Publié chez A
Éditeur le 22 janvier 2025
288 pages
Lu en format
papier
4e
de couverture
Anaève Williams,
avocate redoutable et maîtresse du contrôle, voit son monde basculer quand son
patron exige qu’elle passe un mois au Royaume-Uni. Est-ce une manoeuvre pour la
remplacer par la nouvelle recrue pendant son absence ? Pour ne rien arranger,
elle doit composer avec la présence de James, son collègue britannique avec qui
elle entretient une relation tumultueuse, malgré leur indéniable compatibilité
sous les draps. Ce séjour promet d’être tout un défi ! Entre un client peu
scrupuleux et des événements bouleversants, Anaève devra affronter bien plus
que des affaires juridiques. Ce périple en sol anglais lui imposera une
introspection profonde.
Mon avis
J’adore les
histoires d’introspection et j’étais déjà vendue à la plume de l’auteure. C’est
le deuxième roman que je lis de Vicky Bélanger et chaque fois je suis touchée.
Je le recommande principalement à ceux qui aiment la romance, car vous
allez reconnaître les points forts de ce genre littéraire.
J’hésite entre
donner mon étoile du match à Anaève ou à James. J’ai une légère préférence pour
la protagoniste en sachant qu’elle a passé à travers plusieurs embûches pendant
ce périple. C’est des événements que l’on retrouve habituellement dans la
romance, mais je trouve que Vicky Bélanger l’a bien tournée pour éviter de
tomber dans les clichés.
Bien que James
semble détaché au commencement, le lecteur peut voir qu’il tient à sa collègue
et que c’est elle qui prend ses distances, car elle éprouve des difficultés à
s’ouvrir aux autres. On finit par comprendre les raisons au fil du livre.
On imagine
souvent que les avocats sont froids, sans saveur et beaucoup plus cérébraux
qu’émotionnels, heureusement les deux personnages ne sont pas tout à fait comme
ça et je remercie l’auteure de les avoir rendus plus attachants.
Extraits
D’ailleurs, il a
déjà essayé de me convaincre de jogger avec lui à Montréal, ce qui est hors de
question pour moi. Je déteste la course. Sans doute un vestige de mon
adolescence, alors que je m’étais inscrite dans l’équipe d’athlétisme de mon
école secondaire dans l’espoir de plaire à mon père qui me reprochait d’être
trop sédentaire. (p.28)
S’il pense que je
vais lui répondre ! Quoi de mieux que de le laisser mariner un peu ?
La patience n’était pas sa plus grande vertu, je ne doute pas qu’il se mordra
les doigts de cette attente que je lui impose. (p.88)
L’anxiété de
performance me grugeait de l’intérieur. Pendant une période qui s’est étirée
au-delà de la fin de mes études, j’ai dû prendre des anxiolytiques pour tenir
le coup. Je mettais tout en œuvre pour le cacher à mes proches, surtout à mes
parents à qui je souhaitais tellement plaire. (p.89)
Ces derniers
jours, j’ai l’étrange sentiment d’être dans un rêve. Pas un rêve de licornes,
bien entendu, mais pas un cauchemar non plus. J’ai simplement l’impression de
flotter dans une autre dimension, comme si ma vie n’était pas réelle. (p.135)
Je suis néophyte
en matière de gaming, le seul jeu que j’ai déjà essayé étant la première
version dudit Mario Bros sur ce qui était sans doute la première console
Nintendo. Une amie en avait reçu une en cadeau alors que j’étais adolescente et
m’avait invitée à la tester avec elle. Ça y est, je me sens vieille. (p.214)
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