean le 18 février 2025
420 pages
Lu en format
papier
4e
de couverture
Une nouvelle
édition pour le livre-phénomène qui a changé tant de vies !. Suivant le succès
immédiat de la première version de cette boîte à outils exceptionnelle, la psy
aux 20 millions de likes offre une édition enrichie qui comporte un plan
d’action complet pour gérer l’anxiété, la cause de détresse no 1 au sein de la
population, et une introduction étoffée de nouveaux conseils judicieux.. Dans
Pourquoi personne ne m’en a parlé avant ?, la Dre Julie Smith propose des
solutions simples pour maintenir sa santé mentale, mieux se comprendre,
accueillir la complexité des autres et corriger des comportements qui nuisent
au bonheur..
Mon avis
Il s’agit d’une
nouvelle édition, alors je recommande de l’emprunter si jamais vous avez lu la
première version pour y trouver quelques ajouts. Toutefois, comme c’est la
première fois que je le lis, j’ai découvert tous les outils proposés par
l’auteure.
Si vous avez des
problèmes psychologiques, je suggère de demander de l’aide, car on partage des
outils pour pouvoir s’aider soi-même. Si le problème est plus complexe, parcourir
cet ouvrage va être comme mettre un pansement sans guérir la plaie. Comme
d’habitude, c’est mieux de choisir ce qui nous convient et de garder l’esprit
ouvert.
Comme je vis une
période assez occupée et stressante, j’ai apprécié renouer avec des astuces
pour m’aider à la traversée sans trop me prendre la tête. J’avoue qu’écrire un
journal apporte beaucoup, mais c’est l'unique truc que j’éprouve de la
difficulté à poursuivre. Je le fais seulement quand je ressens vraiment le
besoin.
Je ne vous
dévoilerais pas les outils, mais si vous espérez mieux gérer votre stress, ce
livre peut vous aider. Elle fait le tour du sujet et vous allez sûrement
trouver une astuce qui pourra vous soulager. On ne peut pas s'en débarrasser,
mais c’est possible d'apprendre à mieux vivre dans ce monde changeant d’une
seconde à l’autre. Les exemples et le langage utilisé conviendront à un large
public. Vous n’avez pas besoin d’avoir étudié en psychologie à l’université
pour bien comprendre.
Extraits
Au fil des années
de pratique de mon métier de psychologue, j’ai pris conscience que les gens ont
du mal à gérer cette déprime, qu’ils gardent souvent pour eux. Leurs amis et
leurs proches n’en savent souvent rien. Ils la dissimulent, la repoussent et
s’efforcent de continuer de répondre aux attentes. (p.19)
Supposons que
notre surcharge de travail nous ait empêchés de faire de l’exercice physique
pendant quelques semaines, la fatigue et la déprime s’installent. Pratiquer un
sport est donc la dernière chose que nous souhaitons faire. Plus l’évitement de
l’exercice physique dure longtemps, plus la léthargie nous gagne et moins nous
avons d’énergie. Quand nous manquons d’énergie, la probabilité de faire de
l’exercice physique diminue et notre moral chute. La déprime nous donne envie
de faire des choses qui nuisent à notre moral. (p.24)
Puisque cette
rumination nous amène à penser uniquement à nos pires caractéristiques et
expériences, et considérant ses répercussions physiologiques sur notre
ressenti, l’un des moyens les plus simples de rediriger les choses quand nous
doutons de pouvoir nous en sortir est de nous poser la question suivante :
« Qu’est-ce que je ferais si j’étais au sommet de ma forme ? »
(p.51)
Mais comme je
l’ai mentionné précédemment, transformer son mode de vie, du jour au lendemain,
s’avère moins utile si nous ne parvenons pas à nous y engager à long terme. Il
est en revange profitable de se poser régulièrement la question : « Quel
changement modeste pourrais-je mettre en place aujourd’hui pour améliorer mon
apporte nutritionnel ? » Puis il faut respecter ce changement
chaque jour. (p.70)
Si nous
commençons cette activité que nous souhaitons avoir envie de faire, nous avons
plus de chances de stimuler notre cerveau d’une façon qui nous met en joie ou
qui est propice au retour de la motivation. (p.80)
Si on n’est pas
en mesure de parler, il faut écrire, sans se soucier de la forme. Coucher par
écrit ses pensées et ses sentiments peut contribuer à mettre au jour ce qui se
passe dans notre tête et notre corps. C’est en n’éludant pas ces émotions
pénibles que l’on fait son deuil. (p.152)
Être confiant est
différent d’être à l’aise. L’une des plus grandes idées fausses en matière de
confiance en soi est de la prendre pour de l’intrépidité. La clé pour bâtir de
la confiance est en fait l’inverse. Il s’agit de laisser la peur être présente
lorsque nous faisons des choses qui nous tiennent à cœur. (p.176)
« Est-ce que tu es présent pour moi ? Est-ce
que je compte suffisamment à tes yeux pour que tu restes ? Quand j’aurai le plus besoin de toi, qu’est-ce
que tu vas faire ? » Les styles d’attachement traités précédemment
sont les différents moyens par lesquels nous avons appris à poser ces
questions. Lorsque nous avons le sentiment d’avoir perdu ce lien, notre cerveau
fait retentir l’alarme de lutte ou de fuite. (p.317)
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