Publié chez Hugo Roman le 28 juillet 2025
475 pages
Lu en format papier
4e de couverture
En amour, il n’y a pas de règle du jeu.
En tant que coach et femme j’ai toujours obéi à
une devise simple : lance fort, ne te mets pas de limites et ne regarde jamais,
jamais en arrière – surtout en ce qui concerne tes amours passées.
Donc lorsque mon ex, ne trouve rien de mieux comme boulot
que d’être mon nouvel assistant en tant qu’entraineur, ma vie en est totalement
bouleversée. Je pensais maitriser ce sport mais aujourd’hui les règles ont
complètement changé.
Mon ex, c’est Nathan Pierce la star du baseball. Il est
grand, brun et incontestablement beau. Il est aussi beaucoup trop désireux de
faire des heures supplémentaires avec moi tout en me lançant ce sourire
démoniaque que je connais trop bien et qui continue de faire battre mon cœur
plus vite.
Entre un flirt moqueur et des regards appuyés je découvre
que Nathan n’est pas seulement venu pour travailler. Il est là pour ré-écrire
l’histoire. Notre histoire.
Et quand le destin lance dans ma direction une balle
inattendue qui m’oblige à trouver un nouveau logement, Nathan me propose sa
chambre d’ami, ce qui ravive en moi une cascade d’émotions que je croyais avoir
depuis longtemps oubliées.
Et me voilà confrontée à cette décision essentielle :
rester sur le terrain professionnel et continuer à fuir notre passé ou
l’affronter de face en jouant le jeu qu’il s’est mis en tête que nous devions
terminer ensemble.
Mon avis
C’est le premier livre que je lis de cette auteure et même
s’il s’agit d’une traduction, j’ai adoré le roman. Elle risque de ne pas
convenir à tout le monde puisque le bouquin contient de nombreuses pages et
d’une romance sportive.
Je préfère le hockey et le baseball est de loin mon sport
préféré, mais j’apprécie la façon dont l’auteure a tourné l’histoire. Même si
c’est le point qui lie les deux protagonistes, je ne me suis pas ennuyée une
seule seconde. Possiblement parce que c’est à propos d’une deuxième chance et
que la santé mentale est un des éléments abordés, le couple Nathan et Avery a
capté mon attention jusqu’à la fin.
Je donne mon étoile du match à Avery. Elle a deux emplois,
vit un événement qui va changer sa vie, doit gérer ses sentiments pour son
ancienne flamme, tout cela en éprouvant des difficultés à se réveiller le
matin. Je l’admire et si vous me suivez depuis un moment, vous vous doutez que
j’aime les femmes fortes. Effectivement, Avery éprouve quelques difficultés
dans le livre, mais elle trouve un moyen de les surmonter et c’est ce que
j’adore retrouver chez les personnages féminins.
Nathan arrive en deuxième position. Autant que je déteste un
autre personnage masculin, autant que j’apprécie Nathan. Il possède toutes les
qualités que le second homme dans la vie d’Avery n’a pas. Elle ne s’ouvre
peut-être pas facilement, mais il fait preuve d’une patience d’ange avec
elle-même si elle lui dit mainte fois qu’elle le déteste. Leur évolution fut
intéressante à suivre.
Je vous rassure que même si le titre est en anglais, vous
pouvez trouver la version francophone publiée chez Hugo Roman. C’est ce que
j’ai lu et j’ai apprécié la traduction. C’est une romance un peu plus profonde
que ce à quoi je m’attendais et c’est exactement ce que je recherchais.
Extraits
Quand j’étais seule avec Wesley, je m’accommodais de son
intelligence. On avait une relation normale, sauf lorsqu’il s’emballait à
propos de statistiques. Avant de le connaître, je n’imaginais pas qu’un homme
puisse se passionner autant pour les statistiques et des calcules de probabilités.
(p.13)
En tant qu’enseignante et entraîneur, j’avais toujours à
cœur de faire passer l’intérêt des élèves avant le mien. Le problème, c’était
que j’étais un loup solitaire. J’avais du mal à travailler avec les autres.
(p.34)
Croiser un ex pouvait vous mettre particulièrement mal à
l’aise. En quand en plus, cet ex était célèbre, c’était d’autant plus gênant.
Surtout lorsque personne, à part vos deux sœurs, ne savait que vous aviez eu
une histoire avec l’homme en question. (p.36)
Et même si elle était peu aimable, c’était probablement le
monde qui l’avait rendue comme ça. Le cœur des gens ne devient pas dur par
choix. Il le devient sous l’effet des douleurs traumatiques et les autres lui infligent.
(p.49)
Je n’avais jamais parlé à personne des difficultés que je
rencontrais pour me sortir physiquement du lit, mais ces derniers temps, cela
m’arrivait trop souvent pour que je traite ça à la légère. Quand cela se
produisait, j’avais du mal à respirer. C’était comme si tout le poids du monde
reposait sur ma poitrine et que je ne pouvais pas le soulever malgré tous mes
efforts. (p.75)
Parce que tu es difficile à aimer! Lâcha-t-il. Tu rends
impossibles même des petits moments de complicité, et moi j’étais là, en train
d’attendre comme un idiot que tu t’ouvres enfin à moi. (p.145)
Que parfois je suis tellement triste que j’ai envie de fuir,
de tout plaquer. (p.165)
La technique Footloose?
Ouais. Cette technique c’est : tu t’arrêtes un instant
et tu danses. (p.271)
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