Publié chez les éditeurs Réunis le 19 novembre 2025
384 pages
Lu en format papier
4e de couverture
Expatriée et installée au Cameroun depuis plusieurs années,
Amélia est une idéaliste engagée. Alors qu’elle participe à une manifestation
pour la liberté d’expression interdite par les autorités locales, elle est
sauvée de justesse par Noah, un militaire séduisant au passé obscur et aux
émotions contradictoires.
De l’agitation des rues de Douala aux plages paisibles de
Kribi, une idylle naît lentement, se tissant au fil des rencontres et des
silences partagés. Secrets, blessures et attirance impossible mettent Amélia à
l’épreuve. Saura-t-elle protéger ses convictions et sa sécurité ou
succombera-t-elle à un amour aussi dangereux qu’irrésistible ?
Mon avis
Certains personnages des autres romans de l’auteure apparaissent
dans ce livre, mais vous n’avez pas besoin de les lire pour bien comprendre
l’histoire. Toutefois, vous risquez de remarquer une similitude avec une de ses
séries. Je vous laisse découvrir laquelle, mais vous allez noter qu’aucun des
deux protagonistes ne s’en sortira indemne.
Noah soit un gentil homme avec un mauvais caractère, il est
très intense par moment et je ne souhaite de croiser un individu comme lui dans
la réalité. Lorsqu'on apprend à le connaître, on peut lui pardonner. Toutefois,
il cause beaucoup de tourments à Amélia.
Pour cette raison, je donne mon étoile du jeu à Amélia,
malgré qu’elle soit une des femmes les plus têtues, après son amie Célina, que
j’ai rencontrée en fiction. Cette détermination va lui causer des problèmes,
mais aussi ajouter du piment au récit.
J’apprécie qu’une partie de l’histoire se déroule à La
Nouvelle-Orléans, ce n’est pas un lieu qui revient souvent dans les bouquins
que je consulte et cela m’a permis de voyager un peu sans frais.
Ce n’est pas la première ni la dernière fois que je n’arrive
presque pas à déposer un livre de cette auteure tant l’action me captivait. Si
vous avez déjà lu un de ses romans, vous allez remarquer que son rythme demeure
échangé avec les années.
Extraits
À vingt-trois ans, elle était en mesure de faire ses propres
choix et de suivre ses convictions les plus profondes. (p.9)
Il aurait dû aboutir à ce constat plus tôt. Mais à sa
décharge, occupé à garder ses distances avec elle, il en avait oublié l’essentiel.
Une preuve de plus qu’elle lui retournait les esprits. (p.42)
En réalité, elle n’était pas préparée à l’affronter, elle
appréhendait ce moment. Noah était distant, dissimulant ses pensées et les
émotions qu’il ressentait, et c’était frustrant. (p.47)
Je me suis construit une nouvelle vie au Québec, fait des
amis. Je dois aller de l’avant, ne plus être tirée vers le fond. Noah
appartient au passé dorénavant, et ça doit rester ainsi. (p.91)
À vrai dire, elle connaissait cette pratique religieuse et
préférait s’en tenir à l’écart. Tout comme pour les diseuses de bonne aventure,
elle était mal à l’aise avec tout ce qui se rapprochait de près ou de loin au
surnaturel. (p.155)
Je peux comprendre ton silence à ton retour de
captivité..Mais après..Tu m’as ignorée et volontairement abandonnée.
Ce n’était pas à toi de prendre cette décision, le coupa-t-elle.
J’étais en droit de connaître la vérité. J’aurais pu t’épauler, mais tu ne m’en
as même pas laissé la possibilité. (p.200)






