samedi 4 mai 2024

La chapelière de Marylène Pion

 


Publié chez les éditeurs Réunis le 24 avril 2024

376 pages

Lu en format papier

4e de couverture

Montréal, 1934. Les malheurs semblent se succéder pour Léa Casavant. Après la fermeture de la boutique de vêtements familiale, elle est forcée de déménager dans un logement modeste, où elle se trouvera bientôt seule au monde. Contrainte à travailler dans une usine de textile pour assurer sa subsistance, la jeune femme se laisse séduire par le contremaître et tombe enceinte.

Abandonnée par son amoureux, elle doit élever seule son enfant dans des conditions de misère. Le vent tourne lorsque Georges-Émile, un proche de ses parents décédés trop tôt, l’aide à se dénicher un nouvel emploi pour la modiste et femme d’affaires Yvette Brillon. Léa se taille une place dans l’entreprise, où elle est chargée de la confection de chapeaux. De plus, le charmant Jack O’Reilly, l’aîné de la famille qui a soutenu la jeune mère dans ses moments les plus difficiles, finit par développer envers Léa des sentiments qui dépassent la simple amitié. Mais la belle chapelière, heurtée par la trahison de sa première flamme, n’est pas encore prête à accepter un autre homme dans sa vie…

Mon avis

Si vous n'appréciez pas les séries, mais que vous souhaitez découvrir la plume de l’auteure, c’est un excellent roman avec lequel commencer. Pour un tome unique, il y a beaucoup d’action et l’histoire est complète. J’ai passé par toute une gamme d’émotions en quelques pages. On remarque la présence du contexte historique, mais seulement en arrière-plan.

J’ai bien aimé les protagonistes Léa et Jack même s’ils n’ont pas toujours pris les bonnes décisions. C’est ce qui ajoute à leur charme. Je vous laisse lire le livre pour connaître le dénouement de leur relation, mais elle va vous captiver. J’ai une légère préférence pour Léa qui a dû prendre sa vie en main après le décès de sa mère et la naissance de son enfant. Elle est forte et inspirante. Jack se trouve en deuxième position. Il m’a déçue une seule fois dans le roman, mais cela change par la suite.

Je donne ma seconde étoile du match à Georges-Émile qui a été présent pour Léa dès le commencement. Il ne la jamais abandonné, peu importe les événements, et je crois qu’on souhaiterait avoir une personne comme lui dans notre entourage.

C’est une belle romance où la famille et l’amitié arrivent en avant-plan. J’avais besoin de lire un récit d’une femme forte et indépendante, mais qui finit par accepter l’aide des autres pour faire face à l’adversité. Si vous avez aimé La cordonnière, vous allez adorer ce roman-ci, bien qu’il y ait des différences. J’ai apprécié suivre l’évolution de la protagoniste.

Extraits 

Elle doit se rendre à l’évidence que ce travail était maintenant devenu son quotidien et que jamais elle ne pourrait envisager autre chose. (p.13)

Elle était libre de ses choix, mais l’appartement était désert lorsqu’elle rentrait du travail. Elle avait du mal à s’habituer au vide que la mort de sa mère avait créé. Georges-Émile lui rendait visite aussi souvent qu’il le pouvait quand il était à Montréal, mais Léa se sentait seule dans ce grand appartement. (p.36)

Léa avait toujours aimé l’automne, mais cette année, le changement de saison lui rappelait cruellement le vide laissé par la mort de sa mère. Submergée par son travail à la Dominion, Léa n’avait pas vu le temps passer. (p.47)

Mon entrevue avec l'auteure 

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