Publié chez les
éditions Michel Quintin en avril 2024
220 pages
Lu en format
papier
4e
de couverture
Dans un monde où
les arthropodiens, des humains ayant des attributs d’arthropodes, sont
marginalisés, Luk Zau Gam, un Québécois de 16 ans d’origine chinoise, voit son
existence basculer le jour où il découvre qu’il en est devenu un. Sa
transformation le place sur le chemin d’un riche homme d’affaires surnommé
L’Astronaute, qui propose de le recruter comme candidat pour un nouveau projet
expérimental. Le programme Orion, qui a pour but de redorer l’image des
arthropodiens et de prouver leur valeur dans la société, sera-t-il la planche
de salut de Luk et de ses compagnons ?
Mon avis
J'ai enfin trouvé
une histoire qui se déroule pendant la Comiccon de Montréal, un événement auquel
je participe chaque année depuis 2013 et que je fais de belles rencontres. Ce
n’est peut-être pas le cas de Luk, c’est à vous de le découvrir. J’aime que le
commencement du roman se passe pendant cet événement et les gens comme moi se
sentent moins seuls.
Si vous avez été
victime d’intimidation, vous risquez de vous reconnaître en Luk. Malgré notre écart
d'âge, j’ai pu connecter avec le fait qu’il se faisait maltraiter à cause de
ses différences. C’est un livre pour les
jeunes adultes, je le recommanderais dès que les lecteurs sont au secondaire
pour que les parents et les enseignants puissent discuter du sujet.
Même si l’auteure
utilise les insectes comme exemple, on peut facilement créer des liens avec la
vie réelle en prenant un modèle que l’on retrouve dans les bouquins. Peut-être
que si vous n’êtes pas amateur de science-fiction, vous risquez de décrocher un
peu puisqu’on parle d’expérience scientifique hors de l'ordinaire. Dans mon
cas, c’est ce que je recherche en lisant. Je souhaite m’évader et oublier le
quotidien.
Extraits
Mais ce qu’on
oublie encore plus souvent, c’est la chance de naître en tant qu’humain. C’est
lorsque je n’étais qu’un gamin de six ans que j’ai pris conscience que le fait
d’être humain me faisait jouir de nombreux avantages dans la vie. (p.7)
C’est pourquoi,
quand je passe au centre-ville, je lui rapporte de temps en temps des plats du
quartier chinois pour le repas du soir. Comme ça, elle n’a pas à cuisiner ou
pire, à subir ma cuisine ! La seule chose que je suis capable de cuisiner,
c’est du Kraft Dinner et, encore là, j’ai le don de le rater. (p.13)
Je regarde tous
mes posters de films et de séries collés aux murs, ainsi que les nombreuses
figurines de divers personnages sur mes étagères, sans oublier ma collection de
films classiques sur VHS. J’aime aller dans les marchés aux puces m’en
procurer. Mon jeune âge fait chaque fois sursauter les vendeurs, vu que ce
n’est pas du tout de ma génération. J’aurais tellement apprécié vivre à
l’époque des clubs vidéo ! (p.34)
Je crois que
c’était The Land Before Times ? Le dessin animé avec Little Foot et ses
amis ? C’est trop triste ce film, quand il perd sa maman ! petit,
j’ai pleuré la première fois que je l’ai regardé. (p.132)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire