vendredi 21 mars 2025

Pourquoi personne ne m’en a parlé avant ? du Dre Julie Smith

 

Publié chez les éditions Saint Jean le 18 février 2025

420 pages

Lu en format papier

4e de couverture

Une nouvelle édition pour le livre-phénomène qui a changé tant de vies !. Suivant le succès immédiat de la première version de cette boîte à outils exceptionnelle, la psy aux 20 millions de likes offre une édition enrichie qui comporte un plan d’action complet pour gérer l’anxiété, la cause de détresse no 1 au sein de la population, et une introduction étoffée de nouveaux conseils judicieux.. Dans Pourquoi personne ne m’en a parlé avant ?, la Dre Julie Smith propose des solutions simples pour maintenir sa santé mentale, mieux se comprendre, accueillir la complexité des autres et corriger des comportements qui nuisent au bonheur..

Mon avis

Il s’agit d’une nouvelle édition, alors je recommande de l’emprunter si jamais vous avez lu la première version pour y trouver quelques ajouts. Toutefois, comme c’est la première fois que je le lis, j’ai découvert tous les outils proposés par l’auteure.

Si vous avez des problèmes psychologiques, je suggère de demander de l’aide, car on partage des outils pour pouvoir s’aider soi-même. Si le problème est plus complexe, parcourir cet ouvrage va être comme mettre un pansement sans guérir la plaie. Comme d’habitude, c’est mieux de choisir ce qui nous convient et de garder l’esprit ouvert.

Comme je vis une période assez occupée et stressante, j’ai apprécié renouer avec des astuces pour m’aider à la traversée sans trop me prendre la tête. J’avoue qu’écrire un journal apporte beaucoup, mais c’est l'unique truc que j’éprouve de la difficulté à poursuivre. Je le fais seulement quand je ressens vraiment le besoin.

Je ne vous dévoilerais pas les outils, mais si vous espérez mieux gérer votre stress, ce livre peut vous aider. Elle fait le tour du sujet et vous allez sûrement trouver une astuce qui pourra vous soulager. On ne peut pas s'en débarrasser, mais c’est possible d'apprendre à mieux vivre dans ce monde changeant d’une seconde à l’autre. Les exemples et le langage utilisé conviendront à un large public. Vous n’avez pas besoin d’avoir étudié en psychologie à l’université pour bien comprendre.

Extraits

Au fil des années de pratique de mon métier de psychologue, j’ai pris conscience que les gens ont du mal à gérer cette déprime, qu’ils gardent souvent pour eux. Leurs amis et leurs proches n’en savent souvent rien. Ils la dissimulent, la repoussent et s’efforcent de continuer de répondre aux attentes. (p.19)

Supposons que notre surcharge de travail nous ait empêchés de faire de l’exercice physique pendant quelques semaines, la fatigue et la déprime s’installent. Pratiquer un sport est donc la dernière chose que nous souhaitons faire. Plus l’évitement de l’exercice physique dure longtemps, plus la léthargie nous gagne et moins nous avons d’énergie. Quand nous manquons d’énergie, la probabilité de faire de l’exercice physique diminue et notre moral chute. La déprime nous donne envie de faire des choses qui nuisent à notre moral. (p.24)

Puisque cette rumination nous amène à penser uniquement à nos pires caractéristiques et expériences, et considérant ses répercussions physiologiques sur notre ressenti, l’un des moyens les plus simples de rediriger les choses quand nous doutons de pouvoir nous en sortir est de nous poser la question suivante : « Qu’est-ce que je ferais si j’étais au sommet de ma forme ? » (p.51)

Mais comme je l’ai mentionné précédemment, transformer son mode de vie, du jour au lendemain, s’avère moins utile si nous ne parvenons pas à nous y engager à long terme. Il est en revange profitable de se poser régulièrement la question : « Quel changement modeste pourrais-je mettre en place aujourd’hui pour améliorer mon apporte nutritionnel ? » Puis il faut respecter ce changement chaque jour. (p.70)

Si nous commençons cette activité que nous souhaitons avoir envie de faire, nous avons plus de chances de stimuler notre cerveau d’une façon qui nous met en joie ou qui est propice au retour de la motivation. (p.80)

Si on n’est pas en mesure de parler, il faut écrire, sans se soucier de la forme. Coucher par écrit ses pensées et ses sentiments peut contribuer à mettre au jour ce qui se passe dans notre tête et notre corps. C’est en n’éludant pas ces émotions pénibles que l’on fait son deuil. (p.152)

Être confiant est différent d’être à l’aise. L’une des plus grandes idées fausses en matière de confiance en soi est de la prendre pour de l’intrépidité. La clé pour bâtir de la confiance est en fait l’inverse. Il s’agit de laisser la peur être présente lorsque nous faisons des choses qui nous tiennent à cœur. (p.176)

« Est-ce que tu es présent pour moi ? Est-ce que je compte suffisamment à tes yeux pour que tu restes ?  Quand j’aurai le plus besoin de toi, qu’est-ce que tu vas faire ? » Les styles d’attachement traités précédemment sont les différents moyens par lesquels nous avons appris à poser ces questions. Lorsque nous avons le sentiment d’avoir perdu ce lien, notre cerveau fait retentir l’alarme de lutte ou de fuite. (p.317)


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