vendredi 7 février 2025

Rôdeur mortel – La métamorphose de Mel Gosselin

 

Publié chez les éditions Michel Quintin en avril 2024

220 pages

Lu en format papier

4e de couverture

Dans un monde où les arthropodiens, des humains ayant des attributs d’arthropodes, sont marginalisés, Luk Zau Gam, un Québécois de 16 ans d’origine chinoise, voit son existence basculer le jour où il découvre qu’il en est devenu un. Sa transformation le place sur le chemin d’un riche homme d’affaires surnommé L’Astronaute, qui propose de le recruter comme candidat pour un nouveau projet expérimental. Le programme Orion, qui a pour but de redorer l’image des arthropodiens et de prouver leur valeur dans la société, sera-t-il la planche de salut de Luk et de ses compagnons ?

Mon avis

J'ai enfin trouvé une histoire qui se déroule pendant la Comiccon de Montréal, un événement auquel je participe chaque année depuis 2013 et que je fais de belles rencontres. Ce n’est peut-être pas le cas de Luk, c’est à vous de le découvrir. J’aime que le commencement du roman se passe pendant cet événement et les gens comme moi se sentent moins seuls.

Si vous avez été victime d’intimidation, vous risquez de vous reconnaître en Luk. Malgré notre écart d'âge, j’ai pu connecter avec le fait qu’il se faisait maltraiter à cause de ses différences.  C’est un livre pour les jeunes adultes, je le recommanderais dès que les lecteurs sont au secondaire pour que les parents et les enseignants puissent discuter du sujet.

Même si l’auteure utilise les insectes comme exemple, on peut facilement créer des liens avec la vie réelle en prenant un modèle que l’on retrouve dans les bouquins. Peut-être que si vous n’êtes pas amateur de science-fiction, vous risquez de décrocher un peu puisqu’on parle d’expérience scientifique hors de l'ordinaire. Dans mon cas, c’est ce que je recherche en lisant. Je souhaite m’évader et oublier le quotidien.

Extraits

Mais ce qu’on oublie encore plus souvent, c’est la chance de naître en tant qu’humain. C’est lorsque je n’étais qu’un gamin de six ans que j’ai pris conscience que le fait d’être humain me faisait jouir de nombreux avantages dans la vie. (p.7)

C’est pourquoi, quand je passe au centre-ville, je lui rapporte de temps en temps des plats du quartier chinois pour le repas du soir. Comme ça, elle n’a pas à cuisiner ou pire, à subir ma cuisine ! La seule chose que je suis capable de cuisiner, c’est du Kraft Dinner et, encore là, j’ai le don de le rater. (p.13)

Je regarde tous mes posters de films et de séries collés aux murs, ainsi que les nombreuses figurines de divers personnages sur mes étagères, sans oublier ma collection de films classiques sur VHS. J’aime aller dans les marchés aux puces m’en procurer. Mon jeune âge fait chaque fois sursauter les vendeurs, vu que ce n’est pas du tout de ma génération. J’aurais tellement apprécié vivre à l’époque des clubs vidéo ! (p.34)

Je crois que c’était The Land Before Times ? Le dessin animé avec Little Foot et ses amis ? C’est trop triste ce film, quand il perd sa maman ! petit, j’ai pleuré la première fois que je l’ai regardé. (p.132)


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