dimanche 21 avril 2024

Le vent des Highlands de François Guilbault

 

Publié chez les éditions ADA le 25 janvier 2024

240 pages

Lu en format papier

4e de couverture

1297. L’Écosse est à feu et à sang. Édouard I d’Angleterre a maté la rébellion de William Wallace. Le jeune James Douglas est exilé en France par son père, loin de la rage vengeresse de l’Anglais. Subjugué par le charme de Louison, une danseuse de rue, il deviendra père. Mais lors du terrible hiver de 1303, Louison et leur fils meurent de froid. À dix-huit ans, James vogue vers l’Écosse. Il espère retrouver ses terres en prêtant hommage au roi Édouard. Quelle illusion ! L’Anglais le chasse de sa cour tel un vil hobereau. Le seul espoir qu’il reste à James de récupérer le Douglasdale est d’adhérer au parti de Robert Bruce, le noble à la tête du parti patriote.

Mais une femme changera ses plans. Loralyne O’Plessy, mi-Poitevine, mi-Irlandaise, avait reconnu en James son promis. À la suite du meurtre d’un rival de Bruce, elle fuit avec la suite du laird sous la protection de James. Attaqués, les femmes sont faites prisonnières et James est laissé pour mort. James renaîtra-t-il de ses cendres ? Partira-t-il à la recherche de Loralyne ou suivra-t-il le nouveau roi d’Écosse pour l’aider à chasser les Anglais ? Réussira-t-il à rentrer en possession du Douglasdale ? Pourra-t-il sauver Loralyne, capturée par la garnison de Douglas Castle ? Le destin de James Douglas est plus qu’une épopée. C’est une ode à la fidélité, au don de soi, à l’amour éternel.

Mon avis

Depuis que j’ai lu son premier roman Napoléon, François Guilbault fait partie de ma liste d’auteurs à suivre et j’avais bien hâte de découvrir les aventures de James et Loralyne. Je m’intéresse à l’Écosse depuis que j’ai regardé le premier épisode d’Outlander. Bien que le récit de Jamie et Claire se déroule plusieurs centaines d’années plus tard, j’ai noté quelques similitudes dans le caractère de James et le protagoniste de la série.  Sans compter que certains noms de famille reviennent dans le roman dont Fraser.

Vous allez rencontrer plusieurs personnages au fil de votre lecture, mais ma préférée est Loralyne. Elle n’a pas vécu un parcours facile, mais c’est ce qui la rend intéressante. James gagne la seconde place qui lui aussi a vécu un parcours atypique et loin d’être ennuyeux, mais c’est Loralyne qui a capté davantage mon attention. Je profite pour remercier l’auteur d’avoir mis une liste de tous les personnages à la fin du livre, cela m’a permis de mieux comprendre les événements et apprécier ma lecture.

La royauté apparaît à quelques reprises et on voyait déjà la tension entre les Anglais et les Écossais. Ce n’était pas aussi palpable que dans les années 1700, mais j’ai noté quelques remarques dans les conversations.  

Si vous ne connaissez pas la plume de l’auteur et que vous hésitez à vous lancer dans la lecture d’un ouvrage de plus de 400 pages, Le vent des Highlands est un excellent choix, car on reconnaît son ton et il est plus court que ses autres romans. Cela vous donnera une idée avant de vous procurer sa bibliographie complète.

Extraits

Saisissant leurs bâtons de marche, ils simulèrent un combat, comme ils le faisaient depuis le premier jour de leur rencontre. James cédait rarement devant les attaques de Marcus. (p.7)

Je me souviens avoir entendu mon père dire que les aînés étaient de bon conseil. Il m’a aussi répété que ceux qui souhaitent notre bien n’hésitent pas à nous mettre à l’épreuve. (p.62)

Sa maigreur aurait effrayé une fillette le croisant au détour d’un couloir. Mais pas Loralyne O’Plessy. (p.165)

Vous avez bien compris. Je ne souhaite pas que l’on me reconnaisse. Rien n’est plus inoffensif et crédible qu’une nonne. (p.201)

Mon entrevue avec l'auteur 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

La chapelière de Marylène Pion

  Publié chez les éditeurs Réunis le 24 avril 2024 376 pages Lu en format papier 4 e de couverture Montréal, 1934. Les malheurs sem...