vendredi 21 novembre 2025

À New York sous les flocons de Josie Silver


 

Publié chez Saint Jean le 29 octobre 2025

400 pages

Lu en version papier

4e de couverture

Après une rupture amoureuse, Iris quitte Londres sur un coup de tête pour New York, ville que Vivien, sa mère décédée trois ans auparavant, adorait. Alors qu’elle se promène dans les rues de Little Italy, Iris reconnaît la vitrine d’un glacier qui figurait sur une photo trouvée dans l’album de sa mère. Intriguée, elle entre et y rencontre Gio, le neveu du propriétaire. Il est bien tourmenté, car l’unique détenteur de la recette secrète de leur crème glacée à la vanille, son oncle, a des trous de mémoire.

Dès la première bouchée, Iris réalise que la fameuse crème glacée que sa mère faisait et celle de l’oncle de Gio sont identiques! Sans imaginer le lien qui les unit, Iris décide d’aider Gio à recréer la saveur tant recherchée. Se pourrait-il que leur collaboration devienne autre chose? Une envoûtante histoire qui ravira les plus gourmands et les plus romantiques, dans le New York féerique du temps des fêtes!

Mon avis

New York est la première ville que j’ai visitée à l’extérieur du Canada dont j'étais assez âgée pour m'en souvenir. Même si mon opinion sur ce pays a changé depuis, cette ville à une place spéciale dans mon cœur et c’est ce qui m’a poussé à consulter ce roman.

C’est le premier que j’ai lu de cette auteure et je n’ai pas été déçue. La romance et l’entourage prennent une position importante dans l’histoire puisque Iris tente de se remettre du décès de sa mère et Gio est très prêt de sa famille spécifiquement de sa fille.

Je donne mon étoile du match à Iris puisque son évolution m’a étonnée. Je garde le suspense, mais elle se lance dans une étape de sa vie qu’elle n’avait pas programmée. Je vous rassure, elle ne tombe pas enceinte. C’est encore plus cool que c’est une trope qui est surutilisée dans ce genre littéraire.

L’histoire est quand même prévisible, mais j’avais besoin de me réchauffer l’âme en ce moment et l’auteure a fait un excellent travail pour ramener le sourire. Je le recommande chaudement, si vous aimez la romance.

Extraits

Je suis venue en quête de changements, avide de découvrir le New York que je ne connaissais qu’à travers les films préférés de ma mère. (p.19)

Iris, répète-t-il. Comme la chanson des Goo Goo Dolls. (p.44)

Je suppose que c’est l’un des effets secondaires de mon statut d’enfant unique : j’aspire à la solitude quand le monde extérieur devient trop intense et depuis toute petite j’adore me réfugier sous les couvertures. (p.93)

Je n’avais jamais eu le cran de chanter devant un public et c’est comme si j’avais figé le temps dans ce coin de parc new-yorkais, dans un instant de magie pure. (p.137)

Le considérer comme mort et vraiment m’y tenir cette fois, car je ne me suis pas extirpée de ses griffes pour le laisser devenir mon Voldemort personnel. (p.357)

mardi 18 novembre 2025

Les sœurs Drainville de Mélanie Calvé

 


Publié chez les éditons Fides le 24 septembre 2025

240 pages

Lu en format papier

4e de couverture

1935. Entourées de leur famille, les jumelles Drainville vivent des jours heureux. Entre les journées à la manufacture et les soirées sur le perron de leur petit appartement d’un quartier ouvrier de Trois-Rivières, Juliette et Simone sont inséparables… Jusqu’au jour où l’une d’elles ressent le besoin de suivre son propre chemin.

L’amour naissant entre Juliette et Émilien contrarie Simone qui ne voit pas d’un bon oeil leur futur mariage. Déterminée à tout faire ensemble exactement comme elles se l’étaient promis plus jeunes, Simone se met en quête d’un prétendant, mais rien ne se passe comme prévu. Comment la discrète Juliette peut-elle trouver le prince charmant alors que Simone, fonceuse et déterminée, peine à trouver l’amour ? Leur relation est alors mise à rude épreuve.

Lorsque leur oncle disparu depuis plus de quinze ans refait surface et qu’elles découvrent sa relation tendue avec leur père, les soeurs comprennent que les promesses du passé ne sont pas toujours bonnes à tenir. Et qu’elles empêchent parfois les cicatrices de guérir.

Mon avis

C’est le premier livre que je lis de cette auteure et comme j’aime les romans historiques, je pensais lui donner une chance. On ressent vraiment l’ambiance de l'époque que cela soit dans les conversations ou les choix que les personnages font. En même temps, on peut s’y reconnaître dans certaines valeurs même si 90 ans nous séparent.

À ma grande surprise, c’est Jean-Marie qui est devenu mon personnage préféré. Je l’ai trouvé lâche au commencement, je comprenais pourquoi son frère ne voulait plus lui parler, mais ce fut un des personnages les plus attachants et son histoire m'a touchée davantage.

Juliette arrive en deuxième, elle a un bon cœur, mais elle avait des valeurs des femmes de l’époque qui pensait surtout au mariage et à son entourage. Elle aide sa sœur et ses parents, peu importe les circonstances, alors je l’admire pour cette valeur.

J’ai un peu moins aimé Simone qui me semble égoïste, mais elle est aussi là pour sa famille. Je ne sais pas si c’est dû à son jeune âge, mais elle énervait avec ses agissements dans les premiers chapitres.

Si vous souhaitez lire une histoire qui se déroule au Québec pendant les années 30, je vous le recommande, car elle est bien écrite. 

Extraits

T’en fais pas avec l’impression du monde, c’est pas la robe de Lucie qui va faire une différence. J’aime mieux la voir de bonne humeur que de l’entendre se plaindre toute la journée que ça lui pique. (p.9)

Pour être honnête, c’est pas juste pour ça…Je suis pas certaine d’être faite pour cette job-là. Au début, j’aimais vraiment ça, mais plus ça va et plus je me couche le soir en redoutant le lendemain matin. (p.48)

Son prétendant, passionné de politique, passa le reste de la soirée à lui parler de Maurice Duplessi et de son allégeance à l’Union Nationale quo, selon lui, remporterait les prochaines élections prévues l’an prochain et manquerait l’histoire du Québec. (p.76)

Jusqu’à l’adolescence Pauline était une jeune fille sensible et très curieuse. Elle lisait tout ce qui lui tombait sous la main et posait constamment des questions. Selon Léo, la guerre l’avait mise dans un état d’inquiétude permanent si grand que ses nerfs avaient été affectés. Puis la crise économique avait amplifié ses angoisses et le moindre problème était devenu incommensurable. (p.103)


Tempête de neige au café Chatpuccino de Rachel Rowland

 

Publié chez Saint Jean le 28 octobre

330 pages

Lu en format papier

4e de couverture

Lorsque sa tante lui propose de travailler au Café Chatpuccino et de vivre dans un des appartements au-dessus, Emmie Hartell saute sur l’occasion: après une année difficile, rien ne pourrait être plus parfait que de préparer des lattés et prendre soin des nombreux minous du café. En rencontrant Jared, le nouveau livreur embauché par sa tante, Emmie est intriguée. Il semble réservé, il est charmant… mais le pauvre, il est allergique aux chats! Impossible de tomber amoureuse de quelqu’un qui ne peut pas vivre entouré de félins, voyons!

À l’approche de Noël, Emmie se voit confier le commerce et l’accueil d’une nouvelle locataire pour l’autre appartement. Ce que personne n’avait prévu, c’est que la pire tempête de neige des cent dernières années allait frapper la région. Coincée dans le café avec Jared, la surprenante locataire et les chats, Emmie découvre que le jeune homme cache quelques secrets.... Ce qui s’annonçait comme un désastreux Noël se transformera-t-il en un moment unique et romantique?

Mon avis

Je dédie cette chronique à Grizou et Simba qui doivent jouer ensemble là-haut et à Pumba qui s’assure que je me réveille chaque matin pour lui donner sa nourriture.

Comme j’ai adoré mon expérience lorsque j’ai visité un café pour chats et que mon nom ressemble à celui à la protagoniste, j’étais curieuse de découvrir ce récit. Je me suis reconnue dans les deux héros que cela soit par rapport au lien d’Emmie avec son frère et d’obtenir une existence bien à elle et en Jared dans sa difficulté de faire le deuil de la perte de sa chatte.

Difficile de choisir mon personnage préféré, mais je vote pour Jared qui garde une aura de mystère une partie de l’histoire et j’apprécie sa relation aux animaux. Il a aussi tout fait pour sauver la vie d’Emmie après un incident, je vous laisse découvrir si elle s’en sort.

Salem, le chat arrive en deuxième. C’est l'animal que j’ai adoré suivre la progression même s’il ne fait que quelques apparitions. Il ne parle pas comme dans Sabrina, mais je me suis attachée à lui.

Emmie vient en troisième. Je l'apprécie, car elle représente ce que j’ai vécu en 2025, mais j’avais une légère préférence pour les deux personnages mentionnés avant. J’ai observé son évolution avec intérêt et je ne refuserais pas de la retrouver dans une autre histoire.

Extraits

Non, attends, Shane. Tu me dis que je ne devrais pas être en deuil parce que ce n’était pas un être humain? Mais ça ne fait que deux semaines! Et c’est presque Noel. (p.22)

Maman a raison. Tu ne peux pas rester éternellement seule, Jared. Tu vis sur la planète Terre avec nous autres, tu sais. (p.69)

On ne peut pas passer notre temps à l’aider, ma chérie, poursuivit son père en prenant la main de sa femme. Pas comme ça. Emmie a raison. (p.85)

Il suffisait à Emmie de faire une chose toute simple – comme prendre un long bain avec un masque hydratant après une rude journée de travail-, pour que Dustin débarque bourré d’une nuit passée au pub et s’esclaffe : « Bon sang, Emmie, tu n’es pas si importante que ça! Tu te prends pour qui. La reine d’Angleterre? (p.171)


vendredi 14 novembre 2025

Merry Christmas, you filthy animal by Meghan Quinn

 

Published by Bloom Books on October 14th, 2025

464 pages

I read the paperback version

Back Cover

Nothing says I love you like trespassing, public humiliation, and a town-wide Christmas spectacle to win your crush back.

Atlas "Max" Maxheimer did not sign up for this. One minute, he's anxiously trying to keep his family's Christmas tree farm from imploding. The next? He's passed out in the snow after getting clocked by a suspiciously strong bottle of soda.

Enter Betty: new in town, full of holiday cheer, and helping her uncle open a rival tree farm next door. Max is convinced she's out to destroy everything Evergreen Farm stands for. Betty thinks Max might be one sleigh short of a winter parade.

Cue the holiday chaos.

Between blizzards, blown reputations, wildly misguided romantic plots, and one stolen ornament with a seriously tragic backstory, this small-town war turns into something far messier―and much more delicious―than either of them expected.

My review

Believe it or not, it’s the first book I read from this author and I saw it so much on my Instagram that I thought I should give it a chance. It’s because I subscribed to a live with the author in December and I was curious to know more about her writing.

It’s the book 2 of two after How My Neighbour Stool Christmas, but you don’t have to read it to understand the story. What I liked the most about the book is the sense of humour especially when Betty hits Max with a 2l of Pepsi. I didn’t laugh like this since a really long time and I have to thank the author for that.

Hard to choose my favorite character, but I chose Betty just because I recognize myself in her awkwardness and she is one of the funniest characters I ever met. She is smart, but weird in the same time, I think lot of women can find themselves in her.

Max is also a cool character and brings lot of spice in the story. Just for your information, I recommend it for a public over 16 years old because of intimate scenes. I just thought that he is using the F word a little too much to be my favorite. It was one of the things that make me put the book down. In the same time, he is a grumpy guy with a big heart.

Excerpts

“You’re currently unemployed. You’re single. And you’re living with your parents in their basement, crocheting because you have nothing else to do with your life besides visit the senior living center on Thursday nights, where you puzzle with people whose names are Murgatroyd, Harold, and Henrietta.” (p.19)

“Please,” I beg of him. “I can’t take this right now. It feels like I was hit in the head with an iron.”  

“More like a two-litter of Pepsi,” (p.46)

Two years ago, when Cole was in a dark place where he couldn’t celebrate Christmas, he pulled a 180 on everyone and entered the town Christmas Kringle competition. (p.68)

“..And you have to stop thinking this being a me thing. This is a you thing. I’m not investing in a farm; I’m investing in you. So have some pride in the fact that I trust you with this project. And honestly, you’re the only one that I trust.” (p.94)

“Great timing. No one likes waiting until the end of a story for a kiss. Think you can squeeze in some more? Her lips are fucking amazing.” (p.183)


vendredi 7 novembre 2025

The problem with falling de Brittainy C. Cherry


Publié chez Hugo Roman le 13 octobre 2025

414 pages

Lu en format papier

4e de couverture

Willow incarne tout ce que je devrais éviter dans ma vie.

Elle est la lumière et le chaos auréolés d’une couronne de fleurs. C’est une fleur sauvage dans un monde que je me suis efforcé de conserver pendant des années, simple et tranquille. Elle parle trop, sourit trop facilement, et ne comprend pas le concept d’espace personnel. Et le pire c’est qu’elle va passer l’été chez moi et mettre mon univers soigneusement protégé, sens dessus-dessous.

Je sais que je devrais garder mes distances. Les personnes comme elle ne s’éternisent pas, et j’en ai assez d’être abandonné. Mais à force de passer du temps avec elle, j’ai de plus en plus de mal à me rappeler la raison pour laquelle j’avais bâti ces murs de protection. Elle me pousse à bout – s’insinue dans mon cœur – et m’incite à vouloir des choses que j’ai mis des lustres à essayer d’éviter.

Tomber amoureux de Willow serait une erreur. C’est un être libre comme l’oiseau et moi je suis l’ancrage qu’elle tente désespérément de fuir. Mais chaque fois qu’elle me regarde, je ne peux m’empêcher de me demander :

Et si ce n’était pas elle qui était destinée à s’envoler ?

Mon avis

C’est le deuxième roman que je lis de cette auteure et elle fait déjà partie de ma liste de mes préférées. J’apprécie quand une romance contient une profondeur que l’on ne retrouve pas habituellement dans ce genre littéraire et c’est le cas des deux livres.

C’est le dernier tome d’une trilogie, mais les trois livres peuvent être lus séparément malgré les caméos. Willow apparaît dans The Problem With Players et j’avais bien hâte de découvrir son histoire bien que sa personnalité se trouve à mille lieues de la mienne. SI j’avais à choisir ma sœur préférée, c’est Avery qui gagne la palme. Toutefois, je me suis habituée à Willow et je me suis reconnue sur le fait qu’elle porte un masque pour cacher ses véritables émotions.

Dans ce roman-ci, je donne mon étoile du match à Théo, qui est le protagoniste masculin. Il ressemble à Luke dans Gilmore Girls. Willow lui tombe sur les nerfs, mais il adore voir son sourire. Lui aussi, il garde les gens à distance pour éviter de se faire blesser ou rejeter, mais il possède un grand cœur surtout quand il doit prendre soin de ses grands-parents. D’ailleurs, son récit m'a touchée, je vous invite à la découvrir. Ses grands-parents deviennent parfois le personnage principal d'un chapitre. C'est une sous-histoire à celle de Willow et Théo qui ajoute de l'intérêt au roman. J'ai presque pleuré en parcourant les pages.

J’ai conscience que cette auteure est prolifique et que son style doit différer d’un livre à l’autre, mais jusqu’à présent, je suis satisfaite.

Extraits

Peut-être que je pleurais assez pour nous deux. Avery disait toujours que j’étais une pleurnicharde. Mais c’était le problème avec mon cœur – il ressentait tout, un rien le touchait, tout le temps, malgré les efforts que je faisais pour le préserver. (p.19)

Je préférais de beaucoup ma solitude, mais j’avais dû me rendre à l’évidence que rester assis dans un bateau vingt-quatre heures sur vingt-quatre ne payait pas les factures. (p.26)

C’était la vérité la plus terrible que j’avais jamais eu à affronter. Le plus dure dans le fait de devenir adulte, c’est de voir vos héros vieillir, eux aussi. Ça vous fiche un coup au moral. (p.30)

Non. Je vis plus ou moins selon le principe qu’on est toujours exactement là où on doit être. Rien ne me presse dans la vie. Je la laisse me mener là où bon lui semble. (p.81)

Beaucoup d’hommes ne parlent pas de leurs blessures. On pousse tout ça sous le tapis et on tourne la page. Parfois, quand on est un homme, on se sent plus seul que tout. Les femmes font preuve d’une solidarité que les hommes n’ont pas. Elles se parlent et expriment leurs sentiments profonds, ce qui les mène probablement sur le chemin de la guérison. (p.127)

Je ne voulais pas être perçue de cette façon. Je ne voulais pas que les autres sachent que certaines parties de moi étaient aussi douloureusement brisées. Je ne voulais pas qu’ils voient les cauchemars qui me maintenaient éveillée certaines nuits. (p.142)

Ma chronique The Problem With Players

mercredi 5 novembre 2025

Je rentre chez nous de Sandra Lane


 

Publié chez les éditeurs réunis le 15 octobre 2025

368 pages

Lu en format papier

4e de couverture

À 37 ans, Gabrielle, une chanteuse au parcours brisé, revient à La Pointe-aux-Saules, le village de son enfance, après avoir été victime d’une agression. Ce retour aux sources ravive autant les tensions que les souvenirs. Si certains, comme son père, l’accueillent chaleureusement, d’autres, à commencer par son frère, ne lui ont pas pardonné son passé trouble.

Au fil de son séjour, elle renoue avec son amour de jeunesse, qu’elle avait perdu de vue depuis dix-huit ans. Mais dans ce village féerique où tout semble figé dans le temps, Gabrielle trouvera-t-elle enfin la paix ? Ou bien son passé, avec ses fantômes et ses détracteurs, continuera-t-il toujours de la hanter ?

Mon avis

Même si j’affectionne les histoires de deuxième chance, j’avoue qu’attendre 18 ans, c’est très long avant de reformer un couple. Heureusement, l’auteure a trouvé une façon de bien tourner la trope. J’ai bien aimé les deux personnages et je crois qu’on va être plusieurs à s’attacher à eux.

Je donne mon étoile du match à Gabrielle. Effectivement, elle a tout quitté au lieu de rester pour régler ses problèmes, mais en même temps, elle sortait à peine de l'adolescence à l’époque et elle avait besoin de prendre ses distances. J’admire la façon dont elle s’en est sortie.

J’ai adoré Simon, mais son histoire est un peu moins complexe que celle de Gabrielle même si des lecteurs risquent davantage de se reconnaître en lui à cause de sa situation familiale.

SI comme moi, vous n’êtes pas une amatrice de Noël, on retrouve cette période en arrière-plan, mais ce n’est pas le thème principal. Ça vaut la peine juste pour l’ambiance, sans en mettre trop.

C’est avec plaisir que j’ai renoué avec l’écriture de Sandra Lane. J’ai attendu plus de 10 ans pour une nouveauté de sa part et Partir..Pour oublier un salaud fait partie de mes classiques.

Extraits

Puis, du jour au lendemain, tout était fini. Il n’avait plus besoin de moi. Il avait trouvé une autre chanteuse, une qui avait du succès et qui lui permettrait de payer mes dettes. (p.18)

Effectivement, le temps avait passé. Je n’avais que vingt ans quand j’étais partie la première fois. À l’époque, je me sentais tellement supérieure. Moi, je n’allais pas faire comme tout le monde et moisir dans une vie ordinaire en région éloignée. J’allais faire quelque chose de grand, d’important. (p.59)

J’vas te dire une chose, ma p’tite fille : j’aurais moins de regrets de mourir à quatre-vingts un an en haut d’une montagne que j’aurai escaladée à la sueur de mon front que d’en finir à cent un ans, toute mollasse, devant un écran de télé, a-t-elle conclu avec satisfaction. (p.99)

Sa trahison, malgré les années avaient passé, faisait naître en moi tant de douleur. (p.196)

Mais quand elle s’est présentée à moi, c’est notre jeunesse, à tous les deux, que je revivais, c’est toi à son âge que je revoyais en elle. (p.236)

vendredi 31 octobre 2025

Poissoned Ivy by Ava Rani

 

Published on October 17th, 2025

398 pages

I read the e-book

Back Cover

Maxton Hall meets Rory Gilmore's college years in this decadent college romance that equal parts passion, privilege and mystery.

Malena Amin is two people.

At home, she the respectable, rule-abiding daughter that her controlling family expects. At her prestigious Ivy-League University, she's the risk-taking, adventurous woman that she wants to be. With parents who demand to know her location settings at all times, Malena uses a secret phone and secret bank account to make her double life possible.

But when her tutoring job falls through, she hits a snag in funding that double life. So, Malena sets her eyes on the prize money from a National feature-writing contest through the school paper. And when she intercepts an invitation to an ultra-exclusive secret society on campus-she has the perfect story.

She'll attend, lay low, and get an inside look.

Unfortunately, she's discovered early in the night by the notorious playboy and Hastings Media heir: Conrad Hastings.

The frustratingly attractive Conrad doesn't aspire to anything other than a good time. But when his newspaper-magnate father discovers that he's delinquent on work for the school paper, Conrad needs to complete it before his father can make good on an ultimatum. So, he agrees to let Malena into the secret society-temporarily- if she agrees to share a byline on the article they'll write together. Conrad fulfils his obligations, and Malena gets the inside look she needs for the contest.

But, the two soon discover an art world mystery hidden between lavish parties and Gothic libraries. And more concerningly: a palpable spark between them. With new clues unraveling before them, mounting desire they can't ignore and Malena's web of lies threatening to collapse-their partnership becomes a lot more than a simple deal.

My review

I only saw two episodes of Maxton Hall, but I admit I thought about Rory Gilmore and Logan Huntzberger a lot while I was reading this book. You will find a few differences, Rory never wanted to be a doctor and as for as a now Logan wasn’t a F1 fan, but they share the same qualities and faults, but if you saw the episode, You Jump Jack, I Jump, you might recognize some similarities.

Malena was my favorite character, knowing she wanted to distance herself from her family who put too much pressure on her. I admire her that she finds a way to be herself at the University even though she bought her into troubles which was fun to read.

I also liked Conrad (who had nothing to do with the one if The Summer I turned Pretty). At the beginning, I didn’t like him much. Like most of the student, I thought he was just a rich guy with a big head, but the more he is in contact with Malena, more I learned to like him. He put himself together and go for what he wants.

It’s the first book I read from this author and I recommend it for people who likes romance that are happening on a campus. Young adult might enjoy it more, but I am sure that even people in their 40’s will like to remember their lives back then. I would like to thank Good Girls PR for the arc.


À New York sous les flocons de Josie Silver

  Publié chez Saint Jean le 29 octobre 2025 400 pages Lu en version papier 4 e de couverture Après une rupture amoureuse, Iris quit...