samedi 13 décembre 2025

Kabasa de Michel Jean

 

Publié chez Libre Expression le 27 octobre 2025

208 pages

Lu en format papier

4e de couverture 

En décembre 2004, un tsunami frappe le Sri Lanka, un pays déjà déchiré par une guerre civile qui dure depuis vingt ans. Le journaliste abénakis Jean-Nicholas Legendre est dépêché sur les lieux alors qu’il a du mal à se sortir de son propre tsunami intérieur, celui causé par la perte de sa femme et de sa fille.

Chargé de couvrir les conséquences de la catastrophe, il se rend dans le Nord, contrôlé par les Tigres tamouls, qui s’opposent au gouvernement central. Sa rencontre avec l’un des chefs des rebelles qui ont choisi de prendre les armes pour se libérer du joug de la majorité cinghalaise le mènera à reconsidérer la situation des Premiers Peuples au Québec et l’attitude des pouvoirs à leur endroit. Confronté à la détresse d’un pays en crise, Jean-Nicholas parviendra-t-il à accepter le drame qui a bouleversé son existence et à se réconcilier avec la vie ?

Mon avis

J’ai rarement expérimenté autant d’émotions en 200 pages. L’auteur a un don pour faire vivre des montagnes russes en peu de temps en utilisant des mots justes. Le journalisme m’intéresse, ce roman m’a permis d'en apprendre sur la réalité du terrain. Cela ressemble un peu au documentaire que j’avais regardé récemment et, depuis, j’ai un tout nouveau respect pour les reporters.

Encore une fois, Michel Jean nous fait découvrir une réalité que nous connaissions peu, mais qui mérite qu’on en parle. Dès le début, Jean-Nicholas traverse une période sombre avec la perte de sa femme et de sa fille, ce qu’il va vivre avec les Tigres tamouls lors d’un reportage va le changer à tout jamais.

200 pages, c’est plus court que ce que j’ai l’habitude de lire, mais l’auteur a réussi à me surprendre à plus d’une reprise. Je ne peux pas vous en dire plus, mais la fin vaut la peine d’attendre. J’ai dû déposer le livre lorsque j’ai parcouru le dernier chapitre.

Extraits

« Avant, on traversait le lac sans danger, si le temps le permettait, bien sûr. Au milieu, encerclé par l’eau, on sent la force du territoire. On s’y sent petit et grand. Mais on n’est pas seul, on n’est pas seul, on n’est jamais seul sur Nebsek, Jean-Nicholas. » (p.15)

Mourir m’aurait soulagé et débarrassé de la boule d’angoisse qui s’était logée juste derrière le sternum, ce serpent enroulé qui, depuis cette nuit d’horreur, me rongeait de l’intérieur. (p.21)

Nous nous étions connus en 2001, au moment des attentats contre le World Trade Center- ma première affectation à l’étranger. (p.31)

Quand on côtoie la mort, on arrive à s’en moquer. Jusqu’à ce qu’elle vous rattrape. (p.130)

« Personne ne s’intéresse au sort des peuples minoritaires comme le nôtre. Seul celui des États compte. » (p.168)


vendredi 12 décembre 2025

A pack for Winter by Eliana Lee

 

Published by Putnam on October 28th, 2025

336 pages

I read the paperback

Back Cover

Ivy Noelle Winter is content with being a 31-year-old unbonded omega with no prospects of a pack. She adores teaching fifth grade, she has wonderful friends — and that baking show marathon isn’t going to watch itself.

Until a snowstorm and power outage traps Ivy in her classroom after hours…with three men.

Rome, the new alpha music teacher.

James, the flirtatious beta vet he’s bonded to.

And Logan, the town’s grumpy alpha electrician.

Their scents call to Ivy and her body answers, setting off her first-ever mini heat. When the pheromones settle, she gets a proposition beyond her wildest dreams—a chance to be a pack.

But there’s no such thing as a perfect courtship, especially when the biggest roadblock to happiness might be Ivy herself.

My review

I recommend this book for people over 16 years old. It might have a cute cover, but you will find really spicy scenes that might not work for young readers. It will be a series of 4 books, but you can read them separately. Even though, I think teachers deserves the best, the fact that three men are courting her can be a problem for some readers. In my case, it didn’t brother me because I saw it as a story and nothing else. Believe me, I wouldn’t want to be in Ivy shoes.

I found that Ivy was a cute character, but sometime she was too insecure for her own good. I admit that I also think sometimes that I am not good enough, but I like to read stories about strong enough to get after what they want. I gave her a chance and she was likable at the end. She opens up and I imagine she was a good teacher, so some reader can find themselves in her.

About the alphas, I could say the same thing. They weren’t the alphas type you usually find in that type of books. Sure, they were worried when she came back from work in the dark and she didn’t answer while she was working, but I wish they had confidence in themselves. For once, I was glad to find a vet in a book. I love animals and I could easily fall for a vet because of that interest.

Excerpts

Scents were a natural lure between alphas and omegas. But after twelve years of being an omega, I was fairly practiced at not letting it go to my head. (p.4)

Don’t bother. It’s not like anyone ever shows interest. You’re just Ms. Winter. Wrangler of children, and – I glanced down at my shapeless woolen sweater-sexless caterpillar. (p.8)

I spent a lot of my teenage years lost and angry. Angry that my fresh starts always seemed to come with the grime of judgment- my name, my skin, my interests. College in New York was deliberately chosen, yet it didn’t make it right. I eventually grew, uneven and odd-angled, out of whatever childish whim drove me. I finally let go of the feeling I was chasing that had no name. (p.19)

Rome spun suddenly, facing me and walking backward. “Did you think I was going to serenade you?” he asked with an incorrigible smile. “Take you to a karaoke bar where I’d blocked the first ten songs for myself?” (p.90)


mardi 9 décembre 2025

L’autre bout du monde de Maryse Pagé


 

Publié chez Québec Amérique le 15 septembre 2025

168 pages

Lu en format papier

4e de couverture

L’été de ses 17 ans, Mira répond à une petite annonce et devient la conductrice de Marguerite, 69 ans. De l’Abitibi à la Gaspésie, les deux femmes voyagent en coccinelle jaune, accompagnées de Flo, le bouledogue français. Mais pourquoi Marguerite doit-elle se rendre à Cap-des-Rosiers ? Et que sont ces petits larcins commis par cette aînée pas si mature ?

 Comment survivra Mira, toujours en deuil de sa mère et loin de son petit ami contrôlant pour l’été ? À mesure que la complicité s’installe, petits et grands secrets se dévoilent. Un road trip intergénérationnel, sur fond de féminisme, accompagné de musique, de réglisses et de beef jerky.

Mon avis

J’ai adoré observer le choc des générations entre Mira et Marguerite. Bien que Marguerite pourrait être sa grand-mère, j’avais l’impression qu’elles étaient plus amies que d’autre chose.

Bien que j’aime les deux protagonistes, je donne mon étoile du match à la septuagénaire. Dès le commencement, on savait qu’elle gardait un secret et j’avais hâte qu'il soit dévoilé. La bonne nouvelle, le livre est assez court, vous ne devez pas patienter longtemps pour le découvrir même s’il est mentionné vers la fin.

La relation entre Mira et son petit ami est poignante, mais dès les premiers chapitres, j’ai malheureusement deviné ce qu’il allait arriver. Je ne peux pas vous en dévoiler davantage, mais cela risque de ne pas convenir à tous les lecteurs.

Si comme moi, vous aimez les histoires de road trip, je vous le recommande d'autant plus que vous pouvez le consulter d’un seul trait sans perdre le fil et tout le voyage se déroule au Québec. Cela chaque des romans qui se passent aux États-Unis.

La musique et l’amitié sont deux autres thèmes importants. La nouvelle génération risque de faire des découvertes. On mentionne Billie Eilish , mais aussi quelques références des années 60 et 90.

Extraits

T’aurais pas envie de retrouver la Mira d’avant, celle qui aurait été sur scène ce soir, celle avec qui j’avais tellement de fun ? (p.22)

Ce n’est pas du tout mon genre de mettre des posters sur les murs de ma chambre, surtout pas de gars que je trouve cute. Mais pourquoi pas une photo de Billir Eilish? J’aime son style, son côté polyvalent. Elle est tellement spéciale. Elle a sa propre marque de vêtements et elle a même crée un parfum végane. (p.42)

En fait, pour moi, c’est ça l’amour. Savoir qu’on peut compter sur l’autre. Que cette personne est là pour toi quoi qu’il arrive! Qu’elle ne t’éparge pas en te révélant tes quatre vérités, mais toujours dans a bienveillance et la douceur! (p.84)

Si j’avais consulté un psy il aurait fallu que je brasse de vieilles affaires, et ça, crois-moi que c’était pas une bonne idée. (p.101)

On nous a envoyé le lien d’une vidéo souvenir. Je me fais la promesse de la regarder chaque fois que mes appréhensions m’empêcheront de vivre un événement fort ou chaque fois que je douterai de moi. L’ironie dans tout ça, c’est que je me suis embarquée dans cette activité par crainte de m’affirmer. (p.112)

dimanche 7 décembre 2025

On my naughty list by Julianne Baclayanto


 

Published on September 25th, 2023

238 pages

I read the paperback version

Back Cover

When Anabelle Spencer returns to her small hometown of Woodberry, Connecticut to spend the holidays with her family, she finds herself instantly regretting her decision. Not only is living with her handful-of-almonds mom much harder than she remembers, but she can't seem to stop bumping into her former neighbor and least favorite person alive, Leo, at every turn.

Leonardo Rojas is trying to keep it all together. Struggling to juggle the mess his father left behind and the pressure of his new promotion at the local bar, the only thing on his wish list is a nice, quiet Christmas with his mom. That is, until the girl who broke his heart nearly a decade ago comes back to town and turns his world upside down.

As accidental run-ins, holiday parties, and a late-night baking mishap force the two of them closer together, old sparks begin to fly. Soon the truth about their shared heartbreak begins to reveal itself, and they come to find that sometimes, it's the people you've known the longest who can surprise you.

My review

This is the second book I read from this author and I didn’t laugh this much since a really long time. I like the fact that Anabelle is a plus-size model, I didn’t see that much in book. It was just weird for me that Anabelle’s nickname is Annie and the protagonist have the same name than my sister. It’s another funny thing I noted for this novel.

The plot is something you can find in any small-town Christmas rom com. The two protagonists were friends since childhood, something happened and they didn’t talk to each other for years especially because Anabelle was mad at Leo. When he first appears, I was hoping that she will give him a chance. I let you discover if I changed my mind by the end. I will give you a clue, Leo is my favorite character from the book. Anabelle arrived in second even though she can act like a teenager around her mom once a while. It might be something else we have in common. She had a strange relation with her parents.

The holidays is the background theme and even though I don’t like that time of the year, but the author turned it into a cute enemies to lovers story. Since the book is not too long, I enjoyed it in general and I didn’t found any dull moment.

Excerpts

Normally, I would have been in much better spirits while listening to the best Christmas song ever written. This time of the year was usually my favorite: the glistening snow, the festive songs, the hot cocoa and gingerbread houses. That feeling of magic in the air; like everyone was just a little bit happier than they normally were. But not today. Today there was no magic, no festivity, and I was certainly not happier than usual. (p.2)

Leo was the first boy I ever loved and the first and only guy to ever break my heart. We had a complicated nearly twenty-year-long history that I didn’t feel like fixating on at the moment, given everything else I had on my plate. (p.15)

It had been nearly seven years since I’d woken up in this bed and I was currently experiencing mixed emotions about it. The sudden urge to get ready for school overcame me before I reminded myself that I was a fully grown adult who no longer had to subject herself to that misery. (p.31)

Suddenly, I was getting flashbacks to senior year, getting shot down by the girl of my dreams and hooking up with anyone with a pulse to forget about her. In the span one day, she had gone from the girl next door to the girl I hated most. (p.52)

Where Hailee loved to be seen with me, loved the popularity that come with being my girlfriend just like all my exes had, Anabelle was happy just to spend time alone with me. To talk about a new band she’s been loving that she thinks I’ll like too, to bake goodies with me and my mom on a lazy Sunday afternoon, or to play Grand Theft Auto with me and Simon even though she hated running the pedestrians over and evading the corps. (p.55)

“As much as it pains me to say this, you’re stuck in the past and you need to let him go. I’m sorry hun, but the truth is you’re just gonna get yourself hurt again.” (p.60)

My interview with the author

vendredi 5 décembre 2025

Girl Aboard d’Elle Kennedy

 

Publié chez Hugo Romance le 27 octobre 2025

432 pages

Lu en format papier

4e de couverture

Lorsque Abbey Bly, dix-neuf ans, a l'opportunité d'étudier à Londres pendant un an, c'est l'occasion rêvée de s'affranchir enfin de l'emprise de son père, rock star à la retraite, qu'elle adore mais qui se montre autoritaire. Elle est prête à être libre, à se découvrir elle-même - mais avant tout, à rencontrer les filles avec lesquelles elle est en colocation. Jusqu'à ce qu'elle découvre, en arrivant, que ses colocataires ne sont en fait que des garçons.

Des garçons charmants, drôles et terriblement attirants. Mais hors de portée, la règle interdisant de fraterniser entre colocataires. Abbey ne s'est jamais considérée comme une briseuse de règles. Mais bientôt, elle ment à son père à propos de sa situation et tombe amoureuse non pas d'un mais de deux hommes qu'elle ne peut pas avoir : son colocataire rugbyman et un musicien maussade qui a une petite amie.

De plus, ses recherches pour la fac l'entraînent dans un scandale caché d'une famille de l'aristocratie, l'entourant de secrets de tous les côtés. Pour qu'Abbey puisse espérer trouver l'amour, des réponses ou un avenir à Londres, elle devra décider quelles règles - et quels coeurs - valent la peine d'être brisés....

Mon avis

C’est le premier roman que je lis de cette auteure.  En sachant qu’une de ses séries va être bientôt adaptée chez Prime, j’étais curieuse de découvrir sa plume. Ce n’est pas ce roman qui va devenir une série, mais le résumé a capté mon attention. Je n’ai jamais eu l’opportunité d’explorer Londres, alors j’étais contente que ce livre m’en ait légèrement accordé la chance. Abbey reste principalement dans l’appartement qu’elle partage avec trois colocataires et à la bibliothèque pour effectuer son travail de session à l’université, mais elle visite parfois quelques endroits qui font rêver.

Je donne mon étoile du match à la protagoniste puisque j’ai apprécié son évolution. Après être demeurée toute sa vie sous la protection de son père célèbre, elle décide d’aller étudier de l’autre côté de l’océan pour devenir indépendante. J’ai moins apprécié le triangle amoureux que l’on retrouve trop souvent en romance, mais l’auteure a bien tourné l’histoire pour la rendre intéressante. Un indice, j’ai réussi à deviner qui elle allait choisir (ou pas) et je n’ai pas ressenti de déception.

Dans les personnages masculins, je vote pour Jack. Je crois que j’ai eu un faible pour son côté protecteur qui risque d’en faire rêver plus d’une lectrice. Je l’ai parfois trouvé froid, mais c’est le protagoniste auquel je me suis davantage attachée. 

L’amour a une place importante dans le roman, mais vous allez aussi rencontrer les amitiés qu’elle développe avec ses colocataires la famille puisque son père revient à quelques reprises et son projet de recherche est la ligne directrice. Est-ce qu’elle va le terminer? Je vous laisse le découvrir.

Extraits

Chaque matin, quand elle ouvre les yeux, elle se désole que le monde tienne encore debout. Je suis un des rares êtres humains sur cette planète qu’elle ne méprise pas totalement, et ça me touche beaucoup. (p.12)

Toute ma vie, j’ai été entourée de gens qui me faisaient croire qu’ils étaient mes amis, dans le seul but de le voir de plus près. Je ne savais jamais à qui je pouvais faire confiance. J’étais toujours déçue. (p.17)

Bref, j’entre pour jeter un œil à l’intérieur et on me dit que je ne peux pas monter sur scène parce que John Mayer est là. Il joue à la guitare pour un shooting vidéo ou je ne sais quoi. Mais quand Rusty va la lui arracher des mains pour le faire déguerpir, il se trouve que ce n’est pas Mayer. (p.50)

Je n’ai jamais compris cet engouement culturel pour les rock stars, cette vénération obsessionnelle. Les groupies qui passent la nuit dans des voitures lors de leurs pèlerinage à travers le pays, les adolescentes qui s’agglutinent devant des hôtels, les heures à attendre sous la pluie, hystériques et désespérées pour un autographe. (p.69)

Ça fait plus de deux mois que j’habite ici. Je m’y sens vraiment bien, mais il serait temps que j’arrête d’alimenter des scénarios débiles d’obsession non partagée. Je dois enfin affronter l’amère réalité. (p.166)


lundi 1 décembre 2025

Un dernier arrêt avant Noel de Marilou Addison


 

Publié chez Libre Expression le 5 novembre 2025

224 pages

Lu en format papier

4e de couverture

Les non-dits, les émotions – les siennes, mais surtout celles des autres –, tout cela échappe souvent à Stella. En fait, les seuls moments où elle peut vraiment être elle-même, c’est lorsqu’elle retourne dans son patelin pour les Fêtes. Si seulement elle ne venait pas de perdre son emploi !

Anxieuse à l’idée d’apprendre la nouvelle à ses parents, Stella monte à bord du train qui doit la mener dans sa famille. Or une mauvaise surprise l’attend à la gare suivante. Henri, son ex-patron, prend place dans son wagon. Leurs regards se croisent…

Les prochaines heures s’annoncent houleuses ! Lorsqu’un arbre s’abat sur les rails, Henri et Stella sont forcés de changer leurs plans. Et si cet arrêt imprévu venait chambouler bien plus que leur réveillon ?

Mon avis

Comme j’apprécie les voyages en train, j’étais curieuse de découvrir celui-là et je planifie de lire toutes mes  romans du temps des fêtes avant le 25 décembre. C’est tout un défi, mais il m’en reste seulement 3 que j’ai bien hâte de vous partager.

Je dois donner mon étoile du match à Stella en lequel je me suis reconnue. Je garde souvent mes opinions pour moi, je parle que très rarement et j’éprouve de la difficulté à prendre ma place. Ses réactions avec Henri m’ont bien fait rire et j’ai bien apprécié l’œuvre dans son ensemble.

Au commencement, je n’affectionnais pas du tout Henri, je le trouvais insensible de renvoyer tous ces gens avant les vacances, tandis que c’est une période qui coute cher. Toutefois, lorsqu’il s’explique à Stella, cela m’a donné envie de lui donner une seconde chance. On réalise avec le temps qu’il possède un cœur d’or et qu’il tenait seulement à garder son emploi.

J’ai bien apprécié aussi Marguerite, l’ainée qui a décidé de les suivre lorsque le train est à l’arrêt. C’est le deuxième personnage qui m’a fait le plus sourire et j’ai bien aimé observer son évolution même si elle n’est que de passage, elle marque la vie des protagonistes.

Si vous détestez la période des fêtes, je vous le recommande quand même, car l’ambiance ne se trouve qu’en second plan. Les deux protagonistes n’ont aucune envie d’aller dans leurs soirées respectives et c’est l’ironie de l’histoire.

Extraits

Pas que le célibat soit un problème. Au contraire. Je me satisfais très bien de cette vie. J’aime le calme, le silence de mon appartement; j’apprécie de ne pas avoir à parler à quelqu’un quand je rentre chez moi. Je peux retirer mon masque, m’apaiser enfin. (p.10)

J’aurais préféré ne plus jamais la revoir. Pourtant, personne ne semble se formaliser de la situation, à part moi. Mes parents ne voulaient pas prendre parti, tout comme nos amis. Il faut dire qu’Hubert a le don d’entortiller tout le monde autour de son petit doigt. Moi autant que les autres. (p.40)

Libre, je suis libre!

Sauf que la liberté m’a toujours fait peur…Et elle à un prix. (p.59)

J’ai l’impression que la raison pour laquelle la jeune femme est à cran de la sorte n’a rien à voir avec moi, finalement. Ce n’est pas sa démission et sa perte d’emploi qui la mettent dans cet état, quoique ça doit jouer aussi. Son désarroi est beaucoup plus profond. Plus ancré en elle. (p.82)

J’aurai aimé avoir son énergie, ado. Ou du moins être capable de me confirmer sans me soucier du regard des autres, de leurs jugements, et, surtout, accepter de ne pas plaire à tout le monde. Au lieu de ça, j’étais silencieuse, tranquille et sage. (p.157)

Mon entrevue avec l'auteure 

samedi 29 novembre 2025

Mistletoe Moments – Anthology


 

Published on November 12th, 2025

Authors : Brenna Bailey, Hannah Brixton , Kate Cole, Amelia S. Fletcher, Maggie Francis,  Marron Kaye, Marie Landry, L. Meredith, Alyssa Milani, Madeline Nixon, Shelby Rae, Joseph Tam, Becky Tzag. L.E. Wagensveld and Rochelle Wolf

376 pages

I read the digital version

Back Cover

15 Canadian authors bring you stories of love to celebrate the winter season. A collection of heart-warming and spicy tales can be found within . . . what will you find under the mistletoe?

My review

I am really not a fan of holidays. But since I liked the book, I read from Kate Cole. I wanted to give a chance to this anthology. I don’t regret my choice because I liked some of the stories and it gave me a chance to discover new authors. The mistletoe is coming back in each story, most of them have a intimate scene in it, so I recommend it to a public over 16 years old and romance is the main theme. You will find M-F, F-F and M-M stories in it, so I think each reader can find something they like.

My top 3 are the ones from Kate Cole, Marie Landry and Alyssa Milani. I liked more the ones in the contemporary romance genre, but there is also fantasy and I know some people could prefer these ones. Each author brought something different at the anthology and this is why I like to read some once a while.

Kabasa de Michel Jean

  Publié chez Libre Expression le 27 octobre 2025 208 pages Lu en format papier 4 e de couverture   En décembre 2004, un tsunami fr...